Interventions sur "COP"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Vauzelle, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

... COFACE, comme l’a décidé le Gouvernement. Ce taux n’était initialement que de 95 %, conformément au droit commun. Enfin, l’accord ouvre des perspectives à nos entreprises dans des pays qui n’auraient certainement pas envisagé d’acheter des armements français si les BPC avaient été livrés à la Russie. Je pense notamment à la Pologne, où nous espérons placer pour plusieurs milliards d’euros d’hélicoptères et de sous-marins. La commission des affaires étrangères a adopté le présent projet de loi à l’unanimité des présents, ce qui me semble un bon signe. Je vous invite donc, mes chers collègues, à faire de même.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilbert Collard :

...ommes avancées par la Russie pour l’achat des deux BPC et à des dépenses spécifiques qui s’élèvent à plus de 56 millions d’euros pour des dépenses engagées en vue de la formation des équipages et du développement de matériels spécifiques. Il est à noter un point qui me paraît important dans ce raisonnement : les pertes russes sont beaucoup plus élevées, du fait notamment de la navalisation d’hélicoptères KAMOV et du réaménagement des quais de la base de Vladivostok. Mais c’est surtout du côté français que la facture va s’alourdir. Certes la France a déjà versé plus de 949 millions d’euros à la banque centrale Russe. Une bagatelle. Certes, elle a recouvré la pleine propriété des deux navires, le Vladivostok et le Sébastopol, mais je poserai tout de même cette question inconvenante : comment ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

...ent complexe, tant sur le plan politique que commercial, notre propos se doit d’être nuancé. Véritable bijou de technologie militaire, le bâtiment de projection et de commandement est le bâtiment le plus impressionnant de la flotte française, après le porte-avions Charles-de-Gaulle. D’une longueur de 199 mètres, ces navires de guerre polyvalents peuvent transporter 450 hommes de troupe, seize hélicoptères, soixante-dix blindés, deux blocs opératoires et accueillir un état-major complet. Détenir ce fleuron de la construction navale est pour un pays, quel qu’il soit, un atout indéniable. L’annulation de la vente de ces bâtiments à la Russie est, dès lors, un acte fort et lourd de conséquences. Sur le plan politique et diplomatique, on peut craindre qu’une telle décision ne remette en cause la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Krabal :

...lonté de transparence, qui est pour nous un élément incontournable de la démocratie. Venons-en au fond. Les bâtiments de projection et de commandement font partie de la panoplie d’équipements et de savoir-faire de haut niveau qu’offre notre industrie. Ces fleurons de notre construction navale, produits par la société DCNS, combinent en effet, sur une plateforme unique, les fonctions de porte-hélicoptères, d’hôpital, de transport de troupes, de mise en oeuvre de moyens d’assaut amphibie et enfin de commandement. Intéressée, la Russie a fait connaître à la France, à l’automne 2009, sa volonté d’acquérir deux de ces navires. Dans la perspective de la vente, comme cela a été rappelé, deux accords ont été signés. La livraison d’un premier navire, le Vladivostok, était prévue en novembre 2014 et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGwenegan Bui :

...st plutôt appréciable. Craindre l’affaiblissement de notre signature à l’international est en réalité un argument bien étrange, alors que nous réussissons, que vous réussissez, monsieur le ministre, avec le Gouvernement, à vendre enfin des Rafale, après la succession d’échecs commerciaux qu’ont connue vos prédécesseurs, et alors que vous relancez les ventes de frégates, de patrouilleurs et d’hélicoptères.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

... dans le format Normandie, d’entamer enfin une politique de levée des sanctions pour reprendre le cours « normal » de l’histoire avec ce grand partenaire qu’est la Russie, tant en matière économique qu’en matière géostratégique, notamment dans la lutte contre le terrorisme, et aussi parce que nous avons des intérêts intellectuels et culturels très forts en commun avec la Russie. La Russie est francophile et – ne l’oublions pas – elle est une puissance d’équilibre en Europe.