Interventions sur "militaire"

16 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Il est d'une intensité réelle puisqu'à terme, nous avez-vous dit, 2 500 soldats au moins seront déployés. Il s'agit d'une action militaire majeure, qui ne se limite pas à des raids aériens et comprend le déploiement de troupes au sol. Conformément à la Constitution, le Parlement doit pouvoir s'exprimer sur cette décision grave. Je vous remercie, monsieur le Premier ministre, d'avoir permis ce débat. Cet après-midi, je veux à nouveau apporter le soutien de l'UMP à cette intervention. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

... le combat en Afghanistan, contre les Talibans, si nous acceptions qu'un régime menaçant la paix et la sécurité internationales s'établisse au Mali avec un risque évident de contagion pour la région ? Dans les deux cas, ce sont les mêmes forces qui sont à l'oeuvre, tout aussi rétrogrades et menaçantes. Voilà pourquoi nous devons les combattre sans états d'âmes. Nous soutenons cette intervention militaire car la France a agi, nous avez-vous dit, dans le plein respect de la légalité internationale. Je vous en donne acte. Nous la soutenons à ce jour et dans l'état actuel de nos informations, mais il est légitime qu'au nom du peuple français, le Parlement puisse poser des questions au chef de l'État et au Gouvernement sur ses modalités et ses objectifs. Ce sont des questions que la majorité n'est sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Parallèlement à l'intervention militaire, ce dialogue doit s'intensifier, et aboutir, afin de préserver l'unité et l'intégrité du Mali. La troisième question est, en réalité, dans tous les esprits, et c'est sans doute la plus importante. Elle concerne l'action diplomatique du Président de la République sur la scène internationale. Disons-le clairement, monsieur le Premier ministre : en dépit de vos dénégations, nous sommes extrêmement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

...ors que l'élargissement se poursuit sans véritable débat avec l'entrée de la Croatie dans l'Union européenne le 1er juillet, la politique européenne de sécurité semble au point mort. Je me désole de voir que nous ne sommes accompagnés ni par l'Allemagne, ni par le Royaume-Uni, ni par l'Italie, ni par l'Espagne. Cette situation ne peut nous satisfaire. Avez-vous obtenu des assurances d'engagement militaire de nos partenaires européens, ou bien allons-nous continuer de faire tout, seuls, en prenant tous les risques et en assumant seuls les conséquences politiques, militaires et budgétaires de cette intervention ? Qu'en est-il de l'entrée en action des troupes africaines des États membres de la CEDEAO ? Celle-ci doit intervenir au plus vite pour renforcer la légitimité de cette opération et, surtout...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, mes chers collègues, le débat d'aujourd'hui est issu d'une disposition constitutionnelle, inscrite à l'article 35 de notre Constitution. Mais ce débat est surtout une nécessité politique, pour permettre à notre démocratie d'affronter avec toute la force nécessaire cette épreuve qu'est une intervention militaire. Pour faire face à cette épreuve, il importe que le consensus le plus large se forme au sein de la nation et que chacun sache conserver la hauteur qui permet l'expression de ce soutien. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) La protection de nos objectifs d'intervention, la stabilité de notre stratégie et le soutien à l'engagement de nos troupes sont à ce prix. Amener le débat au Parle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...mettent aussi en cause ce qui reste un projet qu'à l'évidence nos prédécesseurs n'ont pas réussi à faire avancer ces dernières années, à savoir l'Europe de la défense. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Sans cesse, inlassablement, nous devons rechercher l'élargissement de la coalition à d'autres nations, qui pourront apporter leur concours militaire, logistique, financier, humanitaire. La résolution de cette crise doit être l'affaire de toute la communauté internationale, c'est dans cette perspective que s'inscrit l'initiative de la France. Je terminerai mon propos en évoquant nos objectifs d'intervention. Hier, aux Émirats arabes unis, le Président de la République a détaillé nos objectifs immédiats : arrêter l'agression terroriste, sécuri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...ue stratégique, la France a pris une décision qui l'honore. Monsieur le Premier ministre, dans ce moment grave, la France a besoin de se rassembler et de s'unir. Plus que jamais, il nous revient d'avoir le sens de l'État et le sens de l'Histoire. C'est la raison pour laquelle le groupe SRC à l'Assemblée nationale soutient votre démarche et l'accompagnera jusqu'à l'accomplissement de nos objectifs militaires et politiques pour libérer le Mali de la barbarie et de la violence. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, notre pays s'est engagé vendredi dernier dans une importante opération militaire au Mali. Permettez d'abord à l'ancien ministre de la défense d'avoir une pensée particulière pour les hommes et les femmes qui ont rejoint le théâtre d'opérations malien ou qui s'apprêtent à le faire. Je connais comme vous le professionnalisme et l'enthousiasme avec lesquels les militaires français servent leur pays. L'un d'eux, le lieutenant Boiteux, ne reviendra pas de cette mission, et nous s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

Il y avait d'autant plus urgence à intervenir que nous nous sommes hâtés un peu trop lentement. Rappelons qu'une opération militaire était envisagée depuis plusieurs mois près d'un an. J'ai en souvenir les déclarations du ministre de la défense en août 2012 annonçant une intervention dans quelques semaines. J'ai surtout en souvenir le discours du Président de la République le 25 septembre à la tribune des Nations unies, où il évoquait un soutien aérien et logistique à une initiative africaine. Cette déclaration aurait dû êt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

...tes ou des rebelles, ce sont pour l'essentiel des islamistes fanatiques (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP) et vous ne ferez de peine à aucun Français musulman en le disant ! Dès lors, la diplomatie française doit concentrer tous ses efforts pour constituer une force africaine soutenue, en termes de formation, logistique, renseignement, moyens aériens, par les puissances militaires de premier rang, dont évidemment notre pays. Les troupes africaines, nous dit-on, rejoindront dans quelques jours le théâtre d'opérations malien. C'est une bonne chose, militairement et aussi politiquement. L'Union africaine et la CEDEAO doivent assumer leurs responsabilités dans le temps car cette opération va durer, c'est une certitude. Nous devons venir en soutien d'une opération africain...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

C'est un débat emprunt d'une gravité exceptionnelle que nous avons aujourd'hui. M'exprimant au nom des députés écologistes, je souhaite avant tout dire nos pensées pour les militaires engagés sur le terrain et pour leurs familles, à commencer par celle du lieutenant Boiteux, ainsi que pour nos otages détenus au Sahel et leurs proches. Leur inquiétude et leur angoisse sont les nôtres, comme je sais qu'elles sont au coeur des préoccupations du Gouvernement et de l'ensemble de la représentation nationale. Nous saluons aussi la volonté du Gouvernement de limiter autant que possi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

qui aurait permis de fixer la position de chacun d'entre nous sur le principe même de l'intervention militaire tout en adossant à cette approbation une analyse plus subtile sans que le soupçon pèse sur les intervenants quant à la clarté de leur position. Dans un tel débat, une première question s'impose : dans les responsabilités qui sont celles du Président de la République, aurions-nous pris la même décision ? La réponse est oui. (Applaudissements sur les bancs du groupe écologiste.) Mais exprimer un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...e historique de transit n'a jamais réellement été sous le contrôle d'un État malien qui, faute de moyens régaliens, a abandonné ses marges aux narcotrafiquants, au terrorisme d'AQMI et au trafic d'armes C'est en grande partie parce que les conditions environnementales et économiques faites aux populations du Nord-Mali ne leur permettent pas de vivre décemment que cette rébellion a pris une forme militaire et que des groupes dont les objectifs sont fondamentalement différents ont pu, un temps, converger. La remise en cause de l'intégrité du territoire malien a engendré, par un effet domino dramatique, la désintégration politique du Mali. C'est à une partition de fait que le pays a dû se résoudre, avec l'occupation éclair, par les rebelles armés, des trois grandes villes du Nord, Kidal le 29 mars,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

... la douleur et à l'angoisse des familles des otages. Que devait faire la France face à l'offensive des troupes djihadistes lancée jeudi dernier ? La position des députés du Front de gauche, communistes et républicains est claire : abandonner le peuple malien à la barbarie des fanatiques serait une erreur politique et une faute morale. La non-intervention serait la pire des lâchetés. Une action militaire internationale était nécessaire pour éviter l'installation d'un État terroriste. Les djihadistes du Nord-Mali et leurs affidés d'Al-Qaïda n'ont qu'un but : imposer à l'échelle de la planète des régimes despotiques, sanguinaires et moyenâgeux. Leur fondamentalisme constitue une forme nouvelle de fascisme. Ils n'ont qu'une méthode : instrumentaliser l'islam, religion de paix pour l'immense majorit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre de la défense nationale et des forces armées, chers collègues députés, c'est au nom des députés du groupe RRDP que j'interviens cet après-midi, après notre président Roger-Gérard Schwartzenberg hier, pour sire notre accord avec les objectifs fixés par le Président de la République à notre intervention militaire au Mali. On ne peut en effet que partager les trois motivations mises en avant par le Président de la République et le Premier Ministre. Tout d'abord, nous assistons dans cette région de l'Afrique, sous couvert de motifs politiques ou religieux de façade, au développement d'un foyer de piraterie internationale. Nous ne pouvons pas continuer à le laisser s'armer, grandir et se développer à partir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

...enir une priorité stratégique pour nous comme pour l'Europe et toute la communauté internationale. Si celle-ci, à l'instar de l'Algérie notamment mais aussi d'autres grands pays, pouvait avoir quelques réticences à s'engager aux côtés de la France, elle devrait aussi soutenir directement les efforts engagés par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. Je rappelle que les forces militaires engagées par la CEDEAO sont placées sous la direction du général nigérian Abdulkadir, qui parle français. Quant à la fin du conflit, nous devons aujourd'hui travailler avec nos amis maliens à l'émergence d'un nouveau projet pour ce pays et tracer, au-delà de la ligne de front, une ligne d'espoir. C'est bien sûr dans notre force diplomatique mais aussi dans la coopération, universitaire par exem...