Interventions sur "intervention"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

...ats au moins seront déployés. Il s'agit d'une action militaire majeure, qui ne se limite pas à des raids aériens et comprend le déploiement de troupes au sol. Conformément à la Constitution, le Parlement doit pouvoir s'exprimer sur cette décision grave. Je vous remercie, monsieur le Premier ministre, d'avoir permis ce débat. Cet après-midi, je veux à nouveau apporter le soutien de l'UMP à cette intervention. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Oui, en cette circonstance exceptionnelle, la principale force d'opposition républicaine de notre pays soutient la décision du Président de la République de venir en aide au gouvernement malien dans sa lutte contre le terrorisme. Je vous le dis ici : nous souhaitons ardemment le succès de l'opération en cours. (Applaudissements sur les bancs des g...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

...UMP et UDI.) Au nom de l'UMP, je veux également dire que nos pensées vont vers les otages détenus par ces mêmes terroristes que nous combattons et vers leurs familles, tous si durement éprouvés. Cette opération en Somalie, dont l'issue fut si malheureuse, renforce encore davantage leurs inquiétudes. Qu'ils soient assurés de notre pleine solidarité. Monsieur le Premier ministre, nous soutenons l'intervention au Mali car elle est juste et nécessaire. C'est la sécurité de la France qui est en jeu. C'est la sécurité de l'ensemble des Français sur le territoire national comme dans le monde entier qui est directement concernée. Comment d'ailleurs pourrions-nous laisser un État narcoterroriste s'établir par la force dans la zone sahélienne, c'est-à-dire à nos portes ? À quoi aurait servi le combat en Afgh...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Parallèlement à l'intervention militaire, ce dialogue doit s'intensifier, et aboutir, afin de préserver l'unité et l'intégrité du Mali. La troisième question est, en réalité, dans tous les esprits, et c'est sans doute la plus importante. Elle concerne l'action diplomatique du Président de la République sur la scène internationale. Disons-le clairement, monsieur le Premier ministre : en dépit de vos dénégations, nous sommes ex...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

...que nous ne sommes accompagnés ni par l'Allemagne, ni par le Royaume-Uni, ni par l'Italie, ni par l'Espagne. Cette situation ne peut nous satisfaire. Avez-vous obtenu des assurances d'engagement militaire de nos partenaires européens, ou bien allons-nous continuer de faire tout, seuls, en prenant tous les risques et en assumant seuls les conséquences politiques, militaires et budgétaires de cette intervention ? Qu'en est-il de l'entrée en action des troupes africaines des États membres de la CEDEAO ? Celle-ci doit intervenir au plus vite pour renforcer la légitimité de cette opération et, surtout, faire taire les critiques malintentionnées de ceux qui, tels vos alliés électoraux verts, présentent cette action comme une simple résurgence de la Françafrique. Comprenez, monsieur le Premier ministre, qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, mes chers collègues, le débat d'aujourd'hui est issu d'une disposition constitutionnelle, inscrite à l'article 35 de notre Constitution. Mais ce débat est surtout une nécessité politique, pour permettre à notre démocratie d'affronter avec toute la force nécessaire cette épreuve qu'est une intervention militaire. Pour faire face à cette épreuve, il importe que le consensus le plus large se forme au sein de la nation et que chacun sache conserver la hauteur qui permet l'expression de ce soutien. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) La protection de nos objectifs d'intervention, la stabilité de notre stratégie et le soutien à l'engagement de nos troupes sont à ce prix. Amener le déba...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...igent vers le chef de bataillon Damien Boiteux, du 4e régiment d'hélicoptères des Forces spéciales de Pau, décédé en opérations. L'hommage rendu hier aux Invalides accompagne la tristesse de sa famille, de ses compagnons d'armes et de ses proches. L'initiative de la France suscite un large soutien au sein de la communauté nationale et internationale. En France, il est tellement évident que cette intervention correspond à ce que nous sommes, à ce que nous croyons, que l'opération Serval, malgré les difficultés et les doutes exprimés par certains, rassemble très largement les Français et leurs élus. Oui, il est légitime d'intervenir pour défendre un pays ami. Oui, il est légitime de répondre à l'appel d'un peuple menacé dans sa chair et son identité. Non, nous ne pouvions pas laisser AQMI, le MUJAO et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Ils devraient s'interroger sur les raisons qui valent à l'initiative française un soutien aussi large de la communauté internationale. Je le dis avec force, cette intervention n'est aucunement le retour de la Françafrique et de son cortège d'abus. Nous ne combattons pas pour la sujétion de l'Afrique mais pour sa liberté ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) L'opération Serval symbolise un nouveau départ pour les relations franco-africaines. Dans cette relation, la France a le sens des responsabilités, elle traite d'égal à égal avec ses partenaires, pour ou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

Nous ne pouvions pas laisser Bamako devenir un faubourg de Kaboul. C'est vrai, des soldats français vont risquer leur vie pour Bamako, mais notre devoir était d'être à côté des Maliens et de leur venir en aide. Si certains ont encore un doute sur la légitimité de notre intervention, je les invite à lire le recensement du Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies, qui dénombre déjà 250 000 personnes déplacées et 145 000 réfugiés : près de 400 000 Maliens du nord ont d'ores et déjà quitté leur pays ou leur village. Ne nous trompons pas. Cette intervention ne ressemble pas à celles auxquelles nous étions habitués en Afrique. Si elle est géographiquement africaine, elle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

Il y avait d'autant plus urgence à intervenir que nous nous sommes hâtés un peu trop lentement. Rappelons qu'une opération militaire était envisagée depuis plusieurs mois près d'un an. J'ai en souvenir les déclarations du ministre de la défense en août 2012 annonçant une intervention dans quelques semaines. J'ai surtout en souvenir le discours du Président de la République le 25 septembre à la tribune des Nations unies, où il évoquait un soutien aérien et logistique à une initiative africaine. Cette déclaration aurait dû être un puissant accélérateur pour engager une action préventive rapide et éviter ainsi cette lourde intervention en haut du spectre militaire. Or, la Franc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

Les battlegroups ou les GT1500 seraient parfaitement adaptés pour des interventions de ce genre. Encore faut-il qu'il y ait une volonté je vous accorde que ce n'est pas le cas et des moyens de planification européens. Jean-Louis Borloo l'a dit hier. Il est temps que la France mette l'Europe face à ses responsabilités. (Applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP.) Dernier enseignement : l'Afrique change, elle bouge, elle progresse. Son économie s'éveille mais ell...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

...question de la crédibilité des forces militaires africaines engagées se pose. Il faut le dire. J'ai encore en souvenir l'échec de la MINUAD au Darfour. Disons-le tout net, deux ou trois pays seulement dans la région peuvent fournir des forces crédibles : le Nigeria, le Sénégal et le Tchad. Leur engagement est donc capital pour donner du contenu et du poids à la force africaine en constitution. L'intervention française doit dès lors être vue comme l'occasion de lancer une dynamique africaine pour engager une vraie politique régionale de lutte contre le terrorisme et l'islamisme radical de la Somalie jusqu'à l'océan atlantique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

... terrain et pour leurs familles, à commencer par celle du lieutenant Boiteux, ainsi que pour nos otages détenus au Sahel et leurs proches. Leur inquiétude et leur angoisse sont les nôtres, comme je sais qu'elles sont au coeur des préoccupations du Gouvernement et de l'ensemble de la représentation nationale. Nous saluons aussi la volonté du Gouvernement de limiter autant que possible, avec cette intervention, les victimes parmi les civils maliens. Nous tentons aujourd'hui, par ce débat, de concilier l'inconciliable. Comment répondre en effet à la nécessité d'agir dans l'urgence et il y a une nécessité incontestable qui a marqué la journée de vendredi et entraîné l'engagement de nos troupes tout en garantissant l'impérative association du Parlement aux décisions prises au nom de la France ? Le G...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

qui aurait permis de fixer la position de chacun d'entre nous sur le principe même de l'intervention militaire tout en adossant à cette approbation une analyse plus subtile sans que le soupçon pèse sur les intervenants quant à la clarté de leur position. Dans un tel débat, une première question s'impose : dans les responsabilités qui sont celles du Président de la République, aurions-nous pris la même décision ? La réponse est oui. (Applaudissements sur les bancs du groupe écologiste.) Mais ex...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...civiques au Sud, répondent, au Nord, la fermeture des écoles, le pillage de bâtiments publics, le saccage d'un patrimoine culturel et cultuel exceptionnel, l'imposition du voile islamique, la destruction de bibliothèques, les viols, les meurtres, les flagellations et le recrutement d'enfants soldats. Cette imposition forcée de la charia à des populations traumatisées est intolérable et justifie l'intervention. Conjuguée aux conséquences matérielles de la guerre, elle conduit à l'afflux de 300 000 réfugiés vers les pays voisins et à un exode de plus de 150 000 personnes vers le sud du pays. Cette situation est le fruit d'une crise du modèle de développement qui prévaut en Afrique, d'une crise démocratique, mais aussi d'une crise de la gouvernance internationale. Si la France est intervenue, c'est qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...gente soit-elle, n'est pas un fait nouveau. Depuis un an maintenant, l'avancée des sécessionnistes de l'Azawad et l'instabilité liée au coup d'État menacent l'intégrité du pays. J'ai une pensée forte pour le peuple malien, ce peuple ami, otage de la terreur imposée depuis des mois par les fondamentalistes islamistes. Les ressortissants maliens, nombreux en France, sont inquiets et réclament une intervention internationale pour rétablir la paix et la démocratie. Nous sommes à leurs côtés. J'ai également une pensée très forte pour nos soldats, engagés sur un terrain périlleux. Je pense à la douleur et à l'angoisse des familles des otages. Que devait faire la France face à l'offensive des troupes djihadistes lancée jeudi dernier ? La position des députés du Front de gauche, communistes et républicai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre de la défense nationale et des forces armées, chers collègues députés, c'est au nom des députés du groupe RRDP que j'interviens cet après-midi, après notre président Roger-Gérard Schwartzenberg hier, pour sire notre accord avec les objectifs fixés par le Président de la République à notre intervention militaire au Mali. On ne peut en effet que partager les trois motivations mises en avant par le Président de la République et le Premier Ministre. Tout d'abord, nous assistons dans cette région de l'Afrique, sous couvert de motifs politiques ou religieux de façade, au développement d'un foyer de piraterie internationale. Nous ne pouvons pas continuer à le laisser s'armer, grandir et se développe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

...enseigne que l'issue est d'emblée incertaine et le sera de plus en plus. Ensuite, l'installation de ce foyer de piraterie va de pair avec des exactions inhumaines que nous ne pouvons pas laisser s'étendre à Bamako. Enfin, l'intégrité de cet État, qui a des accords avec la France, devait être recouvrée et préservée. Les prétendus atermoiements de la majorité présidentielle sont balayés par cette intervention. Chacun peut comprendre comment, du retrait d'Afghanistan à la récente visite du Président en Algérie, cette décision a été mûrie. On pourrait s'étonner d'un débat sur la légalité de l'opération. Dès lors qu'il s'agit de guerre, la Constitution de la Cinquième République consacre la primauté de l'exécutif, notamment celle du Président de la République. Nous sommes certes habilités par l'article ...