Interventions sur "troupes"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Il est d'une intensité réelle puisqu'à terme, nous avez-vous dit, 2 500 soldats au moins seront déployés. Il s'agit d'une action militaire majeure, qui ne se limite pas à des raids aériens et comprend le déploiement de troupes au sol. Conformément à la Constitution, le Parlement doit pouvoir s'exprimer sur cette décision grave. Je vous remercie, monsieur le Premier ministre, d'avoir permis ce débat. Cet après-midi, je veux à nouveau apporter le soutien de l'UMP à cette intervention. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Oui, en cette circonstance exceptionnelle, la principale force d'opposition républicain...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

...ar le Royaume-Uni, ni par l'Italie, ni par l'Espagne. Cette situation ne peut nous satisfaire. Avez-vous obtenu des assurances d'engagement militaire de nos partenaires européens, ou bien allons-nous continuer de faire tout, seuls, en prenant tous les risques et en assumant seuls les conséquences politiques, militaires et budgétaires de cette intervention ? Qu'en est-il de l'entrée en action des troupes africaines des États membres de la CEDEAO ? Celle-ci doit intervenir au plus vite pour renforcer la légitimité de cette opération et, surtout, faire taire les critiques malintentionnées de ceux qui, tels vos alliés électoraux verts, présentent cette action comme une simple résurgence de la Françafrique. Comprenez, monsieur le Premier ministre, que ces interrogations n'enlèvent rien au soutien qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...e cette épreuve qu'est une intervention militaire. Pour faire face à cette épreuve, il importe que le consensus le plus large se forme au sein de la nation et que chacun sache conserver la hauteur qui permet l'expression de ce soutien. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) La protection de nos objectifs d'intervention, la stabilité de notre stratégie et le soutien à l'engagement de nos troupes sont à ce prix. Amener le débat au Parlement, comme vous le faites aujourd'hui, contribue à renforcer l'unité nationale qui s'est formée depuis le déclenchement de l'opération Serval. Je souhaite que cette association de la représentation nationale à l'action gouvernementale se prolonge tout au long de ce conflit, au-delà des dispositions constitutionnelles, pour assurer un contrôle parlementair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...is plusieurs mois à l'initiative, au Conseil de sécurité des Nations unies, pour initier des résolutions la 2071 avant la 2085 plaçant la crise malienne au coeur de l'agenda international. C'est la raison pour laquelle la représentation nationale et les autorités civiles doivent être aujourd'hui à la hauteur de la responsabilité qui leur incombe. Elles doivent fixer le cadre permettant à nos troupes de mener à bien leur difficile mission. À cet égard, les députés de la majorité veulent, après l'opposition, rendre hommage aux combattants qui, depuis vendredi, s'efforcent de repousser ceux qui menacent la survie du Mali. Nos pensées se dirigent vers le chef de bataillon Damien Boiteux, du 4e régiment d'hélicoptères des Forces spéciales de Pau, décédé en opérations. L'hommage rendu hier aux In...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...pectives politiques, économiques et sociales. Si nous devons nous réjouir du soutien large dont bénéficie la France, nous savons aussi que nous ne pouvons pas nous contenter de mots. La France va, et doit, rechercher dans les prochains jours, les prochaines semaines et les prochains mois à élargir la coalition intervenant au Mali. Élargissement régional d'abord, avec le déploiement prochain des troupes des pays de la CEDEAO, qui devront naturellement se trouver en première ligne dans la résolution de la crise malienne. Élargissement international ensuite, avec l'implication notamment de nos partenaires européens. Une fois de plus, nous mesurons la nécessité de construire une Europe de la défense permettant de renforcer notre capacité de projection et de construire un bloc cohérent en mesure d'i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

...viendra pas de cette mission, et nous saluons à notre tour sa mémoire, comme vous l'avez fait hier aux Invalides, monsieur le Premier ministre. Le sens du devoir, l'esprit d'équipe, l'abnégation jusqu'au sacrifice, le lieutenant Boiteux les a incarnés jusqu'à son dernier souffle. Le Président de la République a donc décidé de répondre à l'appel au secours des autorités maliennes en engageant nos troupes sur le continent africain. Et il a eu raison. L'UDI approuve sans réserve sa décision. Cette guerre n'est pas une guerre de choix, c'est une guerre de nécessité. Je veux m'en expliquer. Nous répondons à l'appel des autorités maliennes, mais nous répondons aussi et surtout à l'appel du peuple malien, victime depuis de longs mois du terrorisme djihadiste.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

...fanatiques (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP) et vous ne ferez de peine à aucun Français musulman en le disant ! Dès lors, la diplomatie française doit concentrer tous ses efforts pour constituer une force africaine soutenue, en termes de formation, logistique, renseignement, moyens aériens, par les puissances militaires de premier rang, dont évidemment notre pays. Les troupes africaines, nous dit-on, rejoindront dans quelques jours le théâtre d'opérations malien. C'est une bonne chose, militairement et aussi politiquement. L'Union africaine et la CEDEAO doivent assumer leurs responsabilités dans le temps car cette opération va durer, c'est une certitude. Nous devons venir en soutien d'une opération africaine, et non l'inverse. Du coup, et même si ce n'est pas polit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...ion nationale. Nous saluons aussi la volonté du Gouvernement de limiter autant que possible, avec cette intervention, les victimes parmi les civils maliens. Nous tentons aujourd'hui, par ce débat, de concilier l'inconciliable. Comment répondre en effet à la nécessité d'agir dans l'urgence et il y a une nécessité incontestable qui a marqué la journée de vendredi et entraîné l'engagement de nos troupes tout en garantissant l'impérative association du Parlement aux décisions prises au nom de la France ? Le Gouvernement a décidé de répondre à cette contradiction, conformément aux dispositions de notre Constitution, par la réunion que vous avez organisée, monsieur le Premier ministre, avec l'ensemble des responsables des groupes parlementaires nous vous en remercions et par le présent débat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...talistes islamistes. Les ressortissants maliens, nombreux en France, sont inquiets et réclament une intervention internationale pour rétablir la paix et la démocratie. Nous sommes à leurs côtés. J'ai également une pensée très forte pour nos soldats, engagés sur un terrain périlleux. Je pense à la douleur et à l'angoisse des familles des otages. Que devait faire la France face à l'offensive des troupes djihadistes lancée jeudi dernier ? La position des députés du Front de gauche, communistes et républicains est claire : abandonner le peuple malien à la barbarie des fanatiques serait une erreur politique et une faute morale. La non-intervention serait la pire des lâchetés. Une action militaire internationale était nécessaire pour éviter l'installation d'un État terroriste. Les djihadistes du N...