Interventions sur "pauvreté"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRazzy Hammadi, rapporteur spécial de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire :

...n point essentiel : il y a l’illusion des annonces et la vérité des engagements tenus. Nous avons une méthode, présentée par le secrétaire d’État, qui consiste, lors de l’examen de chaque projet de loi de finances initiale, à enregistrer des progrès et à ouvrir de nouveaux chantiers pour l’année suivante. Et ce gouvernement s’est donné l’objectif suivant : aucun ancien combattant sous le seuil de pauvreté. Cela vaut tous les effets de tribune ; c’est une réalité vécue, d’autant plus forte qu’elle est aussi une réalité budgétaire, puisque c’est à partir du 1erjuillet 2012 que les annonces que vous avez faites ont commencé à progressivement entrer en vigueur et que ce n’est qu’en 2013, en année pleine, que ces augmentations du nombre de points, notamment la dernière, massive, de 44 à 48, ont fait se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

L’allocation différentielle, quel que soit son nom, devrait être étendue aux anciens combattants les plus démunis. Avec la hausse du coût de la vie et la baisse de leur pouvoir d’achat, ils sont de plus en plus nombreux sous le seuil de pauvreté. L’ONAC a déjà réalisé une étude afin de recenser les personnes susceptibles de bénéficier d’une allocation différentielle, sur le modèle de celle qui est attribuée aux conjoints survivants. Sur la base d’un effectif de 5 000 personnes, cela coûterait 5 millions d’euros. Après les rapports et les études, il est temps d’agir, tout de suite, sans attendre l’année prochaine, pour que plus un seul an...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

Tout le monde est d’accord pour éradiquer la pauvreté des veuves. Toutefois, le financement de la refonte de l’allocation différentielle de solidarité en aide complémentaire au conjoint survivant et son établissement à 987 euros ne sont pas assurés. Certes, il est bon de l’augmenter de 55 euros par mois, mais l’ONAC risque d’être placé dans une situation difficile et devra faire des économies sur les fonds d’aide sociale. En effet, l’allocation dif...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaola Zanetti, rapporteure pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...squelles l’aide différentielle au conjoint survivant, il faut résoudre les problèmes juridiques qui se posent. Nous devons revoir l’action sociale globale de l’ONAC pour répondre à ce qui devrait être la seule préoccupation de l’ONAC et des parlementaires : comment accompagner les ressortissants les plus fragiles et les plus démunis, ceux dont le niveau de rémunération est en-dessous du seuil de pauvreté, qu’il s’agisse ou non de veuves ? Cet accompagnement relève de la responsabilité de l’action sociale de l’ONAC et de son conseil d’administration, qui veillera à ce que la directrice générale de l’ONAC définisse des directives très claires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier :

La création de l’aide différentielle au conjoint survivant par la loi de 2007 était une très bonne mesure. Le présent projet de loi de finances augmente les crédits de l’ONAC, afin de porter le plafond de cette aide au niveau du seuil de pauvreté retenu par l’INSEE, soit 987 euros. L’amendement proposé par M. Le Fur, au nom duquel je m’exprime, vise à porter cette aide à un niveau supérieur. Vous disiez à l’instant que vous étiez pour l’équité, le dialogue et la concertation : peut-on décemment vivre avec 987 euros, monsieur le secrétaire d’État ? La solidarité nationale ne pourrait-elle pas s’exercer à l’égard du conjoint survivant ? P...