Interventions sur "alimentation"

4 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...igée en priorité du quinquennat, et nous avons une fois encore l’opportunité de montrer que cette priorité se traduit en actes, car interdire la publicité commerciale dans les programmes dédiés aux enfants de moins de douze ans et autour, c’est avant tout protéger la jeunesse. Les conséquences de la publicité sur la santé psychique et physique des enfants sont indéniables. Les troubles liés à l’alimentation en sont un premier exemple. La publicité pour les produits alimentaires concerne en effet essentiellement des produits connus pour être trop gras, salés ou sucrés. On le sait, les habitudes de grignotage s’installent très vite, première étape vers la malbouffe, l’obésité, voire la boulimie. Il y a en outre un facteur d’inégalité sociale qu’il convient de souligner, car ceux qui regardent le plus ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Corre :

...is donc pleinement. Cette proposition de loi vise à protéger les plus jeunes publics – en l’occurrence, les enfants de 3 à 12 ans – de la publicité commerciale, mais uniquement dans les programmes jeunesse des chaînes du groupe France Télévisions. Cette question est importante pour le développement des enfants car, nous le savons, certaines campagnes publicitaires peuvent favoriser une mauvaise alimentation, des comportements à risque, une exposition à des images choquantes mais également véhiculer des stéréotypes. Je salue, à nouveau, le travail de Mme la rapporteure, qui a auditionné nombre d’acteurs des secteurs de l’audiovisuel et de la publicité, afin de faire concrètement le point, entre autres, sur l’autorégulation en matière de films publicitaires. Il ressort de ces auditions que la public...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Bonneton, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l’éducation :

...oposition de loi, et du soutien que vous apportez à son principe, puisqu’il me semble que tout le monde s’est exprimé dans ce sens. Nous ne sommes pas tous d’accord sur ses modalités d’application, c’est vrai, mais nous aurons l’occasion d’en discuter plus précisément lors de l’examen des articles. Madame Pompili, vous avez bien décrit les différents troubles du psychisme, de l’attention et de l’alimentation que la publicité peut causer chez les enfants, et je vous en remercie. Monsieur Carpentier, j’apprécie tout particulièrement votre soutien au texte, tel qu’il a été voté au Sénat, et je retiendrai votre phrase : « Nos enfants valent plus que d’être considérés comme de simples cibles publicitaires. » Vous avez été nombreux à regretter que le champ proposé par le texte initial de la proposition d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

...es les seules à se voiler la face ? Une telle attitude n’est-elle pas périlleuse pour se préparer à l’avenir ? Si même les annonceurs prévoient la sortie du modèle actuel de publicité, il est plus que temps d’anticiper : c’est ce que fait notre proposition de loi. Pour appuyer mon raisonnement, permettez-moi de faire un petit détour par la proposition de loi précédente, qui visait à développer l’alimentation bio. Hier, un internaute m’a laissé un message soulignant que les aliments bio étaient peut-être un peu plus chers à l’achat, mais que les coûts indirects de la pollution et des soins causés par la nourriture non bio étaient infiniment plus élevés. Il concluait ainsi : « Plus de bio, c’est moins d’impôts. » Je fais mienne cette conclusion, qui s’applique aussi à la publicité pour enfants à la tél...