Interventions sur "conflit"

26 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...te voix compte dans le monde, elle ne peut, à elle seule, inverser le cours des choses. Avec gravité, parce que, en Israël, en Palestine, le chemin de la paix se rétrécit chaque jour et que nous ne pouvons l’accepter. Le débat que nous engageons et notre vote sur ce texte sont particulièrement attendus, bien au delà de nos frontières – en Israël, en Cisjordanie, à Gaza –, mais pas seulement. Le conflit israélo-palestinien a une résonance forte dans de très nombreux pays d’Europe et du monde, et la voix de la France y est écoutée et attendue. Je sais que sur ces bancs, au-delà de nos sensibilités politiques, nous sommes tous des femmes et des hommes attachés à la paix. Nous voulons être des artisans de la paix dans cette région du monde. Car, mes chers collègues, cette résolution est d’abord e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Beaucoup s’accordent à penser qu’une troisième Intifada est en germe. Le conflit est en train de prendre un caractère religieux. Les extrémismes prennent le dessus. La situation risque de devenir incontrôlable, et reste de toute manière explosive. Tout doit être fait pour enrayer cette escalade et éviter que les radicaux, les extrémistes, les terroristes et tous les fanatiques religieux fassent reculer irrémédiablement la perspective de discussions pour la paix, et la paix el...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

…la France doit, en effet, redire son attachement à la paix et récuser toutes les manipulations de ce conflit sur notre territoire national.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Nous devons le récuser fermement et ne jamais accepter comme explication possible à nos difficultés l’évocation même du conflit israélo-arabe. Depuis trop longtemps, on attribue à ce conflit israélo-palestinien, un caractère symbolique, sans même prendre la peine de dire de quel symbole il s’agit. On lui attribue un caractère emblématique, sacré. On le présente comme le conflit par procuration pour les déracinés, les humiliés et qui sais-je encore ? Tout cela, toutes ces interprétations, toute cette emphase le nourrit, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

Monsieur le ministre, mes chers collègues, si elle était adoptée, la proposition de résolution proposée ce matin par le groupe socialiste entraînerait – je pèse mes mots – un changement radical de la ligne diplomatique de la France sur le conflit israélo-palestinien, ligne constamment soutenue depuis quarante ans sous tous les gouvernements, selon laquelle la France est favorable à la reconnaissance de deux États, israélien et palestinien, vivant côte à côte et dans la paix, la reconnaissance de la Palestine devant découler d’un tel accord, et non l’inverse. Je rappelle que cette position qui, jusqu’ici, a fait l’objet d’un consensus bip...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

... regrettable, avec de tels calculs, c’est que cette initiative intervient – je le dis avec gravité – sur un terreau national caractérisé par des tensions et des inquiétudes intercommunautaires croissantes, notamment, depuis l’affaire Merah. Ces dernières semaines, les plus hautes autorités de l’État n’ont cessé de rappeler, je cite, « qu’il fallait tout faire pour éviter d’importer en France des conflits du Proche-Orient ». Je vous le demande avec gravité, mes chers collègues…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...econnaître l’État palestinien apparaît donc comme une prise de position par défaut, que le Gouvernement n’ose prendre ou qu’il n’a pas le courage de prendre. J’observe que pour avoir une portée diplomatique réelle, cette résolution aurait dû faire l’objet d’une concertation avec l’ensemble des groupes parlementaires qui, d’ailleurs, sont tous convaincus de la nécessité d’un règlement global d’un conflit qui, depuis soixante-six ans, n’a que trop duré. À l’UDI nous considérons aussi que ce débat aurait mérité la rédaction d’une résolution de nature bipartisane, ne se focalisant pas seulement sur la reconnaissance d’un État, si juste soit-elle, mais sur l’idée de deux États, palestinien et israélien, vivant en paix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Ainsi, alors que ce débat méritait consensus, clarté et cohérence, on se retrouve pris au piège d’un non-choix gouvernemental. Monsieur le ministre, vous répétez à dessein que la solution de ce conflit devrait être globale. Vous appelez – du reste, à juste titre – à la tenue d’une Conférence de Paris à l’instar de celles qui ont eu lieu en 2007 et au mois de juillet 2010. À mon tour de vous poser quelques questions qui découlent logiquement de la proposition de résolution, à l’aune de notre débat. Quel est votre plan global pour la stabilité dans la région ? Avec quel calendrier et selon quel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

… que la question israélo-palestinienne trouvera enfin la voie de la paix. Le vote d’une telle résolution ne risque-t-il pas de raviver les tensions communautaires et de fragiliser la paix sociale ? Pouvons-nous prendre le risque d’attiser les haines, alors qu’un drame terrible se déroule quotidiennement dans la région ? Si nous partageons la volonté d’aboutir à un règlement définitif du conflit israélo-palestinien, chacun des députés du groupe UDI s’exprimera, en conscience, avec sa propre liberté de vote.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...re française en Irak. Je crois en effet que la question palestinienne porte en elle une problématique régionale, qui tient tant aux délimitations territoriales qu’au respect des minorités. Enfin, au moment où nous nous prononçons sur ce texte, il est indispensable que nous prêtions une attention particulière aux enjeux nationaux qu’il peut revêtir. Il ne fait malheureusement plus de doute que le conflit israélo-palestinien a été importé dans notre pays, et personne, dans cet hémicycle, ne peut contester que le mouvement de protestation contre l’opération « Bordure protectrice », l’été dernier, a donné lieu à de graves dérives antisémites en France. Il est de notre devoir de veiller à ce qu’aucune faille ne subsiste, dans laquelle des esprits malintentionnés s’engouffreraient automatiquement. La...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger-Gérard Schwartzenberg :

Sur le fond, je connais la sincérité des auteurs de cette résolution. Comme eux, chacun souhaite profondément que s’établissent durablement la paix et la sécurité pour tous dans cette partie du Proche-Orient, meurtrie par tant de conflits et d’attentats.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger-Gérard Schwartzenberg :

Il n’y a pas de fatalité du conflit. Israël a signé des traités de paix avec les États voisins qui acceptent son existence. Il vit en paix avec l’Égypte depuis 1979, soit trente-cinq ans, et avec la Jordanie depuis 1994, soit vingt ans. Rien n’est jamais irrémédiable. Il faut toujours faire confiance à la capacité des peuples à se parler,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

Depuis soixante ans, l’histoire bégaie de conflits meurtriers en violences asymétriques. Elle confisque toujours un peu plus le territoire accordé aux Palestiniens en 1947.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

Car disons-le une fois pour toutes : ce conflit n’a rien d’un conflit religieux ou ethnique. Comme bien d’autres sur ces bancs, je suis animé d’une conviction, profonde et intangible : seule la reconnaissance immédiate de la Palestine comme État souverain et indépendant, dans les frontières de 1967, et avec Jérusalem-Est pour capitale, permettra d’asseoir une paix durable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...nterroger sur l’échec d’Oslo. Comment négocier sur un pied d’égalité quand le rapport de forces est marqué par une inégalité fondamentale ? Quand l’une des parties occupe l’autre, qu’elle est dotée du monopole de la violence légitime et qu’elle exerce une véritable tutelle financière aux termes du protocole de Paris ? Le prisonnier peut-il négocier sa liberté ? Naturellement, il n’y a d’issue au conflit israélo-palestinien que par la négociation entre les deux parties. Mais c’est la paix qui est à négocier, et non le droit international. Les résolutions de l’ONU sont restées trop longtemps lettre morte par l’inaction du Conseil de sécurité et le veto américain sur la question du mur, de la colonisation, du respect des frontières de 1967, du blocus de Gaza, des réfugiés. Aujourd’hui, nous n’avo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

... plus les principes fondateurs de 1948 dans le projet d’État juif porté par le gouvernement Netanyahou. Des centaines d’intellectuels, de hauts gradés, de militants de la paix ont compris que la création d’un État palestinien indépendant et démocratique était le plus sûr gage pour la sécurité d’Israël, à laquelle nous sommes attachés. Ils ont compris qu’il en va aussi de la sécurité du monde. Le conflit israélo-palestinien constitue la mère des conflits, mais aussi la mère des solutions. Reconnaître l’État de Palestine, c’est désarmer ceux qui instrumentalisent la cause palestinienne pour des visées totalitaires et terroristes. C’est battre en brèche la théorie absurde du choc des civilisations. Je dois vous dire notre émotion, qu’enfin, la Palestine s’invite à l’Assemblée nationale. Le Sénat s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou :

Cette tragédie se répercute dans toute la région et jusqu’en Europe. La permanence de ce conflit nourrit ici les pires confusions et les pires instrumentalisations que, pour ma part, je ne peux tolérer dans notre pays, qui est celui de la tolérance et de la fraternité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou :

Il faut que cela cesse. Il faut que s’arrête le cycle terrifiant de la violence et de la vengeance. J’entends dire que cette proposition de résolution serait inopportune car prématurée. Je crois au contraire que, pour celles et ceux qui pleurent les victimes de ce conflit, elle vient trop tard. Rester immobiles, c’est laisser le champ libre aux extrémistes qui se nourrissent de la poursuite de la guerre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou :

Nous voulons contribuer à la reprise des pourparlers car j’ai la conviction, comme Shimon Peres, que la gestion du conflit prônée par certains ne fait qu’exacerber la violence. L’Européenne que je suis sait aussi que la paix ne s’obtient qu’en suivant le lent et difficile chemin de la négociation. Ce texte émane donc d’une volonté collective, que je sais partagée sur tous les bancs de cette assemblée, de concourir modestement à l’effort international de paix au Proche-Orient. Évidemment, seuls les peuples en confli...