Interventions sur "armée"

25 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

L'armée française, secondée par des unités maliennes, et l'armée du Tchad, auxquelles nous devons rendre hommage, conduisent une action rapide, précise et efficace. La France remplit ses devoirs et accomplit ses obligations envers un État à majorité musulmane, agressé par des fanatiques narco-djihadistes, dont on mesure plus que jamais la cruauté et la dangerosité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Deflesselles :

Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, le 11 janvier dernier, devant l'avancée foudroyante de groupes terroristes menaçant Bamako, le Président de la République engageait les forces françaises sur le territoire malien. Ici même, à l'Assemblée, notre groupe a immédiatement manifesté un soutien sans faille au Gouvernement et à notre armée, car l'idée de voir un pays ami se transformer en un sanctuaire terroriste au coeur de l'Afrique était insoutenable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Deflesselles :

Aujourd'hui, je tiens en tout premier lieu, au nom du groupe UMP, à rendre hommage à nos forces armées engagées sur le terrain. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Leur préparation opérationnelle, leur capacité de réaction, leur professionnalisme, tout autant que leur sens du devoir et leur courage, ont été au coeur de la réussite de la France au secours du peuple malien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Deflesselles :

mais ce sont surtout les armées alliées, les compagnons d'armes de la France sur de nombreux théâtres d'opérations, qui le rappellent : cela n'en a que plus de sens et plus de valeur. Je souhaite, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, que la prochaine loi de programmation militaire et les budgets y afférents portent la marque de cette excellence. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Deflesselles :

... à distance d'engins explosifs improvisés, ou encore des armes à vision nocturne, bref, de quoi faire de cette région un véritable sanctuaire terroriste. La deuxième question concerne l'engagement de nos amis maliens et celui de la MISMA. Les premiers doivent être formés, encadrés et équipés. Le général Lecointre, qui commande cette mission de formation, a appelé à une véritable refondation de l'armée malienne ; des officiers français ont par ailleurs reconnu sa très grande faiblesse et l'indigence du matériel dont elle dispose. La MISMA, quant à elle, s'agrège lentement, car la provenance et l'hétérogénéité de ses troupes nécessitent une coordination qui prendra à l'évidence du temps.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Deflesselles :

L'engagement de nos alliés et des Européens suscite également des questions. Certes, au début du mois d'avril, l'Union européenne déploiera 500 hommes pour former et encadrer l'armée malienne, mais nous n'avons pour l'instant aucun signe d'une volonté quelconque d'engagement terrestre. Toutes ces questions, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, doivent vous amener à clarifier les objectifs de la France. Sommes-nous au Mali dans l'optique de passer le témoin militaire à la force d'intervention africaine et le témoin politique à l'Union africaine, ce qui, vous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Deflesselles :

...l'action des ONG sur place, comment cette aide sera-t-elle mise en oeuvre ? La question du retour des réfugiés, enfin, est cruciale, non seulement pour le Mali, mais aussi pour les pays limitrophes. La conférence des donateurs qui s'est réunie à la fin du mois de janvier à Addis-Abeba a essentiellement levé des fonds pour la mise en oeuvre de la MISMA, et donc pour la réorganisation à terme de l'armée malienne. Les efforts consentis sont-ils suffisants ? Le président de la Commission européenne a annoncé la semaine dernière qu'une nouvelle conférence des donateurs se réunirait à la mi-mai à Bruxelles : elle doit aider à la reconstruction du pays dans son ensemble. Que pouvons-nous en attendre ? Pouvons-nous, au moins dans ce domaine, compter sur nos partenaires européens ? Les besoins sont im...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Deflesselles :

mais il ne saurait bien évidemment remettre en cause notre soutien à nos armées et au Gouvernement. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

..., mesdames les présidentes des commissions, chers collègues, ce débat vient alors que la mission Serval voit son rôle évoluer sensiblement, après les violents combats de la semaine dernière dans le massif des Ifoghas, l'enlèvement de la famille Moulin-Fournier au Cameroun et l'attentat suicide d'un kamikaze hier : d'une mission visant à protéger un membre des Nations unies victime d'une agression armée dans le cadre du droit international de légitime défense, elle devient une lutte totale contre le terrorisme islamique dans une zone immense aux frontières particulièrement poreuses. Le Président de la République l'a d'ailleurs confirmé mardi dernier depuis Athènes : « Nous sommes maintenant dans la dernière phase de l'opération qui n'est plus simplement d'arrêter des terroristes, pas simplement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...lant imposer par la force des sociétés barbares. Il fallait une intervention pour arrêter l'avancée des fondamentalistes islamistes, sous l'égide de la communauté internationale et des pays africains, dans le strict respect de la résolution 2085 du Conseil de sécurité de l'ONU. Cependant, nous avons également toujours affirmé que la seule réponse militaire ne suffisait pas. Le recours à la force armée signe toujours l'échec du politique. Disons-le clairement : si la France et les organisations internationales avaient promu, depuis quelques dizaines d'années, une véritable politique de développement pour le continent africain, nous n'en serions pas là ! Néanmoins, je veux dans un premier temps revenir sur le volet militaire de la situation au Sahel. Préparer l'après-conflit est impératif, mais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

Les armées africaines ne sont toujours pas en mesure d'apporter un soutien militaire décisif, et encore moins prêtes à prendre le relais de l'armée française.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPouria Amirshahi :

à propos de notre politique étrangère, particulièrement lorsque notre armée est engagée dans des opérations extérieures. Mes chers collègues, les armes parlent toujours à l'heure où nous débattons, mais la paix se prépare maintenant, elle se réfléchit maintenant, elle se gagne maintenant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPouria Amirshahi :

...sés par ce dernier. Regardons par exemple, au Sénégal, comment la fermeture de la ligne de train qui reliait Dakar à Saint-Louis a enclavé et appauvri cette ville, plus proche désormais de la Mauritanie que de la capitale de son propre pays. Il est donc urgent de concevoir une tout autre stratégie de coopération, dont la première étape devra conduire au renforcement des institutions régaliennes armée, gendarmerie, collectivités territoriales, justice, éducation. La politique devra bien sûr reprendre ses droits sur le fracas des armes. Le processus électoral qui va s'ouvrir permettra certainement aux Maliens de s'interroger sur une intégration plus forte du nord et de ses habitants pas seulement des Touragegs, qui sont une minorité parmi d'autres dans le développement de tout le pays. Le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

Monsieur le président, messieurs les ministres, mesdames les présidentes, le Président de la République a décidé le 11 janvier dernier de faire intervenir nos forces armées au Mali pour arrêter une incursion de terroristes islamistes vers le sud du pays. Depuis le début de ce mois, nous sommes entrés dans une nouvelle phase que j'appellerai une phase de guérilla asymétrique. Après avoir reconquis les villes du nord du Mali, nos soldats sont engagés désormais dans des combats probablement longs et difficiles avec des éléments terroristes dans le nord du pays. Cette...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

Deuxième interrogation : l'État malien étant aujourd'hui c'est le moins que l'on puisse dire très fortement affaibli et n'étant pas doté d'institutions stables, comment et quand comptez-vous obtenir une stabilisation institutionnelle de ce pays ? Troisième interrogation : quand l'État malien sera-t-il en mesure d'installer des services publics dans les villes récemment libérées par l'armée française dans le nord du Mali ? Quatrième interrogation : qui va tenir ces villes ? L'armée française ou les forces africaines ? Et quand ces dernières seront-elles en mesure de le faire ? Cinquième interrogation : pourquoi sommes-nous si seuls dans cette mission qui intéresse pourtant la sécurité de toute l'Europe et, au-delà, de toutes les démocraties occidentales ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

Pourquoi les moyens militaires mis à la disposition de la France par nos partenaires et alliés sont-ils à ce point réduits, voire inexistants ? Pourquoi l'Europe ne consacre-t-elle que 50 millions d'euros à la formation de l'armée malienne, ce qui correspond à moins d'un mois de déploiement de nos forces dans ce pays ? Sixième interrogation, monsieur le ministre de la défense : comment sera financée une intervention de longue durée au Mali, sachant que cette opération coûte entre 60 millions et 100 millions par mois et que le montant total prévu dans le budget de la défense pour les opérations extérieures ne couvrirait, s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Laffineur :

...nvisageable d'organiser des élections au mois de juillet, sachant que cette sécurisation passe aussi par un retour des réfugiés afin qu'ils puissent voter ? Elle suppose également de trouver un financement pour ces élections, dont l'organisation semble très difficile. L'intérêt de la France et sa responsabilité à l'égard de l'Afrique, comme d'autres parties du monde, justifient le maintien d'une armée forte. Or le Livre blanc de la défense en cours d'élaboration nous donne de grandes inquiétudes : nous craignons en effet que la volonté nécessaire fasse défaut, alors même que la conservation de cette force est tout à fait indispensable, notamment pour la sécurité intérieure à long terme de notre pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

... souffle de liberté aux populations opprimées depuis des mois par des groupes islamistes terroristes. Néanmoins, vous l'avez dit, cette phase militaire ne peut se suffire à elle-même. Elle devra être adossée à un processus de transition politique concerté et démocratique avec l'ensemble des forces représentatives non terroristes. Dans l'arrondissement de Kidal, la collaboration entre le MNLA, l'armée tchadienne et l'armée française pour combattre les mouvements djihadistes est un signal fort et positif donné aux populations locales qui peuvent ainsi espérer, d'une part une meilleure protection et, d'autre part, une meilleure prise en compte de leurs revendications. Le MNLA a prouvé à maintes reprises son attachement à la laïcité. Il a combattu les djihadistes avant même que l'armée française...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Bompard :

Monsieur le président, messieurs les ministres, madame la présidente de la commission des affaires étrangères, mes chers collègues, je tiens d'abord à féliciter notre armée, nos soldats. Alors que les crédits militaires diminuent sans cesse, que les équipements sont parfois vieillissants et que les interventions extérieures se multiplient, et bien que nos troupes soient dispersées aux quatre coins du monde, l'armée française a rempli sa mission au-delà de toute attente, sans aucun soutien réel de nos alliés, lorsque le Président de la République l'a envoyée combattr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-David Ciot :

..., comme vous l'avez indiqué, elles n'ont pas vocation à demeurer sur place. Plus globalement, c'est l'avenir de la présence militaire française dans cette région du monde qui est mis en débat, notamment à travers la question des moyens alloués à notre stratégie de prépositionnement en Afrique. Le Livre blanc de 2008 a annoncé un plan global de restructuration géostratégique du déploiement de nos armées et la poursuite de la diminution des effectifs stationnés dans les pays africains. Or, dans le cas du Mali, ces nouvelles orientations stratégiques doivent être mises en perspective avec les difficultés militaires rencontrées par l'armée malienne devant l'avancée des milices islamistes. Notre retour d'expérience semble ainsi nous amener à ouvrir le débat sur la relation entre l'avenir de nos bas...