16 décembre 2014

Rapport N° 2441

de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation sur le projet de loi, adopté par le Sénat après engagement de la procédure accélérée, habilitant le Gouvernement à prendre les mesures relevant du domaine de la loi nécessaires pour assurer dans le droit interne le respect des principes du code mondial antidopage

Extrait

L'histoire du dopage semble indissociable de l'histoire des compétitions sportives.

En effet, les athlètes grecs consommaient déjà diverses variétés de champignons et des figues séchées pour améliorer leurs performances, tandis que le XIXe siècle a vu des substances comme la caféine, la cocaïne, la strychnine ou l'opium être utilisées par les sportifs à des fins de dopage (1). Toutefois, la lutte contre le dopage a changé de dimension lorsque, après la Seconde guerre mondiale, les sportifs se sont emparés des amphétamines qu'avaient expérimentées à grande échelle les forces armées.

Après de nombreux décès liés à ces substances, notamment celui, lors des Jeux olympiques de Rome en 1960, d'un cycliste danois, puis, lors du Tour de France de 1967, de Tom Simpson, le mouvement sportif international s'est saisi de la question.

Dès l'année suivante, dans le cadre des Jeux Olympiques de Grenoble, des contrôles ont été diligentés par le Comité...

Consulter le document complet sur le site de l'Assemblée

(version pdf)

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur ce rapport.

Inscription
ou
Connexion