Les amendements de Bernard Perrut pour ce dossier

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Mes chers collègues, nous nous sommes déjà exprimés en commission et ici, au cours de la discussion générale mais, à voir les débats de ce soir, je me demande quelle image nous donnons à nos concitoyens qui nous regardent. À l’heure où la situation de l’emploi est très préoccupante, où des hommes et des femmes sont confrontés à des difficultés ...

Nous pouvons en douter. Nous allons droit dans le mur si nous n’évoluons pas, si nous ne prenons pas des mesures utiles et si nous en restons au débat tel qu’il se tient depuis le début de l’après-midi.

Madame la ministre, lors de votre intervention à cette tribune, vous avez fait un diagnostic lucide, évoquant le chômage de masse, la montée des inégalités et la précarité. Triste réalité, en effet ! Face aux conservatismes, avez-vous dit, il faut de l’exigence. Vous avez raison, mais je crains que vous ne puissiez pas apporter la visibilité et...

…qui s’exprime dans la rue de manière de plus en plus violente – ce qui n’est d’ailleurs pas tolérable. Nul ne peut contester que notre marché du travail est marqué par la rigidité et les contraintes, et qu’il doit évoluer. Comment ignorer les pays qui ont osé des réformes courageuses, génératrices de croissance et d’emplois ? Alors, pourquoi ...

Je ne peux enfin séparer la jeunesse de la question de l’apprentissage. Même si le nombre d’apprentis remonte petit à petit, après avoir drastiquement chuté ces dernières années, il y a encore beaucoup à faire. La première version de votre texte, madame la ministre, allait dans le bon sens : passer d’un régime d’autorisation à un régime de décl...

La négociation d’entreprise ou de branche, le relèvement des seuils sociaux, la réforme de la fiscalité du capital, l’allégement des charges, des contraintes et des normes sont autant de priorités.

Voulons-nous améliorer la compétitivité des entreprises ou rester attachés à un système usé jusqu’à la corde qui génère la précarité ?

Voilà pourquoi votre responsabilité, madame la ministre, et celle du Gouvernement, est immense, car il n’y aurait rien de pire que l’immobilisme. Ce serait un très grave échec pour vous-mêmes, pour nous-mêmes et pour la France.