Les amendements de Benoist Apparu pour ce dossier

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On nous a expliqué tout à l'heure que le texte qu'il est question d'abroger comportait une obligation de mise en oeuvre partout sur le territoire. Non ! Vous n'êtes jamais obligés de saturer un COS. Vous pouvez aller jusqu'à 30 % au-delà du COS, mais vous n'avez jamais l'obligation de le faire. La loi pouvait donc être appliquée de manière diff...

Vous nous dites ensuite qu'il existe déjà trois dispositifs permettant la majoration. Vous avez raison. Je vous rappelle que lorsque ces trois dispositifs ont été présentés devant le Parlement, c'était chaque fois dans le même esprit, à savoir avec la possibilité pour les communes de ne pas les appliquer, mais obligation de le faire sans délibé...

Si vous m'y autorisez, monsieur le président, je vais présenter en même temps les amendements n° 12, 13 et 14.

Il s'agit de quatre amendements de repli. Le premier vise à restreindre le champ d'application de la loi de mars 2012 à l'agrandissement de constructions existantes, notamment pour permettre à ceux qui souhaitent agrandir une maison ou surélever un immeuble de pouvoir le faire hors COS. Le second, à l'inverse, vise à limiter ces dispositions ...

Vous avez raison, il fallait restreindre le champ d'application de cette loi aux zones les plus tendues. C'est ce que vous propose cet amendement en limitant l'application du texte à la zone A, c'est-à-dire, si mes souvenirs sont bons, une partie de l'Île-de-France, une zone qui va de Menton à Marseille et le Genevois français. Cela répondra sa...

Madame la présidente, madame la ministre, mesdames, messieurs, nous examinons un texte tendant à abroger la loi qui avait permis d'augmenter les droits à construire de 30 %.

Cette loi, je l'assume totalement. C'est moi qui l'ai proposée au Président de la République, et non l'inverse, contrairement à ce que j'ai entendu tout à l'heure.

Au-delà de ce premier propos, nous sommes tous d'accord, je suppose, sur un point : le marché du logement souffre d'un déséquilibre lourd entre l'offre et la demande. C'est le principal problème que nous rencontrons sur notre territoire. Quelle en est la cause ? Cela ne tient pas à la production massive ou non de logements. Notre problème, c'es...

J'y viens, rassurez-vous ! Voilà ce qui explique l'évolution, vous les savez mieux que quiconque, erratique des prix sur notre territoire. Si, dans votre décret, vous avez retenu quarante et une ou quarante-trois collectivités locales, c'est bien parce que vous y avez identifié une progression des loyers. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas de bo...

Autrement dit, par votre décret sur les loyers, vous traitez la conséquence du déséquilibre et non la cause. Pour traiter la cause, il faut produire là où cela est nécessaire et y produire plus. Cette analyse est à l'origine de l'idée de majoration de 30 % des droits à construire. Si nous voulons mener une politique de l'offre de logements, il...

Si nous n'utilisons pas mieux cette matière première, nous n'atteindrons pas les objectifs de production notamment là où le foncier est cher, là où il est rare. Malheureusement, madame la ministre, lorsque vous analysez les documents d'urbanisme et les constructions réalisées, vous constatez que la densité est en régression en France depuis une...

Nous avons sur ce point, me semble-t-il, une divergence majeure. Je suis convaincu, madame la ministre, que dans quelques mois, vous reviendrez sur les droits à construire comme toutes les majorités l'ont fait, parce que nous avons besoin d'augmenter ces droits pour pouvoir, à investissement économique égal à celui d'aujourd'hui, accroître la p...