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Motion de censure


Les interventions de Christian Jacob


Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier

78 interventions trouvées.

… spectateur dans un pays pourtant au bord de l’explosion sociale et économique ! ll est pris en étau entre, d’une part, les Français qui travaillent et qui ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts, les demandeurs d’emplois qui se désespèrent d’être sur le carreau et, d’autre part, ceux qui profitent d’un système d’assistanat complè...

… en face de salariés modestes ou de petits retraités qui, eux, s’acquittent chaque mois d’une mutuelle. On ne peut plus tolérer non plus la dérive infernale des dépenses de l’aide médicale d’État qui vont atteindre 900 millions. Qui peut encore accepter qu’un clandestin bénéficie de soins illimités gratuits sans rien payer ?

Cette politique globale qui privilégie l’assistanat sur la solidarité nationale est d’autant plus exaspérante que vous venez de rompre avec un pilier de notre politique familiale : l’universalité des allocations familiales. Ce qui nous différencie profondément, c’est que nous pensons qu’il n’y a pas d’un côté des enfants de riches et, de l’aut...

Car tous les parents font des sacrifices pour élever leurs enfants, ces enfants que vous stigmatisez et qui paieront demain les retraites des actifs d’aujourd’hui. Il est grand temps, Monsieur le Premier ministre, que vous preniez la mesure de l’exaspération de nos concitoyens, l’exaspération des familles de France !

Mais nous ne nous faisons malheureusement aucune illusion : vous n’avez plus les moyens de gouverner. Telle est la réalité. Ce recours abusif au 49-3 est en quelque sorte le troisième acte de votre effacement politique. Il y avait eu le vote de confiance étriqué de septembre. II y a eu le premier 49-3. Il y a maintenant ce second 49-3 décidé d...

… dont les amendements n’ont pas été débattus en commission alors que, pour certains d’entre eux, il s’agit d’amendements de fond qui changent complètement sa nature. Non seulement vous mentez en prétendant que les amendements du Gouvernement sont des amendements de forme mais, plus grave, vous violez notre Constitution modifiée en 2008. On s...

Au point où en est la France, c’est le meilleur service qu’on pourrait lui rendre. Vous êtes déjà minoritaire dans le pays ; vous l’êtes, de fait, aujourd’hui, dans cette assemblée. Vous allez, en recourant à l’article 49, alinéa 3, solliciter encore quelques mois de plus de vos bourreaux. Ils vous les accorderont car, en vous sauvant, ils se ...

Monsieur le Premier ministre, il y a moins d’un an, vous avez été nommé à Matignon après la débâcle de votre camp aux élections municipales. Vous succédiez à Jean-Marc Ayrault. Vous le disiez usé, mais lui a pu jusqu’au bout compter sur la confiance de sa majorité.

Monsieur le Premier ministre, le triste épisode parlementaire que nous vivons est une nouvelle étape, sans doute d’ailleurs l’avant-dernière, de votre affaiblissement politique, car votre bail à Matignon est une succession de faux pas parlementaires. Votre orgueil dut-il en souffrir, permettez-moi de vous rappeler la succession de ces faux pas ...

Le Président de la République a dit lui-même, excusez du peu, que ce n’était pas la loi du siècle. Or vous vous y accrochez comme si votre survie gouvernementale en dépendait ! En pur communicant que vous êtes, vous avez voulu en faire pour vous-même un brevet de réformisme, un brevet de bon élève de la social-démocratie. Mais vous n’obtiendrez...

Vous ne pourrez en effet utiliser le 49-3 qu’une fois au cours de la session : vous n’êtes donc pas à la veille de faire adopter définitivement ce texte. D’ores et déjà, nous vous mettons en garde contre de basses manoeuvres parlementaires qui consisteraient – si vous êtes encore là – à présenter le projet de loi Macron en session extraordinair...

Tout cela n’est pas très glorieux. Vous auriez pu tomber sur une grande réforme, sur un budget de baisse des impôts pour redonner confiance aux Français qui travaillent dur et que vous considérez comme des vaches à lait ;…

… vous auriez pu tomber sur une réforme du marché du travail ; vous auriez pu tomber sur une réforme des retraites ou sur l’abrogation des 35 heures… Mais non, vous tombez sur la petite loi Macron, cette loi qui se situe entre pas grand-chose et rien du tout.

Vous tombez sur un texte issu d’un robinet d’eau tiède qui a coulé pendant trois semaines, week-end compris. Pensez-vous sincèrement que faire travailler les commerçants douze dimanches par an, libéraliser les trajets en autocar ou encore organiser des déserts notariaux soit à la hauteur des enjeux du pays ? Pensez-vous vraiment que les petite...

Les jours fériés ainsi remplacés pourraient être le lundi de Pâques, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, L’Assomption, la Toussaint.

Tout cela a-t-il quelque chose à voir avec la croissance ? Bien évidemment non. Cette initiative malheureuse porte en elle les risques d’une surenchère que vous seriez bien inspiré de combattre autant dans vos actes que dans vos discours parce que votre ministre avait la possibilité de mettre son veto sur cet amendement et qu’il ne l’a pas fait...

et qui ne supporte plus ses reniements. C’est l’histoire d’un rendez-vous manqué entre l’exécutif et sa majorité.

C’est l’histoire d’un quinquennat manqué, l’histoire de trois années perdues. En décidant de recourir à l’article 49-3 non seulement vous humiliez vos troupes, mais vous actez que sous Hollande et VaIls, la France reste inerte et passive.

Monsieur le Premier ministre, on a pu pardonner à Michel Rocard, à Édith Cresson ou encore à Pierre Bérégovoy d’utiliser l’article 49-3. Mais pour vous, c’est impardonnable. Quand on a 340 députés de gauche à disposition, quand on est un chef respecté et écouté, on s’évite une telle humiliation ! Le 49-3, c’est l’arme qu’utilisent les faibles, ...

La croissance est à l’arrêt depuis trois ans ; la France décroche dangereusement ; le chômage touche 3,5 millions de nos compatriotes ; les impôts asphyxient les entreprises, les classes moyennes et les familles, cibles de votre folie fiscale ; l’assistanat progresse parce que vous n’avez pas le courage de replacer le travail au coeur du pacte ...