Interventions sur "syrie"

15 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...ministres, mesdames les présidentes de commission, chers collègues, jeudi 18 septembre, le Président de la République a donc annoncé la décision de la France d’engager les forces aériennes françaises dans la coalition internationale qui combat l’État islamique en Irak et au Levant. Sur la forme, je tiens à rappeler – comme je l’ai fait lors de précédents débats sur l’intervention au Mali, sur la Syrie, ou encore lors de l’opération en République Centrafricaine – que les écologistes souhaitent toujours que l’engagement des forces armées françaises soit précédé d’un vote. D’ailleurs, en 1991, avant l’engagement de la France dans la coalition qui allait libérer le Koweït envahi par l’Irak, le Président de la République de l’époque, François Mitterrand, avait demandé au gouvernement d’organiser u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

L’État islamique en Irak et au Levant est en passe de devenir l’une des organisations les plus riches et les plus puissantes du terrorisme international. Il a pris Mossoul, la deuxième ville irakienne, a capté des armements lourds, s’est accaparé des puits de pétrole au nord de l’Irak et au nord-est de la Syrie, et prélève l’impôt dans les régions qu’il administre. Selon certaines sources, son trésor de guerre s’élève aujourd’hui à plus de 2 milliards de dollars. L’État islamique en Irak et au Levant, l’EIIL, est d’abord et avant tout un danger pour les populations civiles d’Irak et de Syrie. À ce sujet, monsieur le Premier ministre, nous avons entendu vos propos sur les réfugiés et nous invitons les v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

...le des membres de la coalition internationale rassemblée par le Secrétariat d’État américain. L’heure n’est plus aux rancunes ni aux faux-semblants. Nous devons à tout prix stopper la progression des combattants du djihadisme international, annihiler leurs capacités de nuire, par tous les moyens, y compris psychologiques : les nommer sous le vocable Daech pour tenter de les couper de leurs bases syriennes en est un. L’État islamique est politiquement un leurre destiné à figurer l’affrontement avec les pays occidentaux, une provocation dont l’objet est de faire croire à un illusoire pied d’égalité dans la belligérance : un État se confronte à d’autres États. En outre, l’État islamique est juridiquement un oxymore : « l’État islamique » n’existe pas en tant que tel. Premièrement, parce que la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...nt, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, mes chers collègues, je voudrais tout d’abord exprimer la solidarité des députés du Front de gauche envers les otages français Hervé Gourdel et Serge Lazarevic – qui vivent des heures terribles aux mains de fanatiques sans foi ni loi – ainsi qu’envers leur famille. Daech, cette créature monstrueuse qui sévit aujourd’hui de la Syrie à l’Irak, n’est pas un phénomène spontané. Daech a une histoire dont les racines sont ancrées dans la situation de chaos provoquée par l’intervention américaine de 2003. Depuis la guerre en Afghanistan, les foyers du terrorisme se sont multipliés. Daech est le fruit de la politique occidentale néocolonialiste dans cette région. Ruse de l’histoire, les tenants de l’actuelle intervention militair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, chers collègues, il y a maintenant un an – le 4 septembre 2013 – nous nous réunissions ici même pour débattre de la Syrie. Comme aujourd’hui, chaque groupe politique avait pu s’exprimer et j’avais, au nom des députés socialistes, républicains et citoyens, affirmé que la situation dans ce pays portait en germe de nouvelles menaces pour la sécurité collective. J’aurais alors voulu être dans l’erreur ! Certes, depuis, l’arsenal chimique du régime de Bachar Al-Assad a été démantelé sous la pression internationale, nota...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...des convois humanitaires en direction des réfugiés. Nous nous félicitons qu’elle continue de procéder à la formation et à la livraison d’armes auprès des combattants kurdes, les peshmergas, et auprès de l’armée irakienne, aussi longtemps que nécessaire. Nous souhaitons aussi que la mobilisation autour de toutes les minorités chassées et pourchassées se poursuive – chrétiens d’Orient, arméniens de Syrie, yézidis, chiites, turkmènes et shabaks, kakais et mandéens sabéens. Tous doivent savoir notre soutien ; après avoir cité leur nom ici, nous devons agir et mobiliser la communauté internationale pour protéger leur avenir, empêcher leur massacre et éviter les exodes qui ont lieu aujourd’hui.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...onné par la France à son intervention dans le cadre de cette coalition. Mujao, AQMI, Boko Haram, Ansar al-Charia, Al Shabaab, AQPA, Jabhat al-Nosra, Daech : ces appellations, mises bout à bout, constituent un axe djihadiste qui pourrait faire vaciller la sécurité de millions de kilomètres carrés, du Mali à l’Irak en passant par le Niger, le Nigeria, la Libye, l’Égypte, la Tunisie, le Yémen et la Syrie. La convergence de ce que le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale désigne comme « les risques de la faiblesse » nécessite une mobilisation large et dans la durée pour éviter que le monde ne plonge dans le chaos d’une barbarie sans nom. Vous me permettrez, en ce moment, de penser à Hervé-Pierre Gourdel, enlevé par une organisation djihadiste se réclamant de Daech, ainsi qu’à sa fam...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...à, mes chers collègues, un facteur que nous ne saurions laisser oublier à ceux qui commentent, ailleurs, notre action. La France, monsieur le Premier ministre, a pris ses responsabilités. J’en appelle – mon groupe en appelle – à l’ensemble des pays de l’Union européenne pour faire de même. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait conclu il y a un an son discours à cette tribune sur la question syrienne en disant que « la passivité ne peut jamais être une option ». La main de notre gouvernement, la main du Président de la République, ne tremblent pas quand il faut défendre les intérêts de la liberté. La France n’a jamais failli à sa responsabilité : le groupe socialiste, républicain et citoyen s’en félicite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Fillon :

Et il faut le faire maintenant, alors que les chefs d’État sont réunis à New York et que le Conseil de sécurité doit adopter ce soir une déclaration sur les filières djihadistes. Malgré les blocages de l’année 2013 sur la Syrie, ne nous laissons pas entraîner par dépit dans le contournement du Conseil de sécurité pour éviter la Russie et la Chine. La lutte contre l’État islamique constitue une occasion pour renouer à l’ONU avec ces deux puissances qu’il faut réintégrer dans le jeu diplomatique. Car ce n’est qu’unie que la communauté internationale pourra vaincre cette menace globale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Fillon :

Depuis plusieurs mois, nous agissons au fil des événements, et souvent dans le sillage de nos amis américains. J’ai dit en son temps qu’il me paraissait hasardeux d’intervenir en Syrie sans mandat de l’ONU, que pour moi la solution passait – même si c’est difficile – par un accord avec la Russie et l’Iran. La suite des événements n’a fait que confirmer cette conviction. En découlent alors plusieurs interrogations : si la France intervient aujourd’hui, à juste titre, contre l’armée islamique, comment entend-elle conserver son autonomie de décision par rapport à une stratégie am...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Fillon :

Est-il raisonnable de considérer que la mission s’arrêtera à la frontière de la Syrie, alors même que les bases arrières de l’État islamique sont situées dans ce pays ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Fillon :

J’ai été surpris d’entendre le Président de la République indiquer le 18 septembre que nos frappes viseraient uniquement l’Irak, et dire que les Américains s’éloigneraient de la légalité internationale s’ils frappaient la Syrie. Curieux revirement, alors qu’il y a un an il expliquait qu’il fallait frapper en Syrie, même sans autorisation du Conseil de sécurité !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Fillon :

Aujourd’hui, les États-Unis ont choisi d’agir sur le territoire syrien. Très vite, cette question se posera à nous. Que cherchons-nous ? Un simple repli des combattants de l’État islamique, ou leur destruction ? Si nous cherchons leur destruction, alors nous n’aurons pas le choix, car en matière de stratégie, rien n’est pire que les demi-interventions. L’État islamique dispose d’une solide implantation en Syrie, où il est parvenu à rallier certains groupes extrémi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...ui se passe au Moyen-Orient est très grave pour la sécurité de la France, de l’Europe et du monde. Depuis le mois de janvier 2014, un véritable drame se joue en Irak : 25 000 civils ont déjà été les victimes de la barbarie du groupe Daech, dont 8 500 ont été assassinées. Près de 2 millions de personnes ont été déplacées. il y a quelques heures, la ville de Kobane, située dans le territoire kurde syrien, est tombée. Elle était assiégée par Daechdepuis des semaines. Ce sont près de 130 000 Kurdes de Syrie qui ont fui vers la Turquie. Selon l’ONU, des centaines de milliers pourraient suivre, et nous ne sommes pas à l’abri d’une contagion de ce conflit à l’Afrique du Nord. Les pires scénarios sont désormais possibles, ils doivent être envisagés. Nous saluons, monsieur le Premier ministre, le ton ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...on internationale doit désormais se former pour lutter contre les terroristes de Daech. Chaque pays est concerné, puisque des combattants du monde entier, y compris venant de France, viennent grossir les rangs de Daech. C’est donc une réponse globale, à la fois militaire et politique, qui doit être apportée pour que soit enfin trouvée une solution durable là où est né ce mouvement terroriste, en Syrie. Il est de la responsabilité de la France de mobiliser la communauté internationale autour d’initiatives diplomatiques, en particulier dans le cadre du Conseil de sécurité où nous devons obtenir le vote d’une nouvelle résolution. Il convient également de saisir le Tribunal pénal international, car nous ne pouvons laisser ces crimes contre l’humanité impunis. Vous l’avez compris, monsieur le Prem...