Interventions sur "obésité"

22 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

L’article 5 aborde l’étiquetage nutritionnel. Cette proposition d’étiquetage, que nous trouvons simpliste, est-elle vraiment de nature à lutter contre l’obésité ? L’équilibre alimentaire de l’individu ne peut se réduire à une pastille de couleur sur un produit, et ces systèmes de notation nutritionnelle ignorent les déterminants fondamentaux d’une alimentation équilibrée que sont la prise en compte de la taille de la portion consommée, le moment et la fréquence de la consommation et, surtout, les associations d’aliments au cours d’un repas. Je reviens e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Cet amendement me permet de répondre aux propos tenus par Mme la ministre lorsqu’elle a donné l’avis du Gouvernement sur l’amendement de suppression no 845. Vous avez le souci de prendre en compte la question de l’obésité : c’est effectivement très important. À ce titre, vous proposez un logo nutritionnel avec un code couleur ; ce logo devra être identique pour tous les produits. Il faut cependant reconnaître l’inquiétude actuelle de l’industrie agroalimentaire. J’ai moi-même rencontré des entreprises ayant déjà travaillé sur ce sujet : elles proposent des solutions pour répondre aux problèmes de santé, ou pour p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

...e l’ANSES, l’avis du Conseil national de l’alimentation sur la mesure proposée en raison de l’approche socio-économique qu’il développe. Permettez-moi de revenir sur les amendements précédents, notamment de notre collègue Roumegas, et sur l’ensemble de la stratégie développée ici par ces étiquetages simplistes. Je reste persuadé que ce n’est pas de cette façon que l’on arrivera à lutter contre l’obésité, un certain nombre d’informations étant déjà mentionnées sur les différents produits alimentaires. Comme le soulignait notre collègue Accoyer, à quand le paquet de biscuits neutre barré de la mention : « Manger tue », et accompagné de quelques photos de personnes obèses pour faire comprendre aux gens que manger peut aboutir à certaines pathologies et certaines maladies, et qu’il faut faire extrê...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Cet amendement a pour objet de proposer une meilleure information des consommateurs quant à la qualité nutritionnelle des produits alimentaires. Nous assistons en effet au développement du surpoids, de maladies chroniques telles que le diabète et l’obésité ou des maladies coronariennes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

...es écrans destinés à la jeunesse. Les enfants, prescripteurs des achats des parents, n’ont pas le discernement suffisant pour faire des choix alimentaires équilibrés. Or, actuellement, la grande majorité des publicités alimentaires diffusées sur les écrans destinés à la jeunesse encouragent la consommation d’aliments et de boissons à haute densité énergétique. Bien sûr, le lien entre publicité et obésité n’est pas directement établi, mais personne n’a non plus prouvé son absence. On sait très bien qu’il faut éloigner les enfants de produits alimentaires qui ne sont pas bons pour leur santé. La France a choisi de privilégier une démarche partenariale en demandant aux chaînes de télévision et à l’industrie agroalimentaire de retirer volontairement leurs publicités des programmes destinés à la jeun...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Tetart :

On l’a déjà souligné : l’obésité et le diabète sont deux pathologies, deux nouveaux fléaux de notre société, dus à une mauvaise alimentation et touchant d’ailleurs les plus précaires. En 2010, 3 millions de Français étaient affectés par le diabète. Aujourd’hui, près d’un Français sur huit est obèse dans notre pays. Cette situation pèse très lourd dans les dépenses de santé publique, du fait de la prise en charge et de la prévent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur de la commission des affaires sociales :

La commission a donné un avis défavorable à ces deux amendements, qui visent à augmenter une taxe portant sur la consommation de boissons sucrées et édulcorées susceptibles de provoquer ou de participer à provoquer l’obésité ou des troubles nutritionnels en France. Vous voulez affecter les recettes supplémentaires à l’Agence française de développement. Or il n’y a pas de lien logique entre la diffusion des boissons sucrées et édulcorées en France et les problèmes de sous-nutrition ou de malnutrition dans les pays moins ou peu développés. L’aide au développement est financée sur fonds publics ou par des dons privés. S...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Roumegas :

... la restauration collective et l’industrie agroalimentaire, notamment dans la biscuiterie et l’alimentation salée ou sucrée à destination des enfants. Or l’ANSES a mis en évidence le fait que ces acides gras saturés sont consommés en excès par la population française – vous trouverez les chiffres dans le rapport de l’Agence –, qu’ils contribuent au développement de la malnutrition et favorisent l’obésité et les maladies cardiovasculaires. Cette taxe additionnelle permettrait, d’une part, d’envoyer un signal aux industriels qui abusent de ces huiles de palme pour des raisons économiques, et d’autre part, d’abonder un fonds visant à lutter contre la sous-nutrition.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Richard :

Cet amendement a pour objectif de lutter contre l’obésité infantile. Il vise à interdire la pratique du « free refill », qui consiste, pour une enseigne, à proposer des sodas à volonté et qui se développe aujourd’hui en France. L’un de mes collègues me disait tout à l’heure que la pratique était habituelle aux États-Unis et au Canada : on en voit les résultats ! Face à ce phénomène, nous devons avoir des préconisations en matière de santé publique. Vou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

...rées en libre-service, à titre gratuit, est interdite dans les débits de boissons et dans tous les commerces ou les lieux publics. » Même si je souscris totalement aux propos de mon collègue Richard, je souhaite rappeler que les boissons sucrées ou les sodas contiennent environ sept morceaux de sucre par verre de 250 millilitres. Il est donc important de limiter leur consommation pour prévenir l’obésité, le diabète de type 2 ou l’addiction au sucre. C’est la raison pour laquelle je souhaite que l’on interdise la pratique du libre-service et du service à volonté de boissons sucrées dans les débits de boissons, les commerces et les lieux publics.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Si partage les arguments de notre collègue Richard sur les boissons sucrées, je ne comprends pas pourquoi les édulcorants de synthèse ou naturels sont visés par cette mesure, dès lors que les boissons qui les contiennent ne comportent pas de sucres. L’objectif est bien évidemment de lutter contre l’addiction aux sucres et l’obésité. J’ai ainsi rappelé que les boissons sucrées ou les sodas contenaient environ sept morceaux de sucre par verre de 250 millilitres. Dès lors, je le répète, je ne comprends pas pourquoi il faudrait s’en prendre aux édulcorants de synthèse ou aux édulcorants naturels.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

...e de compléter l’article L. 2323-1 du code de la santé publique par un alinéa ainsi rédigé : « Dans les maisons d’enfants, les maternités et l’ensemble des lieux à caractère sanitaire, une information sur les vertus de l’allaitement maternel est systématiquement délivrée aux parents ». On sait que l’allaitement maternel, s’il est appliqué pendant au moins six mois, a un rôle protecteur contre l’obésité. Il est donc essentiel de le développer dès la naissance et de le prolonger aussi longtemps que possible. Aujourd’hui, cependant, cette information n’est pas donnée ou insuffisamment donnée. L’allaitement maternel ne présente pourtant que des avantages pour les parents puisque il est gratuit !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFernand Siré :

Au premier alinéa de l’article L. 3231-1 du code de la santé publique, après le mot : « nutrition », sont insérés les mots : « à l’hydratation ». On peut vivre longtemps sans manger, mais on ne peut pas vivre sans boire. La politique de lutte contre l’obésité se focalise sur la limitation de la consommation de boissons sucrées, qui contiennent de nombreux additifs. Or il est aussi nécessaire de promouvoir l’absorption d’eau, un produit qui non seulement ne fait pas grossir, mais est essentiel pour la vie, et de surcroît naturel et gratuit. L’amélioration de l’hydratation serait donc un pas important pour la santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

...ses inconvénients. Au moment d’aborder le débat sur les moyens d’améliorer l’information du consommateur sur son alimentation, il est essentiel de rappeler l’importance du modèle alimentaire français ainsi que ses atouts. Ainsi, on peut sans doute trouver dans notre approche de l’alimentation des éléments permettant d’expliquer pourquoi la France connaît, parmi les pays de l’OCDE, un des taux d’obésité les plus faibles. L’objet de cet amendement est donc de valoriser cet apport essentiel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Krabal :

Cet amendement a fait l’objet d’un avis défavorable en commission, mais je voudrais le présenter à nouveau, en insistant sur un élément qui me semble essentiel. Il s’inscrit bien sûr dans le cadre du PNNS, qui souligne la nécessité de réduire le surpoids, l’obésité des enfants et la consommation du sel et du sucre, et d’accroître la consommation de fruits et de légumes. La décision prise le 9 août 2004 touche particulièrement les collèges et lycées. Dans les écoles primaires et maternelles, en effet, de nombreuses actions sont engagées, comme la « récré fruitée », pour que nos enfants puissent goûter dès le plus jeune âge au plaisir de déguster fruits et l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Cet amendement très simple tend à faire de la lutte contre l’épidémie d’obésité et de surpoids une grande cause nationale en 2016.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

... « cinq fruits et légumes par jour », moyennant une taxe de 1,5 % affectée à l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé et à rendre obligatoire l’assujettissement à cette taxe. La suppression de la possibilité de déroger à l’obligation d’information sanitaire permettra de renforcer l’information en matière d’équilibre nutritionnel, d’éducation à la santé et de prévention de l’obésité. Cela contribuerait à promouvoir l’équilibre nutritionnel. Dans ce même esprit, l’obligation d’acquitter la taxe permettra d’accroître les moyens d’information et de prévention de l’INPES.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

...rennisation de leurs recettes publicitaires issues de l’agroalimentaire. Alors même que, dans son dernier rapport de février 2015, l’OMS alerte une fois de plus sur les effets néfastes du marketing d’aliments hautement énergétiques, riches en matières grasses, en sucre ou en sel, sur l’enfant, en entraînant une propension à préférer les aliments et modes d’alimentation peu sains, et favorisant l’obésité, il convient que la loi régule l’influence néfaste de ces publicités, dont le PNNS recommande également la limitation. La France, vous le savez et nous l’avons déjà dit aujourd’hui, n’est pas épargnée par la pathologie de l’obésité. L’obésité infantile reste la plus problématique, avec 60 % des enfants qui regardent le petit écran tous les jours en rentrant de l’école, les trois quarts d’entre e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

...indication, dans les messages publicitaires pour les produits alimentaires transformés, du contenu calorique des produits. Il s’agit d’améliorer l’information du consommateur afin de lui permettre d’effectuer des choix éclairés favorables à l’équilibre nutritionnel. Cela reviendrait à porter de 6,5 % à 10 % la part prise par la prévention dans les dépenses de santé et à faire de la lutte contre l’obésité une priorité de santé publique. Pour cette raison, je souhaite que, au 1° de l’article 27 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, après le mot : « publicité », soient insérés les mots : « l’indication dans les messages publicitaires du contenu calorique des produits pour les produits alimentaires transformés ». Cette information me semble absolument ind...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

...indre des choses ! – plutôt qu’un simple avis défavorable sur des sujets aussi sensibles que ceux-là. L’amendement no 461 vise à prévoir l’obligation, pour l’ensemble des chaînes publiques et privées de radio et de télévision, de diffuser gratuitement les messages de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé – l’INPES –, notamment concernant la nutrition et la lutte contre l’obésité et le surpoids. Les modalités d’application de cette disposition seraient fixées par décret en Conseil d’État. Compte tenu des enjeux de santé publique, économiques et sociaux que représente la prévention de la surcharge pondérale, l’INPES, qui est un organisme d’État, doit pouvoir communiquer sur les chaînes de télévision afin de diffuser plus largement ses messages de prévention et de santé. L...