Interventions sur "africaine"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

...yaume-Uni, ni par l'Italie, ni par l'Espagne. Cette situation ne peut nous satisfaire. Avez-vous obtenu des assurances d'engagement militaire de nos partenaires européens, ou bien allons-nous continuer de faire tout, seuls, en prenant tous les risques et en assumant seuls les conséquences politiques, militaires et budgétaires de cette intervention ? Qu'en est-il de l'entrée en action des troupes africaines des États membres de la CEDEAO ? Celle-ci doit intervenir au plus vite pour renforcer la légitimité de cette opération et, surtout, faire taire les critiques malintentionnées de ceux qui, tels vos alliés électoraux verts, présentent cette action comme une simple résurgence de la Françafrique. Comprenez, monsieur le Premier ministre, que ces interrogations n'enlèvent rien au soutien que nous app...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

... voulu tester la volonté des nations. Le Président de la République, chef des armées, a pris la décision de répondre à l'appel de Diacounda Traoré, président de la transition malienne, à l'appel de son pays et de son peuple. L'opération Serval a été engagée pour répondre à l'urgence, préserver l'existence de l'État malien et préparer le déploiement de la MISMA, la force internationale à majorité africaine, autorisée par le Conseil de sécurité. La décision du Président de la République repose donc sur une double légitimité : légitimité du droit international et légitimité conférée par le soutien du peuple malien. Nul ne peut ignorer qu'elle est l'aboutissement d'un long processus au cours duquel la France, le Président de la République, le ministre des affaires étrangères et notre diplomatie ont t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...e refuser obstinément. C'est pour préserver la pluralité des cultures et des croyances, c'est pour défendre la liberté des peuples que la France s'est dressée, vendredi dernier, sur leur chemin. Dans ce contexte, la communauté internationale a naturellement soutenu la prise de responsabilités de la France. Les autres membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, la CEDEAO, l'Union africaine et l'Union européenne soutiennent la France dans cette opération Serval.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

... valent à l'initiative française un soutien aussi large de la communauté internationale. Je le dis avec force, cette intervention n'est aucunement le retour de la Françafrique et de son cortège d'abus. Nous ne combattons pas pour la sujétion de l'Afrique mais pour sa liberté ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) L'opération Serval symbolise un nouveau départ pour les relations franco-africaines. Dans cette relation, la France a le sens des responsabilités, elle traite d'égal à égal avec ses partenaires, pour ouvrir des perspectives politiques, économiques et sociales. Si nous devons nous réjouir du soutien large dont bénéficie la France, nous savons aussi que nous ne pouvons pas nous contenter de mots. La France va, et doit, rechercher dans les prochains jours, les prochaines semaines...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

...re intervention, je les invite à lire le recensement du Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies, qui dénombre déjà 250 000 personnes déplacées et 145 000 réfugiés : près de 400 000 Maliens du nord ont d'ores et déjà quitté leur pays ou leur village. Ne nous trompons pas. Cette intervention ne ressemble pas à celles auxquelles nous étions habitués en Afrique. Si elle est géographiquement africaine, elle est géopolitiquement moyen-orientale. Il ne s'agit pas, comme au temps de la Françafrique, de protéger un régime, même si celui-ci est issu d'un putsch

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

...ment. Rappelons qu'une opération militaire était envisagée depuis plusieurs mois près d'un an. J'ai en souvenir les déclarations du ministre de la défense en août 2012 annonçant une intervention dans quelques semaines. J'ai surtout en souvenir le discours du Président de la République le 25 septembre à la tribune des Nations unies, où il évoquait un soutien aérien et logistique à une initiative africaine. Cette déclaration aurait dû être un puissant accélérateur pour engager une action préventive rapide et éviter ainsi cette lourde intervention en haut du spectre militaire. Or, la France n'a pas présenté de plan précis aux Nations unies pour construire l'initiative. Rien de concret non plus pendant tout ce temps-là au sein de la CEDEAO. Rien non plus chez les Européens qui, pour le seul plan de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

...vernement, monsieur le Premier ministre, à appeler un chat un chat : ce ne sont pas seulement des terroristes ou des rebelles, ce sont pour l'essentiel des islamistes fanatiques (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP) et vous ne ferez de peine à aucun Français musulman en le disant ! Dès lors, la diplomatie française doit concentrer tous ses efforts pour constituer une force africaine soutenue, en termes de formation, logistique, renseignement, moyens aériens, par les puissances militaires de premier rang, dont évidemment notre pays. Les troupes africaines, nous dit-on, rejoindront dans quelques jours le théâtre d'opérations malien. C'est une bonne chose, militairement et aussi politiquement. L'Union africaine et la CEDEAO doivent assumer leurs responsabilités dans le temps ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

... un soutien à une reconstruction institutionnelle malienne qui prendra en compte les droits et revendications des minorités. Nous faisons confiance, monsieur le Premier ministre, au Gouvernement et à la diplomatie française pour aboutir à ces solutions. De même que nous soutenons sans réserve la démarche qui vise à replacer la Communauté des États d'Afrique de l'Ouest, et la force militaire interafricaine, la MISMA, au coeur du dispositif sur le terrain et au plus vite. On peut d'ailleurs noter que l'intervention militaire de la France a pour conséquence de hâter ce processus. Voilà, mes chers collègues, le sens de la position que j'exprime aujourd'hui au nom des député-e-s écologistes : soutien à l'action militaire d'urgence en cours, soutien à la diplomatie française pour inscrire les solutions...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...lections ; d'autre part, une préparation militaire conséquente de l'armée malienne et des partenaires africains. Malheureusement, aucune de ces conditions n'est réunie. Nous sommes donc en guerre dans la plus mauvaise des configurations, dans l'impréparation, avec les immenses périls que cela comporte. La résolution onusienne autorisait le déploiement d'une «mission internationale sous conduite africaine ». Or l'opération Serval s'avère être d'abord une opération franco-française. Cette intervention doit retrouver au plus vite le cadre onusien. Les troupes des pays africains doivent prendre le relais. Notre pays a pris ses responsabilités, mais le cavalier seul de la France est préoccupant. En effet, il nous isole sur la scène diplomatique, nous expose en termes de sécurité et nuit à la crédibil...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

...e, fût-il déterminant. Je rappelle en outre que le Parlement n'a jamais eu recours à l'article 35. Quelles sont les questions sur lesquelles il faut se pencher aujourd'hui ? Le développement et la fin de ce conflit. À propos de son développement, nous devons éviter de nous figer dans un taylorisme de l'opération extérieure. La France agit, les autres approuvent. Le déploiement d'une force ouest-africaine, la MISMA, conforme à la résolution 2085, qui peut s'appuyer sur l'article 51 de la charte des Nations unies, doit devenir une priorité stratégique pour nous comme pour l'Europe et toute la communauté internationale. Si celle-ci, à l'instar de l'Algérie notamment mais aussi d'autres grands pays, pouvait avoir quelques réticences à s'engager aux côtés de la France, elle devrait aussi soutenir dire...