Interventions sur "sensible"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Christ :

...trat à durée déterminée et non d'avenir, qui n'apporte aucune garantie ni sur l'emploi, ni sur le savoir-faire, ni sur l'avenir. J'ai souhaité intervenir sur l'article 1er du projet de loi et plus particulièrement sur les alinéas 7 et 9, sur lesquels j'ai d'ailleurs déposé des amendements. En effet, l'alinéa 7 attribue en priorité l'emploi d'avenir aux jeunes qui résident dans les zones urbaines sensibles ou dans les zones de revitalisation rurale. Il s'agit d'une mesure discriminatoire, comme cela a été dit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Christ :

Permettez-moi de m'exprimer, je crois que nous aurons d'autres échanges. Au nom de quoi un jeune d'un quartier sensible sans qualification pourrait bénéficier d'un contrat d'avenir et un autre jeune avec le même profil mais résidant dans une commune classée hors zone sensible pourrait se voir refuser ce même emploi ? Cela n'a pas de sens et finalement se révèle très complexe dans l'application. Enfin les alinéas 9 et suivants de l'article 1er disposent que l'aide relative à l'emploi est majoritairement réservée a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Gérard :

..., car l'argent public manque, le coût de la mesure est estimé à 1,5 milliard d'euros. Comment parler d'avenir aux jeunes quand seulement certains d'entre eux seront concernés ? Sur le principe le dispositif s'adresse aux jeunes de seize à vingt-cinq ans sans qualification avec des exceptions. Néanmoins, une approche territoriale est privilégiée, avec priorité donnée aux jeunes des zones urbaines sensibles, des zones de revitalisation rurale et de l'outre-mer. Certes, les jeunes des quartiers sensibles qui ont décroché tôt du système scolaire doivent être accompagnés, mais que dire aux autres jeunes qui voudront entrer dans le dispositif et qui ne le pourront pas car les territoires prioritaires vont absorber la quasi-totalité des moyens ? Combien de villes comprennent des quartiers où de nombre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Gérard :

Permettez-moi de répondre d'un mot à Mme Iborra qui disait tout à l'heure que nous ne nous étions pas intéressés aux zones urbaines sensibles. Au cours de mon précédent mandat, j'étais président de l'EPARECA, établissement public en charge de la revitalisation économique dans les quartiers de la politique de la ville. Cet outil encourage l'emploi des jeunes dans les quartiers dans une logique d'appropriation et d'accompagnement plutôt que d'assistanat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Gérard :

La production en a été triplée. Monsieur le ministre, mon mandat s'est achevé avec la fin de la mandature et je ne suis toujours pas remplacé à la tête de l'EPARECA. C'est dire à quel point vous vous souciez des quartiers en zone urbaine sensible ! (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Liebgott :

alors que notre premier geste est pour l'emploi, pour les populations les plus en difficulté des zones urbaines sensibles ! Nous n'avons effectivement pas du tout les mêmes priorités. Vous avez eu raison, avant l'article premier, d'évoquer l'époque des emplois jeunes. Cela nous a rappelé quelques bons souvenirs, en particulier la période 1997-2002, lorsque nous avions créé deux millions d'emplois et diminué le chômage d'un million. Le résultat de ces dix dernières années n'est pas le même. Des actions volontarist...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Goua :

...! Dans ma ville, 60 % de la population appartient à des quartiers. Je peux vous assurer que la discrimination existe et que, sans qualification et avec une origine étrangère, le secteur marchand ne se précipite pas ! C'est pourquoi je voudrais souligner les bénéfices du présent dispositif pour les jeunes sans qualification, ou presque, qui vivent dans les quartiers populaires, les zones urbaines sensibles et les zones rurales, lesquelles connaissent aussi des difficultés économiques. Chaque année, 120 000 jeunes sortent du système scolaire en situation d'échec. Moins d'un tiers d'entre eux trouvent un emploi durable. Pour les autres, ce sont plusieurs années de galère, de stages, de petits boulots qui se succèdent autant de retard pris dans leur intégration dans le monde du travail et autant d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Borgel :

Près de 45 % : c'est la proportion de jeunes de moins de 25 ans sans qualification et au chômage que l'on trouve dans les quartiers d'Empalot et de Bagatelle, dans ma circonscription. Si la priorité est donnée aux zones urbaines sensibles, c'est tout simplement parce que la situation y est plus grave, l'urgence plus aiguë. Mais la force de ce projet de loi est, tout en affirmant cette priorité, de ne rien fermer ailleurs. Il offre, selon le beau terme qu'il a choisi, un avenir à l'ensemble des jeunes de la nation qui sont frappés par l'absence de qualification, qui voient les portes du secteur marchand se fermer devant eux malgré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Baumel :

...ut être restaurée, c'est parce que, après dix années au cours desquelles on leur a répété qu'ils avaient de moins en moins de place dans notre société, ils voient enfin s'ouvrir une porte. Il faudra assurément financer cela ensemble, État et collectivités locales, et veiller à ce que le champ du dispositif couvre l'ensemble du territoire de la République ; je ne pense pas uniquement aux quartiers sensibles, je pense aussi aux zones rurales, car on sait aujourd'hui que les difficultés, notamment le paupérisme, se sont particulièrement développées dans nos campagnes.