Les amendements de Bernard Accoyer pour ce dossier

8 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, deux ans après son rapport à charge, au nom d’une commission d’enquête instrumentalisée pour justifier le parti pris des Verts contre le nucléaire, Denis Baupin reprend sa croisade pour démanteler cette filière d’excellence. Son intervention est une provocation.

Au-delà de l’habituel objectif mortifère de nourrir les peurs de nos compatriotes, les Verts entendent surtout, à travers ce débat organisé à leur initiative, rappeler aux responsables socialistes les promesses et marchandages électoraux passés. Rappelons la promesse inconsidérée, inscrite dans l’accord électoral passé en novembre 2011 entre l...

…contrairement à ce que voudrait nous faire croire Denis Baupin. Au-delà, au moins cinq arguments justifient un tel choix : notre indépendance énergétique ; l’excellence de la filière industrielle ; l’emploi, avec 400 000 salariés directs et indirects ; la compétitivité de nos entreprises ; le pouvoir d’achat des ménages, puisque le coût du ki...

…surtout, l’atout que représente le nucléaire en matière environnementale, pour atteindre les objectifs fixés par la COP21. Dans les quinze prochaines années, nous le savons, la demande mondiale en énergie va croître inéluctablement de plus de 50 %. Cette progression, si elle est alimentée par le recours aux énergies fossiles, entraînera une a...

Or les conséquences environnementales de cette décision sont catastrophiques et sans appel : elle a contribué à l’augmentation massive des émissions de CO2 comme de microparticules outre-Rhin.

Ainsi, par leur parti pris contre la filière nucléaire, les Verts, qui prétendent s’ériger en seuls défenseurs de l’environnement, se sont paradoxalement transformés en un parti pro-charbon, un parti pro-pétrole, un parti anti-COP21 !

Ce n’est pas la conception que le groupe Les Républicains se fait de la protection de l’environnement ni surtout de l’intérêt national.

Nous espérons donc, monsieur le secrétaire d’État, que vous saurez nous rassurer quant à l’avenir de la filière nucléaire française, de ses principaux acteurs et de ses emplois.