Les amendements de Catherine Lemorton pour ce dossier

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À ce stade du débat, soit l'on méprise, soit l'on répond ; je répondrai puisque nous menons un débat républicain.

Ne pensez pas, monsieur Jacob, qu'empêcher une personne de se soigner, fût-elle en situation irrégulière sur notre territoire, soit sans danger pour le reste de la population.

Je tiens à rétablir la vérité car on a tronqué mes propos. Quand je dis qu'on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, c'est la vérité ; mais, une fois qu'une personne est sur notre territoire, qu'en fait-on si elle est malade ?

Vous parlez d'une demande d'entente préalable. Mme la ministre a fort justement donné l'exemple du diabète insulino-dépendant. Elle a cependant fait preuve d'un certain optimisme car, lorsqu'un diabétique ne se pique pas régulièrement à l'insuline, au bout de quarante-huit heures il n'est généralement plus de ce monde. Alors, quand vous dites q...

Laissez-moi développer mon argumentaire, monsieur Goasguen ! Lorsqu'on diagnostique une hépatite B, une hépatite C ou une tuberculose multirésistante, cela entraîne des soins coûteux. Cela étant posé, qu'est-ce qu'on fait ?

Et comme les soins sont coûteux, on ne donne pas l'accord pour les soigner ? Mais il serait extrêmement dangereux de ne pas soigner ces gens. Vous voulez que nos enfants attrapent une tuberculose multirésistante ? Tout cela pour vous dire que, dans ces cas, la demande d'entente préalable est ridicule !

Vous êtes en train de vous contredire. À partir du moment où quelqu'un arrive à l'hôpital et où l'on diagnostique une maladie, on le soigne. Si vous empêchez les gens d'accéder au système ambulatoire, vous ne ferez qu'accentuer l'augmentation des soins à l'hôpital. Voilà où mène votre logique ! Aujourd'hui, nous savons que les gens qui arriven...

C'est pourtant ce que l'on entend de votre côté D'ailleurs, j'ai vu que vous opiniez du chef en écoutant les propos de M. Collard. Vous sembliez être d'accord avec lui, ce qui m'embête un peu.

Quand on parle du diagnostic de maladies graves, monsieur Tian, vous faites un parallèle avec le Moyen Âge. Je comprends pourquoi nous ne nous entendons pas : vous n'êtes pas du même siècle que nous ! (Rires sur divers bancs.) Oui, il y a des maladies qui ressurgissent, alors qu'elles devraient avoir disparu, comme la rougeole et la tuberculose...