Interventions sur "armée"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, mesdames et messieurs les parlementaires, chers collègues, voilà six jours maintenant que nos forces armées sont engagées au Mali contre les forces terroristes islamistes. Par la décision du Président de la République, la France, chacun l'a compris, est engagée dans un conflit difficile. François Hollande a parlé de jours, puis de semaines. La vérité est que personne ne peut en préjuger. Il ne sert à rien de se le masquer : ce conflit sera probablement de longue durée. Il vous appartiendra donc, mons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

...tre notre territoire ? S'agit-il de lutter contre le terrorisme international ? S'agit-il d'aider à la reconstitution de l'État malien ? Nous ne pouvons pas nous disperser. Il nous faut tirer, là encore, les leçons de l'Afghanistan. Oui, une action militaire permet de déstructurer des organisations terroristes et de désanctuariser le territoire sur lequel elles ont trouvé refuge. Mais une action armée ne saurait se substituer à l'indispensable dialogue politique entre les autorités de transition maliennes, les groupes rebelles qui rejettent le terrorisme et les représentants de la population locale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...ui terrorisent le Nord-Mali depuis avril 2012 et s'apprêtaient à étendre leur joug sur le sud lançait un défi à la communauté internationale. Sourde à l'avertissement adressé par le Conseil de sécurité des Nations unies à travers la résolution 2085, la nébuleuse terroriste et criminelle qui prétendait asservir le Mali a voulu tester la volonté des nations. Le Président de la République, chef des armées, a pris la décision de répondre à l'appel de Diacounda Traoré, président de la transition malienne, à l'appel de son pays et de son peuple. L'opération Serval a été engagée pour répondre à l'urgence, préserver l'existence de l'État malien et préparer le déploiement de la MISMA, la force internationale à majorité africaine, autorisée par le Conseil de sécurité. La décision du Président de la Rép...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

... stratégique de nos forces prépositionnées, qui sont un atout formidable pour réagir rapidement. J'ai encore le souvenir de la crise tchadienne, en 2008, où nous avons, assuré la sécurité des ressortissants de soixante pays, Américains compris. Par ailleurs, monsieur le Premier ministre, sachant qu'il manquera au budget de la défense 30 à 40 milliards d'euros pour atteindre en 2020 le format des armées tel qu'il a été défini par le livre blanc en 2008, nous serions bien inspirés de ne pas en faire une variable d'ajustement (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI et sur les bancs du groupe UMP) et de considérer que l'aéromobilité et les forces conventionnelles sont au moins aussi importantes que le nucléaire. Je reviens à ce que doivent être nos priorités immédiates. La première est de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...ns en cascade dans l'ensemble du monde musulman. Ne nous laissons pas bercer d'illusions par un consensus rassurant, et par l'enthousiasme des va-t-en-guerre ! Je parlais de réserves sur la forme. Notre Parlement n'a pas été consulté au préalable, nous le déplorons. L'urgence existait, certes, mais le scénario d'une offensive vers le sud malien était prévisible. Comment croire que cette colonne armée se soit constituée en seulement quarante-huit heures ? Nous avons également des interrogations sur nos objectifs. Monsieur le Premier ministre, il est impératif de clarifier les buts de cette guerre pour éviter un enlisement, comme peut le laisser présager l'engagement de nos troupes au sol. Ces objectifs sont, pour l'heure, confus. Assurer la sécurité de nos ressortissants ? Lutter contre le t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre de la défense nationale et des forces armées, chers collègues députés, c'est au nom des députés du groupe RRDP que j'interviens cet après-midi, après notre président Roger-Gérard Schwartzenberg hier, pour sire notre accord avec les objectifs fixés par le Président de la République à notre intervention militaire au Mali. On ne peut en effet que partager les trois motivations mises en avant par le Président de la République et le Premier Min...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

...mûrie. On pourrait s'étonner d'un débat sur la légalité de l'opération. Dès lors qu'il s'agit de guerre, la Constitution de la Cinquième République consacre la primauté de l'exécutif, notamment celle du Président de la République. Nous sommes certes habilités par l'article 35 à délivrer l'autorisation de la déclaration de guerre. Mais il ne s'agit en fait que d'un appui des forces françaises à l'armée malienne contre le terrorisme, fût-il déterminant. Je rappelle en outre que le Parlement n'a jamais eu recours à l'article 35. Quelles sont les questions sur lesquelles il faut se pencher aujourd'hui ? Le développement et la fin de ce conflit. À propos de son développement, nous devons éviter de nous figer dans un taylorisme de l'opération extérieure. La France agit, les autres approuvent. Le d...