Interventions sur "jeunesse"

33 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Demarthe :

Cet amendement vise à moderniser l’approche de la journée défense et citoyenneté et de garantir l’égalité des jeunes sans distinctions. Cette journée présente à l’ensemble de la jeunesse non seulement les enjeux et objectifs généraux de la défense nationale et des différentes formes d’engagement mais également le civisme, le don du sang ainsi que la sécurité routière. Il semble cependant nécessaire d’en préciser et d’en actualiser l’ordre du jour en y ajoutant une présentation complète des droits dont chaque jeune dispose pour lui permettre de jouir pleinement de sa citoyenneté. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Corre, rapporteure thématique de la commission spéciale :

Monsieur le député, en règle général, quand on écrit la loi, on essaie de ne pas verser dans l’affectif, mais j’ai bien entendu votre remarque. Le message transmis me paraît toutefois important : soit on continue de penser qu’il faut privilégier l’expérience et qu’il faut avoir exercé un certain nombre de mandats et de responsabilités, soit on invite la jeunesse à se lancer. Nous choisissons ici de donner un petit coup de pouce aux jeunes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Lefebvre :

Alors que le Brexit vient de révéler l’ampleur du décalage qui peut exister entre la jeunesse d’un pays et l’expression dans les urnes d’une majorité, il me paraît indispensable de donner la parole aux jeunes Français, en France, mais aussi à ceux établis hors de France. Les conseils consulaires ont été créés à l’occasion de la réforme de la représentation des Français établis hors de France. J’ai pris, dans ma circonscription, l’initiative de créer un conseil circonscription de la jeune...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Lefebvre :

Mme la rapporteure thématique n’a pas bien saisi mes propos, ou peut-être me suis-je mal exprimé ? J’ai créé ce conseil au niveau de ma circonscription législative. Cet amendement concerne les circonscriptions consulaires, et donc les élus locaux. Il me paraît indispensable que l’on ne passe pas à côté de la jeunesse. Je remercie le ministre d’avoir bien voulu s’en remettre à la sagesse de l’Assemblée. C’est un beau signal que nous pourrions envoyer depuis cet hémicycle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRazzy Hammadi, rapporteur général de la commission spéciale :

...ement, de toute évidence, nous invite à poursuivre le débat. Il est vrai, monsieur le député, que vous ne parlez pas de la circonscription, mais de l’échelle consulaire. Cet amendement cible vraisemblablement un trou dans la raquette des débats en commission spéciale, puisque nous avons pris en compte, à différentes étapes du texte, les demandes d’organismes consultatifs, de conseils locaux de la jeunesse, aussi bien à l’échelle nationale qu’au niveau des conseils économiques, sociaux et environnementaux. Vous proposez d’étendre aux conseils consulaires une initiative que vous avez prise, et qui fonctionne au niveau de votre circonscription. Je m’inscris dans l’avis défavorable de la commission, que vient de vous donner Valérie Corre, mais j’estime que vous posez un vrai sujet. Nous pourrons mett...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRazzy Hammadi, rapporteur général de la commission spéciale :

...se impression autour des avis que nous avons rendus sur votre amendement, qu’il s’agisse de l’avis de sagesse du Gouvernement ou de l’avis défavorable de la commission spéciale. C’est ainsi que le Parlement fonctionne. Nous avons débattu trente-trois heures durant en commission spéciale, examiné 1 200 amendements. Depuis plusieurs mois, nous concentrons notre travail sur les conseils locaux de la jeunesse, la prise en compte des jeunes dans les différentes instances que j’ai évoquées et la mise en place de stratégies jeunes susceptibles de mobiliser, dans le cadre de contrats, l’ensemble des opérateurs et des collectivités. À ce sujet, par exemple, on n’a pas pris en compte l’échelle des conseils consulaires que vous avez évoqués. Nous vous l’avons expliqué, c’est très simple, nous voulons travai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Monsieur le ministre, nous vous présentons là une sorte d’amendement d’alerte. Cet article désigne l’échelon régional comme le chef de file en matière de politique de la jeunesse. Plus particulièrement il s’agit de confier aux régions le pilotage des politiques en matière d’information des jeunes, et par conséquent les structures qui interviennent dans ce champ. Nous connaissons tous l’importance des réseaux d’information jeunesse sur nos territoires, qu’il s’agisse du CRIJ, le centre régional d’information jeunesse, ou des BIJ, les bureaux d’information jeunesse, à l’éc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Corre, rapporteure thématique de la commission spéciale :

Nous en avons débattu en commission. Il s’agit bien d’un chef de filat. La région aura pour rôle de coordonner les échanges entre les collectivités sur ce sujet mais il ne s’agit aucunement d’attribuer à la région compétence exclusive en la matière. La compétence jeunesse reste partagée, je ne voudrais pas qu’il subsiste la moindre ambiguïté sur ce point. Nous en avons d’ailleurs longuement discuté à l’occasion de l’examen de la loi NOTRe. Je suis attachée aux réseaux information jeunesse et à la qualité de l’information qu’ils délivrent dans toutes nos régions. Je suis bien consciente de la nécessité de maintenir ces réseaux et de garantir leur indépendance à l’...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Laurent :

Cet amendement vise à modifier la rédaction de l’alinéa 1 pour retirer aux régions le chef de filat en matière de politique de la jeunesse et le confier aux départements. Cet amendement s’inscrit en cohérence dans le débat que nous avons eu lors de l’examen de la loi NOTRe. Nous devons renouer avec la proximité. Les régions constituées sont trop grandes pour mener des politiques coordonnées avec celles des collectivités locales de premier rang, que sont les communes ou les intercommunalités. Je propose ainsi de confier le chef de f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Corre, rapporteure thématique de la commission spéciale :

Défavorable. L’objectif est de donner aux régions le rôle de chef de file pour coordonner la politique de la jeunesse. Toutes les collectivités peuvent intervenir dans ce domaine, mais la coordination doit s’opérer à l’échelle la plus large pour une cohérence maximale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Berrios :

Il ne s’agit pas de refaire la loi NOTRe : au contraire, l’amendement de M. Laurent contribue à l’améliorer ; j’y souscris car la proximité est un élément important en matière de jeunesse. Le principe de subsidiarité invoqué par M. Piron suppose que la décision puisse être prise à l’échelon inférieur et ne passe à l’échelon supérieur que lorsqu’elle ne peut pas être prise à l’échelon inférieur. Or le département me semble être le bon niveau, d’autant qu’il existe déjà, au sein même des départements où les divers territoires peuvent être très marqués, des différences dans les poli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Demarthe :

...uré entre les jeunes et les pouvoirs publics. Il répond à la volonté exprimée par le Président de la République d’associer les jeunes à la décision publique. Ce dialogue structuré doit donc permettre d’encourager la participation politique des jeunes à la vie citoyenne. Il ne crée pas un espace supplémentaire. Il est caractérisé par une conduite partagée entre pouvoirs publics et organisations de jeunesse et d’éducation populaire, par une thématique inscrite dans un calendrier annuel, par des attendus définis par les parties prenantes, et enfin par différentes modalités d’association des citoyens au débat pour construire ce dialogue. À la suite de la rencontre du CNAJEP – comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire – avec les servi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Blein :

Il procède du même esprit que l’amendement précédent. Le concept de dialogue structuré est inspiré par une réflexion conduite au niveau européen notamment sur la façon de développer le dialogue avec la société civile. Il s’agit donc de s’inscrire dans cette logique non seulement avec la jeunesse, comme le proposait l’amendement no 775, mais avec l’ensemble du mouvement associatif. Celui-ci a en effet besoin de considération et d’aide pour se structurer. La manière d’engager un dialogue structuré avec lui est stratégiquement importante pour lui-même mais aussi pour les collectivités et pour l’État, qui ont besoin d’un interlocuteur organisé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Bachelay :

Il vise à conforter l’existence des conseils de jeunes, qui sont déjà présents dans de nombreuses collectivités territoriales et qui nous semblent être l’instance la plus compétente pour émettre des avis sur les décisions qui concernent la jeunesse. Les membres qui composent ces conseils sont représentatifs de la jeunesse dans les collectivités territoriales. Ils sont les premiers concernés par les décisions qui leur sont soumises. Le conseil d’une collectivité territoriale quelconque pourrait à tout moment se contenter d’une branche jeunesse, par exemple dans un conseil consultatif de quartier ou encore, simplement, d’une réunion publique...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Bachelay :

Il nous semble que les régions sont les collectivités territoriales les plus compétentes en matière de politiques jeunesse. Il va de soi qu’elles doivent se doter d’une instance compétente pour prendre en considération l’avis des jeunes – c’est d’ailleurs déjà le cas dans beaucoup d’entre elles. Une telle instance conseillerait l’exécutif régional en lui délivrant un avis des plus justes. Elle permettrait l’émergence de politiques régionales mieux ciblées sur la jeunesse et contribuerait à la participation des jeunes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Corre, rapporteure thématique de la commission spéciale :

Je rappellerai brièvement le débat qui s’est tenu en commission. Nous avons en effet décidé d’ouvrir à toutes les collectivités locales et les EPCI la possibilité de créer un conseil intitulé, à votre initiative, conseil des jeunes qu’elles pourront consulter et interroger et qui pourra rendre des avis notamment sur les politiques en matière de jeunesse. Le choix de la commission spéciale, que nous maintenons, est de ne pas rendre cette création obligatoire. Nous en avons déjà évoqué les raisons : on ne force pas le dialogue, il est illusoire de penser qu’un dialogue puisse être obligatoire. La commission a donc émis un avis défavorable à cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Bachelay :

En l’état actuel de la rédaction de l’article 16 bis, le conseil de jeunes est limité à une action portant exclusivement sur la politique jeunesse. Or il me semble que la participation des jeunes à la vie publique ne saurait se cantonner aux politiques qui leur sont destinées. Si nous voulons qu’ils se forment à la citoyenneté et à la vie publique, il faut leur permettre de s’exprimer sur tous les sujets, et non sur les seuls sujets qui les concernent directement. Nous faisons confiance à la jeunesse. Nous pensons qu’elle est tout à fait ca...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Je soutiens bien entendu cet amendement. L’expérience du Conseil national de la jeunesse, créé avec M. Lionel Jospin, alors Premier ministre, a montré que la plupart des discussions de cette instance portent sur des problématiques beaucoup plus larges que les seules politiques du ministère en direction des jeunes. Elles traitent de questions qui angoissent beaucoup les jeunes, comme celles de la formation ou de la santé. Il est donc pertinent d’élargir le sujet. En revanche, j’ai du...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRazzy Hammadi, rapporteur général de la commission spéciale :

Je voudrais rappeler la cohérence de tous les éléments de ce long débat. Nous avons reçu – et vous l’avez fait aussi, madame Buffet – l’ensemble des organisations mobilisées par cette revendication concernant les conseils locaux et nationaux de la jeunesse. Je tiens d’ailleurs à les saluer et à les remercier. Le premier point est que les conseils des jeunes sont toujours inscrits dans la loi. En d’autres termes, la loi comprend toujours cet acte politique dont vous avez eu l’initiative en tant que ministre. Ce texte n’est donc pas le seul acte législatif en la matière, même si l’alternance a pu faire perdre un peu de vitalité à ces mouvements. Po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRazzy Hammadi, rapporteur général de la commission spéciale :

Madame la présidente, madame la ministre du logement et de l’habitat durable, monsieur le ministre de la ville, de la jeunesse et des sports, madame la secrétaire d’État chargée de l’égalité réelle, madame la présidente de la commission spéciale, mesdames et monsieur les rapporteurs, mes chers collègues, nous entamons aujourd’hui l’examen d’un projet de loi qui est l’aboutissement d’un long travail de réflexion, entamé en mars 2015 avec la première réunion du comité interministériel à l’égalité et à la citoyenneté – CIEC...