Les amendements de Charles de Courson pour ce dossier

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Mes chers collègues, c'est avec une certaine émotion que je prends la parole ce soir. Je me suis occupé de « mon » crédit immobilier pendant plus de vingt ans. Au sein du mouvement, je faisais partie des mencheviks, qui pensaient qu'il fallait adosser l'organisation au 1 % logement pour alimenter les petites banques qui formaient le mouvement ...

Voilà l'origine telle que je l'ai vécue, monsieur le ministre. J'ai été de ceux qui ont défendu la thèse inverse. Contrairement à ce que vous avez dit, il n'y a pas de sinistre. Les 33 milliards de prêts ne sont pas sinistrés, les ressources financières qui les ont financés n'ont pas créé de déficit. La valeur actualisée des actifs et des pass...

Il faut aider les personnes modestes à accéder à la propriété. Contrairement à ce que croient les technocrates qui n'ont jamais vécu, qui ne connaissent pas les réalités sociales, c'est possible ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Savez-vous que le taux de chute dans les SACICAP était d'environ 2 %, bien plus faible que celui que connaissent les banques de droit commun ? Si nous obtenions de tels résultats, c'est que nos équipes étaient attentives à ne pas prêter dans n'importe quelles conditions, comme le faisaient les banques à l'époque où il y avait une forte hausse. ...

Que faut-il faire maintenant ? D'abord, vendre les cinq filiales, qui emploient 500 personnes. Ensuite, placer les 33 milliards de prêts dans une structure de cantonnement qui, non seulement ne coûtera rien à l'État, mais lui rapportera 1 à 2 milliards dans les dix ans qui viennent.

Enfin, récupérer une bonne partie des équipes il reste 2 000 personnes pour refaire une banque adossée à la Banque postale vous l'avez citée. Les autres banques auront tout intérêt à figurer dans le tour de table et à assurer la liquidité, tout simplement par les fonds d'épargne de la Caisse des dépôts et consignations. Voilà le schéma ! ...