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Motion de censure


Les interventions d'André Chassaigne


Les amendements de André Chassaigne pour ce dossier

73 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, disons-le d'emblée : nous ne sommes pas dupes de l'objet de cette motion de censure. Derrière la mise en cause de la responsabilité politique du Gouvernement, l'UMP continue à se complaire dans les manoeuvres politiciennes qui ne sont pas à la hauteur des attentes de nos ...

Pour confirmer ce constat, rappelons-nous des propos de Michel Barnier, commissaire européen au marché intérieur : le sauvetage des banques européennes a coûté 37 % du PIB européen, permettant ainsi aux banques de transférer leur dette vers celle des États, aux frais des contribuables. Entre octobre 2008 et octobre 2011, ce sont 4 500 milliards...

C'est de ce processus dont vous avez été les promoteurs infatigables. Et, contrairement à ce que vous affirmez dans le texte de votre motion de censure, les causes de nos difficultés ne sont pas à chercher dans le niveau prétendument trop élevé des dépenses publiques, ou dans le fait que les Français vivraient au-dessus de leurs moyens. Elles ...

Au regard de ce bilan, le texte de votre motion de censure est pour le moins troublant. Que proposez-vous ? De nouvelles coupes franches dans les dépenses publiques !

Vous voulez ajouter l'austérité à l'austérité, alors que l'immense majorité des économistes, jusqu'au FMI, alertent l'ensemble des pays de l'Union des effets récessifs des politiques de rigueur imposées par les règles européennes.

Contre toute logique, vous continuez de vous faire les avocats intransigeants d'une orthodoxie budgétaire aveugle qui fixe aux États européens des objectifs de réduction de déficit totalement irréalisables. Vous invoquez, en outre, un prétendu matraquage fiscal. Vous ne ferez pourtant pas oublier que le gouvernement Fillon a consacré les derni...

Bien entendu, vous avez aussi réduit de moitié l'impôt sur la fortune : c'est un marqueur politique pour vous.

Nous avons combattu ces mesures. Nous sommes d'autant plus à l'aise pour dénoncer aujourd'hui votre attitude que nous n'avons pas ménagé nos critiques à l'égard des hausses de TVA votées ces derniers mois. Nous continuons de considérer que le Gouvernement doit supprimer ces mesures. Ce même gouvernement a eu, en revanche, raison de revenir sur ...

qu'il se dote enfin d'une vraie ambition économique et sociale. Mais il faut bien le dire, monsieur le Premier ministre : nous sommes loin du compte ! Où sont les mesures attendues de revalorisation des salaires et de soutien au pouvoir d'achat des ménages ? Où sont les mesures de lutte contre les licenciements boursiers et l'avidité des acti...

Où sont les politiques sociales ambitieuses en matière de santé, de retraite et d'emploi ? Nous avons, quant à nous, la conviction que la gauche doit incarner la résistance au pouvoir de la finance. Sinon, nous sommes convaincus que la politique gouvernementale ira dans le mur. Elle en prend malheureusement le chemin en succombant aux sirènes ...

Terrible renoncement ! À l'inverse, la priorité est aujourd'hui d'infléchir la politique européenne et, face aux fanatiques de l'austérité, de retrouver le chemin de la raison. Le Président de la République a eu tort de faire profil bas sur la scène européenne en acceptant le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance en Europe...

accord minoritaire qui facilite les licenciements et offre aux employeurs de baisser les salaires et d'augmenter le temps de travail. Nombreux sont ceux, bien au-delà des rangs du Front de gauche, qui attendent du Gouvernement un changement de cap en faveur de la relance et de l'emploi. Nous ne voterons pas pour autant la motion de censure p...

Chers collègues, vous pouvez compter sur notre détermination à agir dans ce sens. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)