Interventions sur "communauté internationale"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...le se prolonge tout au long de ce conflit, au-delà des dispositions constitutionnelles, pour assurer un contrôle parlementaire régulier des opérations conduites au nom de la France. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.) La nouvelle offensive des mouvements criminels qui terrorisent le Nord-Mali depuis avril 2012 et s'apprêtaient à étendre leur joug sur le sud lançait un défi à la communauté internationale. Sourde à l'avertissement adressé par le Conseil de sécurité des Nations unies à travers la résolution 2085, la nébuleuse terroriste et criminelle qui prétendait asservir le Mali a voulu tester la volonté des nations. Le Président de la République, chef des armées, a pris la décision de répondre à l'appel de Diacounda Traoré, président de la transition malienne, à l'appel de son pays et de son p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

... leur vision archaïque et intolérante, c'est prospérer sur l'idée folle que le monde est inéluctablement voué à des conflits de civilisation, ces conflits que les peuples ont raison de refuser obstinément. C'est pour préserver la pluralité des cultures et des croyances, c'est pour défendre la liberté des peuples que la France s'est dressée, vendredi dernier, sur leur chemin. Dans ce contexte, la communauté internationale a naturellement soutenu la prise de responsabilités de la France. Les autres membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, la CEDEAO, l'Union africaine et l'Union européenne soutiennent la France dans cette opération Serval.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Ils devraient s'interroger sur les raisons qui valent à l'initiative française un soutien aussi large de la communauté internationale. Je le dis avec force, cette intervention n'est aucunement le retour de la Françafrique et de son cortège d'abus. Nous ne combattons pas pour la sujétion de l'Afrique mais pour sa liberté ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) L'opération Serval symbolise un nouveau départ pour les relations franco-africaines. Dans cette relation, la France a le sens des responsabilités, elle traite d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

... le FED ou via un instrument spécifique dédié au développement de la zone. De l'Atlantique à la mer Rouge, le Sahel s'apprêtait à devenir le nouveau sanctuaire des djihadistes des quatre coins de la planète. Si, en langue arabe, Sahel signifie « frontière », cette frontière ne nous protégeait de rien. Au contraire, elle menaçait de servir de refuge à des forces obscurantistes et sanguinaires. La communauté internationale ne pouvait pas se permettre de les laisser prospérer sans se mettre en danger. En prenant ses responsabilités, en mettant un coup d'arrêt aux visées terroristes sur cette étendue stratégique, la France a pris une décision qui l'honore. Monsieur le Premier ministre, dans ce moment grave, la France a besoin de se rassembler et de s'unir. Plus que jamais, il nous revient d'avoir le sens de l'État e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

Certes, nous sommes soutenus par tout le monde, une belle unanimité règne au sein du Conseil de sécurité. Mais nous sommes seuls sur le terrain. On nous approuve, on nous soutient mais on nous dit « débrouillez-vous » ! Or, cette crise nous concerne tous : au premier chef, bien sûr, les Africains, en second lieu les Européens, et enfin la communauté internationale qui doit lutter contre l'islamisme radical, facteur de déstabilisation dans cet arc de crise qui va de l'océan indien à l'océan atlantique. J'invite d'ailleurs le Gouvernement, monsieur le Premier ministre, à appeler un chat un chat : ce ne sont pas seulement des terroristes ou des rebelles, ce sont pour l'essentiel des islamistes fanatiques (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes UDI et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...traduire concrètement l'approbation générale exprimée par les gouvernements occidentaux et africains vis-à-vis de l'intervention militaire française. Cela engagerait également nos partenaires dans un soutien encore plus effectif. Ce partage de l'effort militaire est nécessaire à tous points de vue. Engager plus encore l'ONU, c'est également préparer la paix sur le plan politique, en engageant la communauté internationale dans un soutien à une reconstruction institutionnelle malienne qui prendra en compte les droits et revendications des minorités. Nous faisons confiance, monsieur le Premier ministre, au Gouvernement et à la diplomatie française pour aboutir à ces solutions. De même que nous soutenons sans réserve la démarche qui vise à replacer la Communauté des États d'Afrique de l'Ouest, et la force militaire ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...nde islamique. Il n'hésite pas à déstabiliser des régions entières pour appuyer des régimes obscurantistes. Oui, il faut rétablir la liberté en Syrie. Mais faut-il pour cela livrer des armes aux mouvances fanatiques de ce pays ? L'Occident a trop souvent joué aux apprentis sorciers dans ce domaine. J'en viens aux réserves sur les conditions de déclenchement de l'opération et à la position de la communauté internationale. L'option militaire n'avait rien d'inéluctable : elle n'est due qu'aux faiblesses et aux lenteurs de la communauté internationale et du pouvoir malien lui-même. « En aucun cas, la France n'interviendra elle-même au Mali », affirmait en novembre le Président de la République. Il y a deux semaines encore, la voie diplomatique de la négociation était privilégiée. La résolution 2085 du 22 décembre,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

...n de ce conflit. À propos de son développement, nous devons éviter de nous figer dans un taylorisme de l'opération extérieure. La France agit, les autres approuvent. Le déploiement d'une force ouest-africaine, la MISMA, conforme à la résolution 2085, qui peut s'appuyer sur l'article 51 de la charte des Nations unies, doit devenir une priorité stratégique pour nous comme pour l'Europe et toute la communauté internationale. Si celle-ci, à l'instar de l'Algérie notamment mais aussi d'autres grands pays, pouvait avoir quelques réticences à s'engager aux côtés de la France, elle devrait aussi soutenir directement les efforts engagés par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. Je rappelle que les forces militaires engagées par la CEDEAO sont placées sous la direction du général nigérian Abdulkadir, ...