Les amendements de Catherine Lemorton pour ce dossier

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Je comprends M. Chassaigne : au fond, si M. Le Guen a tenu les propos qu’on lui prête, il a aussi remis en cause ma propre appréciation sur les amendements déposés.

Cela voudrait dire, en somme, que j’ai laissé passer des amendements qui n’ont aucun rapport avec le projet de loi : ces propos me semblent donc étonnants.

Monsieur le président, madame la ministre, madame la secrétaire d’État, madame la présidente de la commission des affaires économiques, madame la présidente de la Délégation aux droits des femmes, monsieur le rapporteur, chers collègues, j’aimerais, avant toute chose, dire un mot de ce qui s’est passé ce matin dans certaines permanences, et not...

Est-ce une raison pour s’emparer de documents essentiels à leur travail ? Je le dis et je le répète, à l’adresse de ces personnes : « Arrêtez avec ces méthodes d’intimidation : elles ne m’intimident pas ».

Lorsque Jean-Jacques Rousseau évoque le travail dans l’Émile, il définit le travail comme un devoir indispensable pour s’intégrer dans le corps social. « Les mains travaillent au profit de l’esprit. », écrit-il. Ce devoir de travailler pour faire société suppose qu’il y ait du travail pour chacune et chacun. C’est ce défi que les gouvernements ...

…le socialiste Arthur Groussier, fondateur de l’alliance communiste révolutionnaire qui, en 1896, proposa la codification des lois ouvrières, mais aussi René Viviani, lui aussi socialiste, qui fut le premier titulaire du ministère du travail et de la prévoyance sociale et donc, en quelque sorte, votre prédécesseur, madame la ministre.

J’ai exprimé mes réticences sur la méthode employée qui, je le crois, a heurté beaucoup de monde ; mes réticences, aussi, quant à certains éléments de fond de ce texte. Cependant, je déplore les contre-vérités proférées par certains, les erreurs d’appréciation commises par d’autres, qui ne font pas un effort suffisant pour s’intéresser au détai...

Il y en a dans tous les camps ! En considération de l’importance du travail déjà réalisé, qui va se poursuivre aujourd’hui dans l’hémicycle, j’espère que nous aurons toutes et tous à coeur de dialoguer au même niveau d’information et d’objectivité sur les différents points. Je me félicite de la qualité des débats en commission des affaires so...

Je n’oublie pas non plus les débats qui ont eu lieu dans les autres commissions saisies de ce texte, et je salue les différents rapporteurs pour leur travail : Yves Blein pour les affaires économiques, Philip Cordery pour les affaires européennes, Monique Orphé pour la Délégation aux outre-mers, Catherine Coutelle et Marie-Noëlle Battistel pour...

Les débats ont été riches et de bonne tenue. Je remercie les membres de la majorité, mais aussi ceux de l’opposition

qui ont échangé pendant près de vingt-sept heures. Tous les parlementaires présents ont pu s’exprimer sur les 1 054 amendements qui n’ont pas été retenus par la commission.

Je ne reviendrai pas sur les nombreuses avancées apportées en commission, certains l’ont fait avant moi. Jean Jacques Rousseau,

dans Du contrat social, montrait que le travail est un élément fondamental qui permet la liberté du citoyen, l’existence de la propriété privée et qu’il constitue l’un des fondements de la société civile. Il pensait que la manière d’investir le bien commun était le travail, si tant est, je le répète, qu’il y en ait pour tout le monde, mais pas...

Plus largement, pour que le travail soit un élément d’émancipation et non d’aliénation, qu’il ne soit pas servitude, pour que cette loi réponde aux attentes, il faut qu’elle s’inscrive dans la logique définie par Rousseau : « Comme elles sont issues de la volonté générale, les lois sont nécessairement favorables à l’utilité commune ». C’est en ...