Les amendements de Charles de Courson pour ce dossier

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Monsieur le ministre des finances et des comptes publics, le groupe de l’Union de démocrates et indépendants a décidé de vous décerner le titre de grand prestidigitateur des finances publiques.

En effet, vous avez réussi à faire disparaître de la dette publique de l’État, au sens du Traité de Maastricht, 22,5 milliards d’euros, soit l’équivalent de 1 % de la richesse nationale.

Par quel tour de passe-passe, mes chers collègues, le ministre a-t-il réussi, en 2015, à limiter la croissance de la dette publique de l’État à 50 milliards d’euros alors que le besoin de financement de l’État était de 71,3 milliards d’euros ? C’est très simple : en émettant massivement des titres à des taux d’intérêt supérieurs aux taux du mar...

Mais, en agissant ainsi, monsieur le ministre, vous allez aggraver les charges d’intérêts de la dette de l’État pour les années à venir. Merci, monsieur le grand prestidigitateur des finances publiques, pour vos successeurs !

Aurez-vous le même talent lorsqu’il s’agira d’expliquer comment financer, dès le budget 2016, l’ensemble des dépenses publiques nouvelles accumulées de mois en mois ?

Dans son rapport relatif au programme de stabilité, notre rapporteure générale Valérie Rabault estime cet ensemble de dépenses à 4 milliards dès 2016, 7 milliards en 2017 et 10 milliards en 2018. Et c’était sans compter l’annonce par le Président de la République d’une nouvelle baisse de l’impôt sur le revenu des ménages. Monsieur le ministre,...

Deuxièmement, l’accumulation des dépenses publiques nouvelles, voire des baisses d’impôts, traduit-elle le renoncement du Gouvernement à réduire le déficit des finances publiques sous 3 % du produit intérieur brut, en contradiction avec nos engagements européens ?