Les amendements de Bernard Accoyer pour ce dossier

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Monsieur le président, mes chers collègues, cette proposition de résolution du groupe écologiste tendant à la création d’une commission d’enquête relative à la filière nucléaire appelle plusieurs remarques. La filière nucléaire a apporté des avantages considérables à notre pays. Elle contribue essentiellement à notre indépendance énergétique.

Or le XXe siècle est confronté à un défi environnemental et à un défi énergétique sans précédents. Dans les quinze ans qui viennent, la demande mondiale en énergie va croître inéluctablement de plus de 50 %. La France se devant de garantir son indépendance énergétique, le choix du nucléaire a toujours fait consensus entre tous les Présidents de...

Si l’on ne veut pas du nucléaire ou des gaz de schiste, nous aurons, chers collègues, le pétrole et le charbon !

En outre, la filière nucléaire garantit une énergie meilleur marché pour les particuliers et pour les entreprises : le prix français de l’électricité est inférieur de 40 % à la moyenne européenne. C’est autant de pouvoir d’achat en plus pour nos compatriotes ; c’est aussi l’un de nos derniers avantages en matière de compétitivité. La filière n...

Elle est sécurisée, comme l’ont démontré les audits de sécurité réalisés après l’accident de Fukushima sous l’égide de l’Autorité de sûreté nucléaire. Cette filière emploie 120 000 personnes, 400 000 si l’on prend en compte les emplois induits et indirects. Mes chers collègues, notre filière nucléaire ne doit pas être l’otage d’accords élector...

Promouvoir la filière nucléaire française, c’était une des raisons du déplacement de Jean-Marc Ayrault et d’Arnaud Montebourg en Chine. Le Gouvernement se prépare d’ailleurs à porter de quarante à cinquante ans la durée de vie des centrales nucléaires françaises. Dès lors, comment comprendre le double langage du Gouvernement et de certains soci...

Déjà, en 1997, le réacteur expérimental Superphénix avait été sacrifié par Lionel Jospin sur l’autel de son alliance avec les Verts. Il nous aurait pourtant donné vingt-cinq années d’avance dans le domaine énergétique.

Nous voudrions savoir, monsieur le ministre, où en est le démantèlement de ce surgénérateur, loin d’être achevé, et quel en sera le coût définitif.

Demain, la centrale de Fessenheim risque d’être sacrifiée sur le même autel de l’accord électoral passé entre les Verts et le parti socialiste. Son démantèlement serait une décision dogmatique.

Avec mes collègues Michel Sordi et Hervé Mariton, nous avons déposé une proposition de commission d’enquête sur les conséquences énergétiques, environnementales, économiques, financières et sociales d’un démantèlement de la centrale de Fessenheim, annoncé par François Hollande.

La commission d’enquête proposée aujourd’hui intègre dans son champ d’investigation la question des coûts d’un démantèlement de la centrale.

Elle devra répondre à plusieurs questions. Quelles seraient les conséquences environnementales d’un démantèlement, préfigurant une remise en cause profonde de la filière nucléaire ? Plus précisément, faudrait-il recourir à une énergie importée, produite à base d’énergies fossiles émettrices de gaz à effet de serre, pour répondre aux besoins de ...

Nous redoutons que les auditions des personnalités et des représentants d’institutions ne débouchent que sur un rapport à charge, qui s’en prendrait de façon dogmatique à l’un de nos fleurons nationaux !