Interventions sur "parents"

16 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude de Ganay, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...se veut opérationnelle. De quoi s'agit-il ? Tout simplement de transposer aux atteintes aux personnes commises dans l'école et aux atteintes aux biens de l'école le mécanisme institué au sujet des élèves absentéistes par la loi n° 2010-1127 du 28 septembre 2010, dite loi Ciotti. En d'autres termes, il s'agit de mettre en place des dispositions juridiques permettant d'associer plus étroitement les parents d'enfants violents à la résolution des problèmes. Je sais bien que, comme le laissent présager nos débats en commission, les caricatures ne manqueront pas de restreindre ce texte à la possibilité de suspendre les allocations familiales perçues par les enfants violents à l'école. Cette analyse restrictive, comme l'était celle de la loi Ciotti, ne saurait pourtant avoir cours si nos débats étaient...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude de Ganay, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...ébattre au fond des articles et des propositions d'enrichissement que moi-même et d'autres collègues avions formulées. Il me semble qu'en rejetant ce texte au cours de la réunion de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, le 13 février dernier, vous vous êtes privés, chers collègues de la majorité, d'un instrument complémentaire au service d'une cause soutenue par bon nombre de parents d'élèves et de personnels de l'enseignement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

Calquée sur le dispositif Ciotti, que vous avez abrogé avant même de l'avoir évalué, cette proposition de loi réinstaure un mécanisme d'avertissement préalable des parents d'enfants commettant des violences à l'école et, en cas de récidive, une suspension des allocations familiales. Il s'agit également d'étendre le dispositif du contrat de responsabilité parentale aux outrages ou atteintes répétés commis par un élève sur un autre élève, un enseignant ou tout autre membre des personnels travaillant dans les établissements d'enseignement scolaire. Ce dispositif, qui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

Votre culture de l'excuse n'est pas une réponse pertinente ; au contraire, elle signe votre renoncement sur ce grave problème. Pour conclure, je veux faire référence aux parents de Matteo, ce jeune Savoyard qui, le 8 février, s'est pendu parce que ses camarades se moquaient de lui à cause de ses cheveux roux. (Murmures sur les bancs du groupe SRC.) Ils veulent que leur drame personnel serve à faire reculer la violence à l'école en exhortant l'éducation nationale à se prendre en main. On pouvait donc espérer que ce sujet ne fasse pas l'objet d'affrontements idéologiques....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRudy Salles :

...espect de chacun. C'est ainsi qu'elle autorise chacun à être, à grandir, à s'épanouir et à trouver sa place. Voilà pourquoi il nous semble indispensable de concevoir un partenariat d'éducation partagée entre les familles et les enseignants, un dialogue mutuel entre les compétences des uns et des autres, avec des enjeux en matière de formation pour les enseignants, bien sûr, mais aussi pour les parents. Il faut d'ailleurs reconnaître une compétence aux parents, ce qui suppose au préalable d'identifier leur responsabilité. Certains parents, parfois démunis face aux adolescents, ont besoin d'une formation. De leur côté, les enseignants doivent être formés à une nouvelle relation avec les parents. Il est vrai que la proposition de loi qui nous est soumise ne parcourt qu'une partie du chemin ; mai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Bonneton :

...relations avec les familles. L'amélioration de l'ambiance au sein d'un établissement scolaire découle aussi de la nature de ses projets pédagogiques, ou encore du développement de projets collectifs et participatifs. Ces projets ne pouvant se construire que sur le long terme, et c'est pourquoi il faut privilégier la stabilité des équipes pédagogiques. Cela permet non seulement aux enfants et aux parents d'avoir des référents stables et clairement identifiés, mais aussi aux enseignants de se projeter dans la durée. Le Gouvernement a pris conscience de l'ampleur de ce problème de violence, et a mis en place des mesures pour y répondre : 500 postes d'assistants de prévention et de sécurité ont d'ores et déjà été créés ; une instruction morale et civique est dispensée à tous les niveaux ; une délég...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

Mais les faits sont têtus et chacun peut constater l'échec de la politique conduite sous le précédent quinquennat ainsi que la responsabilité qui est celle de l'UMP. L'opposition ne propose aujourd'hui comme réponse à la violence scolaire qu'une seule mesure, toujours la même : la suspension du versement des allocations familiales aux parents d'enfants auteurs de violences. Ce sujet est désormais derrière nous et vous manquez singulièrement d'imagination ! Par-delà les griefs de principe que nous pouvons opposer à cette proposition, force est de constater que sa mise en oeuvre sous la précédente mandature n'a pas été couronnée de succès. Les violences ont crû de 11 % entre 2011 et 2012. Il est assez déplorable de constater que vous e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeric Bréhier :

...oir abrogé la loi Ciotti, nous voici de nouveau réunis pour discuter de plusieurs de ses dispositions. Mais souffrez, chers collègues, que les membres du groupe SRC fassent preuve, eux aussi, de cohérence : ce que nous avons abrogé récemment, nous ne souhaitons pas, quelques jours après, le rétablir. Avec ce texte, notre collègue rapporteur entend donc créer un « choc de responsabilisation » des parents d'élèves auteurs de violences en milieu scolaire, en instaurant un dispositif « graduel », allant jusqu'à la suspension ou la suppression des allocations familiales. Notre collègue fait ainsi revivre la fameuse loi Ciotti, qui proposait le même outil pour gérer la question de l'absentéisme scolaire. Malheureusement, monsieur le rapporteur, cet outil a, selon nous, déjà montré son inutilité. C'es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Chatel :

.... Notre action comportait enfin un volet innovation, intégrant les initiatives locales grâce au dispositif ECLAIR, qui offre plus d'autonomie et de marges de manoeuvre aux établissements difficiles touchés par les problèmes de sécurité. La proposition de loi de notre collègue Claude de Ganay s'inscrit très clairement dans le prolongement de ces orientations, en accroissant la responsabilité des parents puisqu'elle élargit le champ du contrat de responsabilité parentale et en proposant dans le même temps un système de réponses graduées pour les élèves ou les familles qui ne répondraient pas favorablement à l'exigence d'application de la règle. Je soutiens donc cette proposition de loi qui est une étape de plus dans la mobilisation de tous en faveur de la sécurité à l'école. La loi Ciotti l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Verchère :

...s cérébrales, irréversibles ou non, au coma voire au décès. Les répercussions psychologiques pour les enfants les plus jeunes peuvent se traduire par des phobies scolaires, voire un état de stress post-traumatique plus ou moins prononcé. La lutte contre les « jeux » dangereux et les pratiques violentes se poursuit en partenariat avec les associations agréées au niveau national, l'Association de parents d'enfants accidentés par strangulation et SOS Benjamin, mais aussi avec l'éducation nationale, qui doit faire en sorte qu'à toutes les étapes de leur scolarité, les élèves comprennent ce qu'est un comportement à risque. Bien sûr, l'école s'attache à mieux accompagner les actions à mettre en oeuvre dans les établissements scolaires pour sensibiliser les jeunes sur ces pratiques, mais l'école ne p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaColette Langlade :

...d'accord avec les solutions que vous proposez dans cette proposition de loi. Aujourd'hui, cela a été dit et répété, des textes existent. Dans les établissements, des dispositifs sont réalisables, réalisés et appliqués. Une circulaire de l'ancien ministre de l'éducation nationale précise bien que la sanction doit être éducative et contradictoire, qu'il doit y avoir un dialogue avec l'élève et les parents, que la sanction doit être adaptée et éducative. Nous demandons la suppression de l'article 1er, car la proposition de loi affaiblit les acteurs. Elle ne parle pas du tout de l'autorité du chef d'établissement ni des équipes pédagogiques, elle ne fait pas du tout référence au rôle, pourtant important, du conseil d'administration dans les établissements. Elle n'apporte aucune plus-value s'agissan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude de Ganay, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...été adopté par la commission. Je le regrette, madame la ministre, d'autant que vous avez, comme moi et l'ensemble de mes collègues, constaté la violence qui existe à l'école. Il faut y remédier. Vous êtes en train de manquer une occasion d'envoyer un signal fort aux enseignants, qui attendaient de votre gouvernement qu'il prenne des mesures fortes en faveur d'une meilleure responsabilisation des parents. C'est la base de ma proposition de loi, qui est dans le droit fil de celle d'Éric Ciotti. Elle vise à associer les parents, pour ne pas laisser les enseignants seuls et démunis face à l'agressivité de plus en plus forte des enfants à l'école. C'est la société qui est ainsi. Car ce ne sont pas uniquement des enfants de milieux défavorisés, contrairement à ce que l'on pourrait croire. Il suffit de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

...ion, ou du procès en sorcellerie ! En l'espèce, ce dispositif, dans le temps qui lui a été donné pour s'installer, a produit les résultats que j'ai rappelés tout à l'heure : 80 000 signalements qui aboutissent à 1 500 suspensions, soit 98 % de réussite. Enfin, le contrat de responsabilité parentale, qui est au coeur du processus, en appelle à la responsabilité ce n'est pas un gros mot ! des parents. Il aurait dû, à mon sens, produire ses fruits dès lors qu'il s'insère dans un dispositif global tel que l'a rappelé Luc Chatel, dispositif global au sein duquel se situe le recrutement des 500 assistants qui a été rappelé tout à l'heure. Ce dispositif de responsabilité parentale est majeur, parce que les victimes des violences, ce sont d'abord les enfants dans les établissements scolaires, mais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Chrétien :

...ants ont besoin d'être soutenus, d'être protégés, et un certain nombre d'entre eux sont pour ce dispositif. C'est un peu rapide de généraliser et d'estimer que votre parole, madame la ministre, est universelle. Par ailleurs, les chefs d'établissement doivent pouvoir couvrir, protéger, défendre les personnels enseignants. Trop souvent, certains enseignants se sentent seuls, non seulement face aux parents, mais aussi face à leur hiérarchie. C'est cette réflexion que nous vous incitons à reprendre avec cette proposition de loi. Le groupe UMP votera contre l'amendement de suppression, afin que nous puissions examiner l'ensemble des dispositions proposées par Claude de Ganay.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude de Ganay, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

..., que je souhaite remettre au goût du jour, n'en déplaise à ceux qui n'en ont pas la même lecture que nous. Pour nous, le bilan est positif. Je souhaite donc m'appuyer sur ce dispositif afin que la suspension des allocations familiales ne soit pas une caricature, mais une mesure ultime, qui ne doit être prise qu'après après avoir associé l'ensemble des acteurs du milieu scolaire, et notamment les parents, comme je l'ai souligné tout à l'heure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

... ensuite 21 000 « deuxièmes signalements », suivis, pour 1 418 d'entre eux, d'une demande de suspension adressée à la CAF, avec, là aussi, la possibilité, au bout du compte, de rétablir les allocations familiales. Compte tenu du faible temps d'application de ce dispositif, il est clair que la procédure progressive a eu un effet particulièrement dissuasif et qu'elle a conduit un certain nombre de parents à exercer, autant que faire se pouvait, leurs responsabilités vis-à-vis de leurs enfants.