Les amendements de Bruno Le Roux pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre des affaires étrangères et du développement international, mes chers collègues, je porte aujourd’hui avec humilité et gravité la parole de mon groupe à l’occasion de l’examen par notre assemblée de cette proposition de résolution portant sur la reconnaissance de l’État de Palestine. Avec humilité, pa...

Pourquoi ce qui est possible autour de nous, l’union pour la paix, serait si difficile chez nous ? L’objet de notre débat aujourd’hui, de notre vote mardi, ce n’est pas un débat de politique intérieure. Ce n’est pas de satisfaire les uns ou de mettre en difficulté les autres.

L’enjeu de ce débat, l’enjeu de ce vote, c’est de peser ensemble, d’oeuvrer ensemble à la paix dans cette région.

Nous sommes la France, notre voix porte dans le monde. Il est nécessaire que nous nous exprimions. Cette initiative française se veut donc également une réponse à la situation de blocage que connaît le processus de paix, depuis les accords d’Oslo. En différer l’initiative et l’adoption ne servirait à rien, si ce n’est à renoncer à peser pour qu...

Beaucoup s’accordent à penser qu’une troisième Intifada est en germe. Le conflit est en train de prendre un caractère religieux. Les extrémismes prennent le dessus. La situation risque de devenir incontrôlable, et reste de toute manière explosive. Tout doit être fait pour enrayer cette escalade et éviter que les radicaux, les extrémistes, les t...

Les responsables politiques palestiniens et israéliens doivent prendre leurs responsabilités. La fuite en avant dans la violence et l’annexion des territoires ne sont plus possibles : la communauté internationale doit le dire, le répéter, le marteler avec force et sans cesse.

Ce que nous disons, en définitive, à travers ce texte, est que la reconnaissance de l’État de Palestine est un facteur de paix dans la région. Elle en est même une condition indispensable. Ce que nous disons encore est que la paix est inconcevable sans une reconnaissance mutuelle, donc une pleine reconnaissance de l’État d’Israël par toutes les...

Ce que nous disons également est que cet État palestinien doit être viable, précisément pour ne pas compromettre les chances de paix et de paix durable. La paix, c’est la meilleure garantie de la sécurité pour chacun. En invitant le gouvernement français à reconnaître l’État palestinien, c’est toute la France que nous souhaitons mobiliser pour...

…la France doit, en effet, redire son attachement à la paix et récuser toutes les manipulations de ce conflit sur notre territoire national.

Je le dis avec force : il n’y a pas d’importation possible de ce conflit sur notre sol.

Nous devons le récuser fermement et ne jamais accepter comme explication possible à nos difficultés l’évocation même du conflit israélo-arabe. Depuis trop longtemps, on attribue à ce conflit israélo-palestinien, un caractère symbolique, sans même prendre la peine de dire de quel symbole il s’agit. On lui attribue un caractère emblématique, sac...

Et rien ne doit venir le confondre avec les difficultés que connaît aujourd’hui notre République. Dans notre pays, l’antisémitisme est français. Il puise sa source dans notre propre culture, dans ce qu’elle a de misérable, d’abject et d’odieux. L’antisémitisme dont on peut constater la recrudescence n’est pas alimenté par les événements du Pro...

La lutte acharnée que nous menons, que nous devons tous mener contre l’antisémitisme, contre l’islamophobie et contre le racisme, se joue en France et pas au Moyen-Orient.

Vous connaissez notre engagement en la matière. Vous savez que notre volonté sans faille ne faiblira pas. Mes chers collègues, c’est parce que nous serons clairs sur le plan international que nous pourrons être fermes sur le plan national.

Je le répète, cette proposition de résolution exprime une seule chose : deux peuples, qui aujourd’hui vivent dos à dos, doivent apprendre à vivre côte à côte. La reconnaissance d’un État palestinien doit permettre de nous placer dans cette perspective. Je souhaite qu’à l’issue de notre vote, mes chers collègues, le Gouvernement s’engage rapide...

Je souhaite, mes chers collègues, qu’à partir de la voix du Parlement français vienne, enfin, dans cette région le temps des faiseurs de paix !