Interventions sur "canton"

5 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Sauvadet :

...les populations un homme, une voix , mais il doit représenter aussi les populations qui vivent sur les territoires. C'est là que nous touchons le coeur du débat : avec votre mode de scrutin, vous allez tuer les territoires ruraux qui n'auront plus demain de représentants. Le lien de proximité qui existait avec les élus locaux et les maires dans les circonscriptions territoriales qu'étaient les cantons, autour desquels s'organisaient et s'organisent toujours les services au public, vous allez le détruire. Je souhaite donc que l'Assemblée nationale réaffirme ce lien particulier et singulier qui existe entre les populations d'un département, populations qui résident sur les territoires qui le composent. Vous allez probablement essayer, comme depuis le début de nos débats, de nous opposer un ar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Je suis sous le coup de l'émotion, à voir ce grand consensus et le Gouvernement à notre écoute Au nom de mes collègues, je crois pouvoir vous dire que nous en sommes touchés et je vérifierai s'il ne neige pas en sortant de l'hémicycle ! Je crois effectivement que cet amendement est très important. La réforme territoriale aura pour effet de créer des « macro-cantons », comprenant à la fois des territoires très ruraux et des villes. Le risque, c'est que, du fait de l'écart démographique, les élus ou les candidats viennent de ces villes, au détriment des espaces les plus reculés. J'habite moi-même dans un canton de 3 000 habitants, le plus petit canton du Vaucluse, qui va disparaître. Tout le sens de cet amendement est de faire en sorte que les deux élus d'u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Estrosi :

Cela touche à l'humain. Or ce que vous êtes en train de proposer par cette réforme, c'est une forme d'humiliation, de mépris, à des hommes et des femmes qui habitent les territoires les plus reculés de la République, qui, depuis 1871, s'honorent de pouvoir revendiquer quelquefois qu'ils sont les citoyens d'un chef-lieu de canton.