18 mai 2017

Proposition de loi N° 4640

relative à la reconnaissance du travail forcé comme crime contre l'humanité et à la réparation des préjudices en résultant

écrite par Cécile Duflot
Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Extrait

Mesdames, Messieurs, Après l'âge de l'esclavage et alors que chacun se félicite de son abolition obtenue en 1848, s'ouvre un âge encore plus sombre et délibérément méconnu ou étouffé. C'est un esclavage d'un nouveau genre qui apparaît avec le travail forcé. À l'esclavage « privé » des colons et propriétaires succède un esclavage « public », organisé par l'État colonial lui-même.

À la déportation massive des esclaves succède une violente domination sur les populations des colonies par le travail forcé. Les populations indigènes sont requises comme main-d'oeuvre pour les chantiers de travaux publics et les concessions.

On est passé de l'esclavage colonial, tel que le décrit la loi Taubira, à la colonisation esclavagiste.

Ou pour le dire autrement, on est passé d'un esclavage monarchique à un esclavage républicain.

Certes, l'esclavage et le travail forcé diffèrent sur le papier : si l'esclave est une marchandise ou un outil de travail, le travail...

Consulter le document complet sur le site de l'Assemblée

(version pdf)

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette proposition de loi.

Inscription
ou
Connexion