Interventions sur "afrique"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

...ques, militaires et budgétaires de cette intervention ? Qu'en est-il de l'entrée en action des troupes africaines des États membres de la CEDEAO ? Celle-ci doit intervenir au plus vite pour renforcer la légitimité de cette opération et, surtout, faire taire les critiques malintentionnées de ceux qui, tels vos alliés électoraux verts, présentent cette action comme une simple résurgence de la Françafrique. Comprenez, monsieur le Premier ministre, que ces interrogations n'enlèvent rien au soutien que nous apportons à cette intervention. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Mais elles doivent permettre aux Français de mieux en cerner les contours. Il me faut enfin dire notre très vive préoccupation au sujet de la sécurité de nos ressortissants, non seulement au Mali mais dans l'ensemble de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Pourtant, certains, ravis de se complaire dans des postures confortables et dans un prêt-à-penser commode, veulent voir dans l'opération Serval une résurgence de la Françafrique. Ils se trompent lourdement !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Ils devraient s'interroger sur les raisons qui valent à l'initiative française un soutien aussi large de la communauté internationale. Je le dis avec force, cette intervention n'est aucunement le retour de la Françafrique et de son cortège d'abus. Nous ne combattons pas pour la sujétion de l'Afrique mais pour sa liberté ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) L'opération Serval symbolise un nouveau départ pour les relations franco-africaines. Dans cette relation, la France a le sens des responsabilités, elle traite d'égal à égal avec ses partenaires, pour ouvrir des perspectives politiques, économiques ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

...core un doute sur la légitimité de notre intervention, je les invite à lire le recensement du Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies, qui dénombre déjà 250 000 personnes déplacées et 145 000 réfugiés : près de 400 000 Maliens du nord ont d'ores et déjà quitté leur pays ou leur village. Ne nous trompons pas. Cette intervention ne ressemble pas à celles auxquelles nous étions habitués en Afrique. Si elle est géographiquement africaine, elle est géopolitiquement moyen-orientale. Il ne s'agit pas, comme au temps de la Françafrique, de protéger un régime, même si celui-ci est issu d'un putsch

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

Mme Ashton est absente j'allais dire comme toujours. L'Allemagne rechigne à intervenir en dehors du cadre de l'OTAN et plus encore en Afrique, j'allais dire comme toujours. Et les autres ? Quelques soutiens, mais aucun élan européen pour aborder une crise qui pourtant concerne au premier chef l'ensemble de notre continent j'allais dire, comme toujours ! À quoi bon, monsieur le ministre de la défense, continuer à construire des forces européennes diverses et variées et les annoncer à grand renfort de communication pour in fine ne jama...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

...tlegroups ou les GT1500 seraient parfaitement adaptés pour des interventions de ce genre. Encore faut-il qu'il y ait une volonté je vous accorde que ce n'est pas le cas et des moyens de planification européens. Jean-Louis Borloo l'a dit hier. Il est temps que la France mette l'Europe face à ses responsabilités. (Applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP.) Dernier enseignement : l'Afrique change, elle bouge, elle progresse. Son économie s'éveille mais elle n'existe pas encore quand il s'agit de s'organiser pour gérer une crise aiguë. En résumé, les États-Unis ne sont plus l'hyperpuissance régentant les cinq continents, l'Europe est de façon consternante toujours impuissante et l'Afrique n'est pas encore assez présente. Comme toujours, et Jean-François Copé l'a évoqué, ce type d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...itoriale du Mali indispensable à la stabilité géopolitique dans cette région, concentrons-nous sur l'essentiel. Notre but commun doit être de prolonger le consensus national d'aujourd'hui sur la question militaire par une position partagée sur l'avenir de la relation entre la France et le Mali et, plus largement, car c'est aussi de cela qu'il s'agit, de la relation entre la France, l'Europe et l'Afrique. Les écologistes se sont toujours opposés à la vision héritée du passé colonial qui faisait de la France le gendarme de l'Afrique. La nouvelle majorité a clairement affiché sa volonté de mettre fin à cette relation malsaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Mais il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir sortir de décennies de Françafrique. Il faut que toutes les conditions soient réunies pour que les instances internationales je pense, bien sûr, à l'ONU , l'Union européenne et les pays africains eux-mêmes jouent pleinement le rôle qui doit être le leur, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. C'est de cela que je veux vous dire quelques mots au nom des député-e-s du groupe écologiste. Aux sources de cette crise malienne, il y a ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...e l'opinion africaine et de ses représentants. L'Algérie a ainsi ouvert son espace aérien et fermé ses frontières. Cette coopération relative n'était pas courue d'avance ; elle est à mettre au crédit du dégel de nos relations et de l'action qu'a menée récemment le Président de la République en Algérie. Elle suscite néanmoins un certain malaise, probablement en raison du deuil inachevé de la Françafrique. Comment ne pas percevoir le poids de la colonisation dans le conflit actuel et l'héritage de frontières tracées artificiellement ? Au Mali comme sur l'ensemble du continent, les impérialismes ont déchiré des régions, aggloméré des peuples rivaux, afin de préserver leur influence sur leurs richesses. Ce temps doit être véritablement révolu, en Centrafrique, au Gabon, au Niger, au Burkina Faso. D...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

...pe RRDP que j'interviens cet après-midi, après notre président Roger-Gérard Schwartzenberg hier, pour sire notre accord avec les objectifs fixés par le Président de la République à notre intervention militaire au Mali. On ne peut en effet que partager les trois motivations mises en avant par le Président de la République et le Premier Ministre. Tout d'abord, nous assistons dans cette région de l'Afrique, sous couvert de motifs politiques ou religieux de façade, au développement d'un foyer de piraterie internationale. Nous ne pouvons pas continuer à le laisser s'armer, grandir et se développer à partir des débris de la guerre de Libye et de l'argent des rançons et de la drogue. Nous ne pouvons laisser faire cela sans réagir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

...cle 51 de la charte des Nations unies, doit devenir une priorité stratégique pour nous comme pour l'Europe et toute la communauté internationale. Si celle-ci, à l'instar de l'Algérie notamment mais aussi d'autres grands pays, pouvait avoir quelques réticences à s'engager aux côtés de la France, elle devrait aussi soutenir directement les efforts engagés par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. Je rappelle que les forces militaires engagées par la CEDEAO sont placées sous la direction du général nigérian Abdulkadir, qui parle français. Quant à la fin du conflit, nous devons aujourd'hui travailler avec nos amis maliens à l'émergence d'un nouveau projet pour ce pays et tracer, au-delà de la ligne de front, une ligne d'espoir. C'est bien sûr dans notre force diplomatique mais ...