Les amendements de Claude Goasguen pour ce dossier

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J'ai entendu, pendant très longtemps, des discours sur l'éducation nationale. Quel dénominateur commun ? Vous ne parlez jamais de l'éducation nationale à l'Assemblée nationale, sauf pendant les débats budgétaires. Vous comprendrez bien, monsieur le ministre délégué, que le ministre de l'éducation nationale ne nous ait pas donné quelques élément...

J'ai trouvé que les chiffres étaient gonflés : 60 000 ! J'attends toujours, d'ailleurs, une explication sur ce chiffre. Vous pourrez le vérifier : il n'existe pas, en l'état actuel des choses, de document, au ministère de l'éducation nationale, qui permette d'expliquer pourquoi c'est le chiffre de 60 000 postes, non celui de 55 000 ou celui de ...

Le ministre de l'éducation nationale a répondu ; il est venu dans cet hémicycle, pour une fois.

Non, je n'en ai pas pour trois secondes, car je voudrais quand même que le ministre de l'éducation nationale

Pourquoi donc ? Si vous voulez, nous demanderons une suspension de séance pour faire venir le ministre de l'éducation nationale, mais ce sera long.

C'est inadmissible ! M. Le Guen a parlé pendant plus de six minutes tout à l'heure. C'est deux poids, deux mesures !

Nous ne sommes pas à l'école ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Si vous voulez vraiment des incidents de séance, nous allons en faire ! Nous savons y faire aussi bien que vous ! Où vous croyez-vous ? Respectez un minimum les parlementaires !

L'AME est un thème extrêmement difficile, parce qu'il prête à confusion et en raison des passions qu'il suscite. C'est en outre une question qui, la plupart du temps, est assez mal posée, d'un côté comme de l'autre du spectre politique. Lorsque l'AME a été créée, il s'agissait de l'aligner sur la CMU, et donc de faire un panier universel de so...

Je rassure Mme Lemorton : le point 4 de mon rapport précise bien que je suis favorable au droit de timbre. Ce n'est pas la peine de fustiger l'immigration. Essayons d'aller plus loin, de voir si les caisses de sécurité sociale sont en mesure actuellement d'effectuer un vrai contrôle sur l'ouverture de l'AME, qui concerne à la fois les hôpitaux...

Le vrai problème posé par l'AME, c'est le mauvais contrôle que les caisses primaires de Sécurité sociale exercent sur la médecine de ville. Il suffit de s'intéresser aux caisses primaires de départements particulièrement prolifiques en matière d'AME ou de consulter certaines ordonnances très significatives pour comprendre qu'une réforme très pr...

L'aide médicale d'État paie mieux que la Sécurité sociale parce qu'elle relève d'un budget de l'État : voilà la vraie question. L'immigration n'est pas en cause mais plutôt la mauvaise gestion d'un système. (L'amendement n° 55 n'est pas adopté.)

Monsieur le ministre, lorsque nous avons voté la défiscalisation des heures supplémentaires, le débat portait alors sur les 35 heures. Nous avions décidé, peut-être à tort, de conserver le système antérieur en abondant très généreusement cette baisse horaire, qui nous coûte cette année la bagatelle de 22 milliards.

Si vous le voulez, je peux faire l'addition entre les 13 milliards initiaux et les 22 milliards d'aujourd'hui et calculer ce que cela a coûté à chaque Français. Je crois que la défiscalisation des heures supplémentaires est largement en dessous de l'addition. Ce dispositif avait été mis en oeuvre en quelque sorte pour compenser le soutien aux ...

Votre démarche n'est pas qualitative. Je vous rappelle que nous avons augmenté le salaire des enseignants exactement aux mêmes fins. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Vous pouvez vérifier que nous avons augmenté la rémunération des enseignants en début de carrière. C'est dans le même esprit que nous avons défiscalisé leurs heures supplémentaires. En supprimant la défiscalisation pour pouvoir recruter, vous choisissez une autre voie. Mais j'attends que le ministre de l'éducation nationale me dise comment il ...

J'attends impatiemment de voir le niveau des enseignants que vous allez recruter. Dans un premier temps, vous avez choisi de faire travailler moins et de frapper ceux qui travaillent plus. Dans l'éducation nationale, vous avez choisi le quantitatif par le bas alors que nous avions choisi le qualitatif par le haut. (Applaudissements sur les ban...