Interventions sur "peuple"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Selon lui, ce n'est plus une expression républicaine d'opposition, ce n'est qu'un « Woodstock de conservateurs, dans lequel des filles aux serre-tête auraient remplacé les hippies d'antan ». (Exclamations sur de nombreux bancs du groupe UMP.) Qu'est ce que cela veut dire ? Quel mépris des familles françaises, quel mépris du peuple français ! (Applaudissements sur de nombreux bancs des groupes UMP.) Quand on est élu de la République, qu'il y a 1,4 million de personnes dans la rue, on se permet de les insulter, de les mépriser ? On se permet surtout de ne pas suivre les débats mais de faire des déclarations ou de poster des communiqués ? Si votre président de groupe avait un peu de dignité, mes chers collègues, il serait ic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Lorsqu'on est élu par le peuple français, on a la légitimité républicaine et démocratique. Vous l'avez eue ; aujourd'hui, vous l'avez perdue, tout en restant le gouvernement légal. C'est bien le problème. On peut avoir la légalité pour soi tout en ayant perdu la légitimité. Vous avez heurté profondément ce peuple. Ce ne sont pas des extrémistes, mais des gens comme vous et moi, tant à gauche qu'à droite, qui refusent ce projet ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

...s était respecté, et voici venu le temps de la confusion, que vous renforcez. Vous supprimez les mots du vocabulaire les plus signifiants, pour entrer dans l'indétermination. Vous négligez le fait que les effets peuvent se sentir à long terme et non dans l'immédiateté. Vous renvoyez les Françaises et les Français à des études qui ne prouvent rien, ni dans un sens ni dans l'autre. Vous méprisez le peuple et particulièrement l'ensemble de la jeunesse rassemblée fidèlement ce soir encore, qui nous donne des devoirs, qui donne aux parlementaires de l'opposition le courage de dire non, de ne pas céder aux diktats faciles, de se projeter dans l'avenir, de penser que la défense de la République passe par la défense des limites et des repères identificatoires. Nous l'avons déjà dit cet après-midi, mada...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Berrios :

...re en brèche. Il s'agit d'une division profonde et violente de la société française. Vous attaquez une institution qui a permis à la France de grandir dans la confiance et dans la paix. Toutefois, cela vous est si compliqué que vous êtes obligés de passer par les ordonnances, preuve s'il en fallait que cette complexité que vous ne savez pas résoudre et que vous êtes incapables d'assumer devant le peuple français, vous allez l'assumer dans le secret des cabinets ministériels, quoi que vous ayez dit tout à l'heure. Vous vous mettez à dos plus de 55 millions de Français : la voilà la vérité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

...traordinaire. Ce n'est pas le mouvement perpétuel, parce qu'on peut considérer que le Gouvernement est plutôt embourbé à l'heure actuelle cela, je le crains, ne fait que commencer mais c'est la forclusion perpétuelle : forclusion du nom du père ou des noms du père en fonction de la période considérée ou de ce que vous avez lu ou non, forclusion du Parlement, forclusion du verbe, forclusion du peuple, forclusion de la parole. Et la conclusion de la forclusion, c'est l'exclusion : exclusion de la liberté, exclusion du père, exclusion de la mère, exclusion de l'enfant, exclusion du peuple, exclusion de la nation, et ainsi de suite, On nous reproche systématiquement d'opposer les mêmes arguments, mais il y a des questions d'ordre éthique qui sont intemporelles, qui sont au-delà de l'éthique, a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Tout cela était prévu en première lecture. Puis, vous décidez de légiférer par ordonnance. Normalement, le recours aux ordonnances se justifie lorsqu'il y a urgence, même si celle-ci n'est pas prévue dans l'article 38. Où est l'urgence, puisque c'était prévu dans le texte initial ? N'avez-vous pas plutôt peur de la mobilisation du peuple français ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Ce choix ne s'explique-t-il pas par ces raisons politiques ? Vous avez peur du peuple parce que vous savez que si, aujourd'hui, vous êtes encore majoritaires dans cet hémicycle, vous êtes minoritaires dans le pays. Au reste, si vous refuser d'organiser un référendum, c'est bien que vous avez peur du peuple. Vous en avez peur au point, comme l'a rappelé tout à l'heure Hervé Mariton, que le Président de la République a fait recevoir les 200 parlementaires de l'entente parlementaire ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

On n'a jamais vu un exécutif avoir aussi peur du peuple ! Vous en êtes arrivés, vous, les ministres, à ne plus publier vos agendas, de crainte de croiser des gens !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Fromantin :

...t en nous demandant du temps. Vous voulez aller vite, nous disant il y a deux jours qu'à présent il faut conclure et en finir avec ce projet de loi, et pourtant nous avons aujourd'hui une grande page blanche et on nous dit que pour l'instant ce n'est pas prêt, nous renvoyant à plusieurs mois ! Vous prenez le risque mais en un sens tant mieux de faire monter encore davantage la contestation du peuple de France qui se demande ce que tout cela veut dire et qui, je l'espère, demandera avec nous des explications sur le texte relatif au mariage pour tous et sur l'article 4, qui met en péril les notions essentielles de père et de mère. La question reste ouverte, j'espère que vous y répondrez, car tel est le sens de notre présence dans cet hémicycle : avoir un échange fait de questions et de réponse...