Interventions sur "aidant"

71 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Le droit au répit des aidants est une mesure particulièrement importante destinée à éviter l’épuisement des proches qui aident leurs parents. Or comme je l’avais fait remarquer en première lecture, plusieurs associations nous ont fait part de leur scepticisme quant à son application, et nous partageons leurs préoccupations. Ainsi, le montant de l’APA, qui s’élève au maximum à 500 euros par an, est bien modeste pour les aida...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Je vais maintenir mon amendement car mon groupe y tient. Mais je pense effectivement que ce texte devrait permettre de faire progresser dans les mentalités le principe d’un accueil temporaire des personnes âgées en vue de libérer les aidants. Nous savons en effet tous que certaines familles en ont impérativement besoin : il serait donc dommage qu’elles ne puissent pas bénéficier d’une possibilité ouverte par la loi. J’espère donc que nous aurons l’occasion d’en reparler ultérieurement pour faire des gestes encore plus concrets.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Claireaux :

Dans les situations de crise, ce n’est pas d’un congé planifié quarante-huit heures à l’avance que l’aidant a besoin, mais d’une souplesse organisationnelle souvent immédiate. Cet amendement vise donc à permettre au proche aidant, en cas de dégradation soudaine de l’état de santé de la personne aidée ou de situation de crise nécessitant une action immédiate de sa part, de se rendre disponible immédiatement. Son adoption permettrait de limiter les appels aux pompiers et d’éviter les passages aux urgen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoëlle Huillier, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Monsieur le député, je comprends bien l’esprit de votre amendement et j’y souscris, au moins à titre personnel. Vous avez raison : dans les situations d’urgence, le préavis de quarante-huit heures exigé pour obtenir un congé de proche aidant ne peut être respecté. Dès lors, que se passe-t-il ? Le proche peut puiser dans ses congés annuels, prendre un congé sans solde, ou, compte tenu du fait que la situation qu’il vit peut aussi grandement le perturber, se mettre en congé maladie. En tout état de cause, il ne pourra se rendre à son travail. Je pense donc que votre amendement, monsieur le député, prend en compte la réalité des choses...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Claireaux :

L’article 37 tel qu’il figurait dans la version initiale du projet de loi permettait l’expérimentation de prestations de suppléance à domicile du proche aidant pouvant bénéficier à toute personne – qu’elle soit âgée, handicapée ou malade – ayant besoin d’une surveillance régulière assurée par des professionnels pouvant intervenir plusieurs jours consécutifs dans le cadre d’un dispositif partiel et dérogatoire aux règles relatives au temps de travail en service prestataire ou mandataire. Il s’agit d’un dispositif également connu sous le nom de baluchonna...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoëlle Huillier, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Le baluchonnage avait en effet été inscrit en première lecture à l’Assemblée nationale. Il a été retiré par le Sénat au motif qu’il entraînait un peu trop de dérogations au droit du travail. On peut néanmoins considérer qu’il constitue une vraie réponse pour les aidants et pour les personnes dépendantes à domicile. Vous proposez une expérimentation, mais nous n’en sommes plus à ce stade. Le baluchonnage existe déjà sur notre territoire : des régimes l’ont mis en oeuvre dans certains départements. Il me semble donc préférable d’évaluer cette pratique plutôt que de proposer une nouvelle expérimentation qui risquerait d’en retarder la généralisation. Lors de la d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Claireaux :

C’est tout de même un dispositif qui est très attendu par les familles et les aidants, qui souffrent et qui s’essoufflent au quotidien auprès des malades. Ce texte a d’abord été présenté par vous, madame la secrétaire d’État, et il a été voté par l’Assemblée nationale en première lecture. Je suis donc perplexe, je ne comprends pas bien ce revirement de situation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoëlle Huillier, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Déposé à titre personnel, cet amendement a le même objectif que celui de M. Lurton. Il vise à permettre aux établissements accueillant des personnes âgées et des adultes handicapés de proposer à leurs proches aidants un hébergement temporaire type séjour de vacances. La mise en place de ce dispositif est aujourd’hui soumise à autorisation dans le cadre de la procédure d’appel à projets. Or, le public accueilli dans ces structures réside en dehors du territoire d’implantation de l’établissement et n’est donc pas recensé dans les schémas de planification qui servent de fondement aux appels à projets. Cette sit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Mon amendement vient d’être très bien défendu par Mme la rapporteure. Son adoption permettrait à des personnes âgées ou handicapées de partir en vacances avec leurs proches aidants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

...exte est positif pour les personnes en perte d’autonomie et pour leur entourage. Je pense notamment aux mesures concernant le droit des personnes âgées à définir leur projet de vie, aux dispositions favorisant le maintien à domicile, grâce notamment à la revalorisation de l’allocation personnalisée d’autonomie, aux différentes mesures de prévention et à la reconnaissance du rôle et des droits des aidants, avec notamment la création d’un droit au répit – toutefois perfectible. En dépit de ces avancées indiscutables, nous continuons de déplorer l’insuffisance des moyens financiers consacrés à la mise en oeuvre du projet de loi : à peine 654 millions d’euros. Ce n’est pas à la hauteur du défi ! De ce fait, le texte passe à côté d’une question centrale pour nos concitoyens, et qui s’accentuera dans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérengère Poletti :

...ujets étant tout de même très complexes – je songe par exemple à la problématique relative à la tarification EHPAD ou aux services à domicile. Ce sont des sujets très conflictuels que je connais un peu et je vous remercie donc pour la façon dont vous les avez abordés. S’agissant maintenant de notre vote, nous avons dit dès le début de la discussion que ce texte présente des avancées – l’aide aux aidants, notamment, constitue indéniablement sa partie la plus intéressante mais je pense aussi au déplafonnement de l’APA et à la possibilité pour les personnes les plus dépendantes d’avoir moins de reste à charge. Il n’en reste pas moins dommage que nous n’ayons pas avancé s’agissant du financement global de la dépendance. Vous nous avez reproché de ne pas l’avoir fait lorsque nous étions au pouvoir,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Jacquat :

L’article 35 est le premier d’une série de trois – les articles 35, 36 et 37 – qui, dans le cadre du chapitre III de ce projet de loi, visent à soutenir et à valoriser les aidants. Bérengère Poletti et moi-même souscrivons à cette démarche : avec l’augmentation des cas de maladies neurodégénératives, dont la maladie d’Alzheimer, les aidants, quelle que soit leur origine – professionnelle, familiale ou autre – sont de plus en plus sollicités et confrontés à une fatigue physique et psychique. Leur soutien et leur valorisation sont depuis des années une revendication des ass...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Guittet :

...justifie la mobilisation des ressources de l’État, mais également de toutes les composantes de la société : chaque citoyen connaît dans son entourage une ou plusieurs personnes en perte d’autonomie, et nul n’ignore ce que cela représente en termes de prise en charge sociale, familiale et financière. Je me réjouis avec les associations que ce texte aborde le soutien et la valorisation des proches aidants. Certes, cela a un coût, mais il faut se garder d’associer systématiquement la dépendance et le handicap à un coût : c’est à la fois un choix politique que nous devons faire et une question de solidarité. Permettre aux aidants d’obtenir du répit, d’être valorisés, voire leur ouvrir, dans un texte ultérieur, des avantages sur le plan social et fiscal, me semble important pour toutes ces familles ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Delaunay :

Nous sommes, avec ces trois articles, au coeur de la fraternité et, si j’ose dire, des multiples splendeurs de la politique de l’âge. Le rôle d’aidant est la quintessence même de la fraternité. Si le mot est relativement nouveau, la fonction ne l’est pas, loin de là. Elle se développe souvent dans la complexité - mais aussi dans la passion - des relations familiales. Pour autant, et malgré leur nombre, il n’était pas question de donner un statut à ces aidants. Car sinon pourquoi ne pas donner aussi un statut d’aidant aux parents ? Ce ne serait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

En l’absence de mes collègues Nilor, Azerot et Serville, qui ne pourront pas défendre leur amendement no 589, je voudrais appeler l’attention de Mme la secrétaire d’État chargée de la famille, des personnes âgées et de l’autonomie sur les remarques qu’ils formulent concernant la définition des proches aidants par ces articles. Mes collègues se félicitent qu’une telle définition figure dans le code de l’action sociale et des familles, mais ils souhaiteraient qu’elle ne se réduise pas aux seuls aidants familiaux, et qu’elle puisse s’étendre à la personne qui apporte une aide à la personne âgée, de manière régulière et à titre non professionnel et gracieux. En outremer, surtout dans les zones rurales, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Nous avons déjà évoqué cet amendement lors de la discussion des articles précédents. J’observe qu’il a été déposé par de nombreux députés, toutes tendances confondues : c’est la preuve qu’il existe un problème. En effet, le texte fait exclusivement référence au proche aidant, ce qui conduit à ignorer totalement la personne de l’aidant familial, alors même que les aidants familiaux représentent 80 % des aidants. Cet amendement vise donc à réintroduire le terme d’aidant familial dans la définition des aidants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Jacquat :

Avant de nous prononcer, nous serions très heureux d’avoir connaissance de l’amendement du Gouvernement. Cela étant, on peut penser que la montée en charge du dispositif sera extrêmement rapide. En effet, il existait jusqu’à présent, au bénéfice des aidants, des accueils de jour et des séjours temporaires, mais cela coûtait extrêmement cher et les aides étaient très peu nombreuses.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Jacquat :

Je sais bien que nous célébrons le soixante-dixième anniversaire de la Libération de la France et que l’on parle beaucoup, actuellement, des « alliés », mais c’est la première fois que ce mot apparaît dans le domaine des aidants. Ne pourrait-on employer un autre mot ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Guittet :

Les associations ont beaucoup apprécié le fait que l’on définisse les « proches aidants ». En revanche, la définition est restrictive dans la mesure où elle ne fait état que des « actes ou activités » de la vie quotidienne, ce qui suggère que l’on ne s’intéresse qu’à la dimension matérielle. Cet amendement vise donc à ajouter une référence au soutien psychologique si important pour les personnes dépendantes et souvent isolées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Pinville, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Nous avons déjà discuté de cet amendement en commission. Ma position n’a pas changé depuis lors. En introduisant des termes à mon sens trop précis, nous risquons d’exclure de la définition du proche aidant un certain nombre de situations. Avis défavorable.