Interventions sur "opération"

27 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

...action humanitaire, un plan précis et complet de développement, et la reconstruction de l'État malien, en appliquant la feuille de route conduisant à des élections présidentielles, adoptée par le Parlement malien et approuvée par les instances internationales. Permettez-moi de manifester à mon tour, au nom de mon groupe, notre reconnaissance et notre solidarité aux 4 000 militaires français de l'opération Serval, qui font preuve d'un grand professionnalisme et d'un vrai courage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

L'intervention française au Mali n'est pas motivée par la défense d'intérêts nationaux plus ou moins voilés, mais par la défense de valeurs intangibles. Cette intervention diffère fondamentalement de bien des opérations menées par le passé, particulièrement en Afrique : en ce sens, elle est la traduction concrète de la nouvelle politique africaine de la France. À Tombouctou et à Bamako, François Hollande a clairement déclaré que ce sont les Maliens, les Africains, qui doivent décider eux-mêmes de leur destin et prendre en charge la sécurité de la région. C'est un message fort qu'a lancé le Président de la Répu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Deflesselles :

Aujourd'hui, je tiens en tout premier lieu, au nom du groupe UMP, à rendre hommage à nos forces armées engagées sur le terrain. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Leur préparation opérationnelle, leur capacité de réaction, leur professionnalisme, tout autant que leur sens du devoir et leur courage, ont été au coeur de la réussite de la France au secours du peuple malien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Deflesselles :

mais ce sont surtout les armées alliées, les compagnons d'armes de la France sur de nombreux théâtres d'opérations, qui le rappellent : cela n'en a que plus de sens et plus de valeur. Je souhaite, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, que la prochaine loi de programmation militaire et les budgets y afférents portent la marque de cette excellence. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Deflesselles :

...eurs se réunirait à la mi-mai à Bruxelles : elle doit aider à la reconstruction du pays dans son ensemble. Que pouvons-nous en attendre ? Pouvons-nous, au moins dans ce domaine, compter sur nos partenaires européens ? Les besoins sont immenses, d'autant que lundi, à l'ouverture d'une réunion des ministres de la Cédéao, le ministre ivoirien des affaires étrangères a indiqué que le financement des opérations militaires au Mali nécessiterait 950 millions de dollars, soit plus du double des 455 millions promis à Addis-Abeba. Mes chers collègues, chacun le ressent pleinement, la France est confrontée à une tâche ardue : aider un pays ami, lutter contre un terrorisme aveugle et protéger ses ressortissants, dans une immense zone africaine qui s'étend bien au sud du Sahel. Enfin, à l'unisson des Françai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, chers collègues, à la demande pressante du gouvernement malien, la France est engagée au Mali dans le cadre de l'opération Serval depuis le 11 janvier 2013 pour faire face à une attaque terroriste d'envergure. Les députés du groupe UDI, derrière leur président Jean-Louis Borloo, ont immédiatement apporté un soutien sans réserve au Président de la République et au Gouvernement, dans un cadre de responsabilité, face à cette situation d'extrême urgence et de danger tant pour la population malienne que pour les 6 000 re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

D'autre part, il faut concentrer nos efforts sur le développement du Mali, et, au-delà, de l'Afrique tout entière. Nous voyons bien que l'opération dans laquelle la France est engagée ne concerne pas strictement le Mali : toute une partie de l'Afrique est déstabilisée, par des trafics de drogues et autres, mais aussi par une guerre djihadiste. Au-delà du Mali et du nord du Mali, c'est ainsi tout l'arc sahélien et méditerranéen, s'étendant jusqu'à l'Afrique centrale, qui est concerné. Nous sommes face à un sujet panafricain, qui nécessite un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

...n visant à protéger un membre des Nations unies victime d'une agression armée dans le cadre du droit international de légitime défense, elle devient une lutte totale contre le terrorisme islamique dans une zone immense aux frontières particulièrement poreuses. Le Président de la République l'a d'ailleurs confirmé mardi dernier depuis Athènes : « Nous sommes maintenant dans la dernière phase de l'opération qui n'est plus simplement d'arrêter des terroristes, pas simplement de sécuriser le territoire, mais d'aller jusqu'au bout, c'est-à-dire l'arrestation des derniers chefs terroristes qui demeurent au nord du Mali ». La guerre s'intensifie. Je veux rendre hommage au sergent-chef Vormezeele, du 2e régiment étranger parachutiste de la Légion, ainsi qu'aux vingt-trois militaires tchadiens tués dans u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...ure débridée des marchés a déstructuré l'économie et les relations sociales de ces pays. Nos entreprises ont profité des ressources naturelles sans que les populations locales puissent asseoir un véritable développement endogène. Les politiques d'ajustement structurel du FMI ont encouragé les privatisations des services publics et participé au délitement de l'État malien. Dans le domaine de la coopération, il est urgent de réorienter véritablement notre aide publique au service du développement des pays les plus pauvres. On le sait : le sous-développement du nord-Mali a permis que les djihadistes y prospèrent depuis plusieurs années, y compris en menant des activités mafieuses. En dix ans, la France n'a apporté que 162 millions de dollars de subventions au Mali, soit 4 % de notre aide publique pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

... priorité. La priorité au Mali n'est pas d'organiser une consultation qui clive, mais de rassembler toutes les composantes du pays pour discuter, débattre et définir la société malienne de demain. Ne présentons donc pas les prochaines élections comme la panacée ou la solution à tous les problèmes ! Laissons enfin les peuples africains décider librement de leur développement, en substituant les coopérations aux dominations. Permettons enfin à la population de tirer bénéfice de ses richesses naturelles, culturelles et intellectuelles sans les accaparer. Entre l'Europe et l'Afrique, continents frères, l'heure est à une véritable solidarité. Je suis convaincu que l'Afrique est l'avenir de notre planète. Il faut pour cela un nouvel ordre économique mondial, reléguant au placard les diktats de la finan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPouria Amirshahi :

pour débattre d'opérations militaires extérieures. Dans une Constitution encore trop marquée par la culture du domaine réservé, je veux souligner le respect plus important manifesté par l'exécutif à l'égard de l'Assemblée nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPouria Amirshahi :

à propos de notre politique étrangère, particulièrement lorsque notre armée est engagée dans des opérations extérieures. Mes chers collègues, les armes parlent toujours à l'heure où nous débattons, mais la paix se prépare maintenant, elle se réfléchit maintenant, elle se gagne maintenant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPouria Amirshahi :

... religieux et les mafias ont un ennemi commun, l'État ; ils prospèrent dans les secteurs privatisés par ce dernier. Regardons par exemple, au Sénégal, comment la fermeture de la ligne de train qui reliait Dakar à Saint-Louis a enclavé et appauvri cette ville, plus proche désormais de la Mauritanie que de la capitale de son propre pays. Il est donc urgent de concevoir une tout autre stratégie de coopération, dont la première étape devra conduire au renforcement des institutions régaliennes armée, gendarmerie, collectivités territoriales, justice, éducation. La politique devra bien sûr reprendre ses droits sur le fracas des armes. Le processus électoral qui va s'ouvrir permettra certainement aux Maliens de s'interroger sur une intégration plus forte du nord et de ses habitants pas seulement des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Baumel :

Bien que les opérations militaires au Mali ne soient pas achevées, nous devons débattre de l'avenir de nos coopérations et du renouveau de notre politique de développement. Nous le savons tous, et ce conflit en est la preuve, les extrémismes au Mali et en Afrique de l'Ouest ne prospèrent jamais autant que lorsque l'État se délite, la nation se divise, l'opacité prospère et les inégalités se multiplient. Le Mali en est...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy-Michel Chauveau :

... à travers les travaux de son forum de novembre 2012, a complété la feuille de route votée par le Parlement : plus de trente mesures sont proposées pour la sortie de crise. Les élus du nord même s'il existe, nous le savons, quelques défaillances pourront également s'appuyer sur l'Agence nationale d'investissement des collectivités territoriales, l'ANICT, qui dispose à présent d'une expérience opérationnelle de plus de douze ans elle a été créée le 7 juillet 2000 avec à sa tête un directeur issu du nord du pays, personnalité bien connue dont on sait l'efficacité. L'action extérieure des collectivités territoriales, que vous évoquiez à l'instant, monsieur le ministre, remonte à plus de trente ans pour ce qui est des relations avec le Mali : elle implique plus de cent cinquante collectivités ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilip Cordery :

Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, je tiens à associer à ma question mon collègue Gwenegan Bui. La France agit au Mali dans l'intérêt de ce pays et à sa demande. L'opération Serval a pour objectif de lutter contre les groupes terroristes et vise à protéger les intérêts de la France, de l'Europe et de l'Afrique. Cette opération exemplaire est tout le contraire de la « Françafrique » et se différencie radicalement d'opérations militaires menées par le passé, qui trop souvent prenaient parti dans des conflits de politique intérieure. À la demande du président malien et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

... par nos partenaires et alliés sont-ils à ce point réduits, voire inexistants ? Pourquoi l'Europe ne consacre-t-elle que 50 millions d'euros à la formation de l'armée malienne, ce qui correspond à moins d'un mois de déploiement de nos forces dans ce pays ? Sixième interrogation, monsieur le ministre de la défense : comment sera financée une intervention de longue durée au Mali, sachant que cette opération coûte entre 60 millions et 100 millions par mois et que le montant total prévu dans le budget de la défense pour les opérations extérieures ne couvrirait, si ce rythme est maintenu, que six mois d'intervention ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

Je conclus avec la septième et dernière interrogation, monsieur le ministre de la défense : quelles conséquences convient-il de tirer de l'opération au Mali et plus généralement de l'instabilité au sud de l'Europe dans notre prochain Livre blanc, à la veille de réductions, semble-t-il drastiques, qui vont être infligées au budget de la défense dans les prochaines années puisque nous risquons de tomber à 1,25 % du PIB contre près de 2 % ces dernières années ? Voici quelques-unes des interrogations que nous formulons devant vous, messieurs les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vitel :

...ablir le dialogue avec les représentants des régions sahariennes perçues comme hostiles et sécessionnistes au sein desquelles il conviendra au préalable que s'amorcent des discussions entre groupes touaregs rivaux. Défi territorial ensuite : une fois la stabilité politique et économique retrouvée, l'État malien devra exercer une fonction régalienne cruciale, la maîtrise de son territoire. La coopération des États voisins, Mauritanie, Algérie et Niger, sera indispensable. Messieurs les ministres, je suis convaincu que l'Union européenne a elle aussi un rôle majeur à jouer dans ce domaine, aux côtés de l'Union africaine, en fournissant par exemple les moyens de la mise en place d'un centre sahélo-saharien régional d'observation et d'alerte. En effet, nous savons que les adversaires djihadistes de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

Alors que la CEDEAO vient d'estimer, dans le cadre des missions qui lui appartiennent, le montant des aides nécessaires à l'intégration régionale du Mali à 950 millions d'euros, c'est-à-dire le double du montant initialement prévu, et que la France est le quatrième donateur bilatéral en matière de coopération civile, représentant à elle seule près de 9 % de l'aide publique mondiale au développement, de quels moyens disposons-nous pour accentuer le partenariat avec le Mali ? Conformément au document cadre de partenariat du 7 juillet 2006, le ministère des affaires étrangères apporte son soutien au Mali selon trois priorités transversales : la gouvernance et le développement local, l'enseignement supér...