Interventions sur "grèce"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Allain :

Chaque pays européen doit prendre sa part et accueillir les réfugiés dignement. Le gouvernement français parle souvent de responsabilité. Où est-elle aujourd’hui ? Les pays en première ligne – l’Italie, Chypre, la Grèce – doivent être plus particulièrement soutenus, notamment avec des aides financières adéquates. Le peuple grec éprouvé par l’austérité imposée par l’Europe fait preuve d’une grande humanité, mais ses centres d’accueil manquent cruellement de moyens. Médecins Sans Frontières, comme d’autres ONG, vient de mettre un terme à ses interventions dans les hot spots en Grèce, constatant que ceux-ci étaien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

... Frontex en 2005 en est le meilleur exemple. L’Europe libérale est aujourd’hui prête à toutes les concessions avec la Turquie pour ne pas accueillir de réfugiés, s’appuyant sur un mécanisme diabolique, « Syrien contre Syrien ». Tous les migrants irréguliers arrivant de Turquie sont susceptibles d’y être refoulés. Cet accord nécessitera des moyens considérables pour que les pays d’entrée, comme la Grèce ou l’Italie, isolés face à la crise, puissent accueillir et traiter l’ensemble des demandes d’asiles déposées. Monsieur le secrétaire d’État, les milliers de morts, dans des embarcations sommaires ou sur la route des Balkans, tarauderont à jamais nos consciences. L’ensemble du monde associatif, en première ligne après la démission des pays européens, est vent debout contre ces mesures. Du Haut-c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Savary :

…mais il doit être assorti de garanties et de précautions contre les risques d’intrusions malveillantes que nous pourrions aussi importer de Turquie. Le second sujet que je souhaitais aborder concerne la fameuse arithmétique d’un réfugié syrien accueilli en Europe pour un réfugié syrien refoulé de Grèce vers la Turquie. Ce dispositif suppose que la Grèce soit puissamment aidée à contrôler sa frontière maritime et à refouler les arrivages clandestins de nouveaux réfugiés ; que les pays de l’Union se partagent l’accueil des réfugiés venus de Turquie ; qu’ils soient strictement contrôlés et que leurs droits soient scrupuleusement garantis, notamment d’accès à l’asile dans des hot spots dont on ne s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

...ture par effet domino des autres frontières, notamment en Europe de l’Est, mais pas seulement – je pense par exemple au Danemark, et à bien d’autres pays –, Mme Merkel, toute seule, a entamé des négociations avec la Turquie. Et à nouveau, nous l’avons laissé faire. Avant cela, elle avait, toute seule, activé l’article 26 du code frontières Schengen pour faire porter le chapeau à cette malheureuse Grèce, montrer que celle-ci était en défaut du contrôle des frontières de l’Union européenne, ce que tout le monde savait. Aujourd’hui, la Grèce est un immense camp de concentration à ciel ouvert pour tous ceux qui arrivent encore de Turquie, et ils sont des dizaines de milliers depuis le début de l’année. Enfin, voilà deux semaines était négocié, directement entre la chancelière allemande et le premi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

Monsieur le secrétaire d’État, à l’occasion du Conseil européen des 18 et 19 février, l’Allemagne, soutenue principalement par la Grèce, submergée par l’afflux de migrants, a plaidé de nouveau pour un mécanisme de répartition permanent au niveau européen. Dans un premier temps, la France avait indiqué, par une lettre commune de François Hollande et d’Angela Merkel, qu’elle était favorable à un tel mécanisme. Lors de son déplacement à Munich le 16 février, le Premier ministre aurait indiqué que la France n’était plus favorable à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwann Binet, rapporteur de la commission mixte paritaire :

...t par millions. Vous avez néanmoins rappelé que l’Union européenne les soutient dans cette démarche. Cet accord, surtout, n’évoque pas la situation des Afghans, des Érythréens ou de ressortissants d’autres nationalités susceptibles d’obtenir le statut de réfugiés. Je souhaite enfin appeler votre attention sur les défis logistiques immenses que constituera la mise en pratique de cet accord par la Grèce, à la fois pour traiter les demandes et renvoyer les migrants en Turquie. Un autre défi sera de veiller à ne pas provoquer l’émergence d’autres routes en Méditerranée encore plus dangereuses et mortelles pour les hommes, les femmes et les enfants poussés à l’exode. Monsieur le secrétaire d’État, pouvez-vous nous préciser les effets de l’accord déjà constatés sur le terrain depuis le 20 mars, dat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

... de Fernand Braudel… et de Nicolas Sarkozy, qui a lancé l’Union pour la Méditerranée, monsieur le secrétaire d’État, vous le savez bien ! Vous n’avez pas répondu aux questions que je vous ai posées, notamment sur le retour des migrants en Turquie – qui les ramènera ? – et sur la raison pour laquelle la Turquie accueillerait ces migrants alors qu’elle a déjà signé un accord de réadmission avec la Grèce qu’elle n’a jamais appliqué. Vous n’avez pas non plus répondu à la question de Philippe Gomes sur le regroupement familial, qui est fondamentale. Les Républicains partagent son diagnostic. Nous ne pourrons pas continuer de pratiquer un regroupement familial que la loi votée début mars à l’instigation du Gouvernement a rendu encore plus généreux qu’avant, si nous devons accueillir en plus les vagu...