Interventions sur "socle"

128 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Votre projet de loi, monsieur le ministre, insiste à plusieurs reprises, et vous l'avez fait vous-même, sur le rôle primordial de l'école primaire, qui apparaît vraiment comme le temps de l'acquisition du socle, même si cette acquisition se prolonge au-delà. On sait, par exemple, qu'un enfant qui ne maîtrise pas la lecture à l'âge de sept ans a peu de chances de la maîtriser convenablement par la suite. Par conséquent, il apparaît nécessaire de spécifier que l'école élémentaire est le temps de l'apprentissage, le temps dédié à l'acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...ités pour l'école élémentaire et le département pour le collège. Tout cela demande du temps et de la concertation. C'est le parti qu'a pris le ministre pour ce texte, et je m'en félicite. En effet, comme je l'ai souligné dans mon rapport, nous arrivons au terme d'un travail législatif qui a commencé il y a un an environ, le 5 juillet, par une concertation. S'il n'est pas question de « l'école du socle » dans le texte, c'est parce qu'il faut avancer dans la concertation pour arriver à un accord et à une appropriation de cette école par l'ensemble des acteurs. On voit très bien que la continuité éducative entre l'école maternelle, l'école élémentaire, le collège, entre le CM2 et la sixième par le cycle commun et tout ce qui va les relier, comme le fait que les collèges travailleront avec les éc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...el, la formation primaire dispensée dans les écoles élémentaires assure l'acquisition des instruments fondamentaux de la connaissance : expression orale ou écrite, lecture, calcul. Elle suscite le développement de l'intelligence, de la sensibilité artistique, des aptitudes manuelles, physiques et sportives. Elle offre un premier apprentissage d'une langue vivante étrangère. Tout cela est dans le socle. Pourquoi ne pas profiter de chaque occasion qui nous est fournie pour rappeler cette notion de socle, qui est fondamentale ? J'ai vraiment l'impression qu'il y a un rejet un peu systématique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...rnier sur les élèves en situation d'échec au collège, le Premier ministre avait fort justement répondu qu'il ne fallait pas avancer l'âge du travail. Nous sommes entièrement d'accord. En revanche, en ce qui concerne l'alternance et l'apprentissage, on peut très bien adapter les filières : ces enfants conservent un statut scolaire et pouvent continuer à travailler pour acquérir les fondamentaux du socle commun de connaissances et de compétences. Très sincèrement, nous pensons que la suppression envisagée du DIMA est une erreur. Certains élèves ne pourront plus, par exemple, s'engager chez les Compagnons du devoir comme ils auraient pu le faire dans le cadre de l'ancien dispositif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Mais nous subordonnons l'entrée dans la voie d'excellence que doit être l'apprentissage à l'acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Or, quand vous faites entrer en apprentissage un élève de quatorze ans, c'est obligatoirement que vous le privez de la possibilité d'acquérir ce socle commun de connaissances, de compétences et de culture qu'il n'a pas encore acquis.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Il y a quand même une contradiction dans votre position. Hier, lorsque nous avons examiné l'article 7, vous avez insisté sur la nécessité de l'acquisition de ce socle commun, et nous sommes tous d'accord sur ce point.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

On l'a dit en première lecture, ne faites donc pas le mauvais élève, monsieur Hetzel ! Ce socle commun doit être acquis par tous. Or vous ne pouvez pas prétendre qu'un élève de quatorze ans a acquis ce socle commun.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Si vous l'excluez du système scolaire pour le faire entrer en apprentissage, en fait, vous lui refusez la possibilité d'acquérir ce socle commun

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

...iste et les résultats sont, en Allemagne, plutôt positifs. Alors pourquoi cette remise en cause ? Vous évoquez les directives européennes, mais faire un préapprentissage à quatorze ou quinze ans ce n'est pas accéder à un emploi ou à un travail. C'est accéder à un apprentissage en alternance dans l'entreprise et à l'école, et rien ne nous empêche, quand on est à l'école, de continuer à acquérir le socle commun des connaissances. Vous revenez donc sur ce dispositif par idéologie pure et parce que vous y étiez probablement hostiles lorsque la loi Cherpion a été débattue et votée. Je trouve que c'est vraiment un mauvais signal envoyé à l'apprentissage. Nous avons tous, dans nos circonscriptions respectives, des exemples d'entreprises qui sont capables de former des jeunes de quatorze ans, de quinz...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Rohfritsch :

...u devoir, rappelé tout à l'heure par un collègue, un exemple vraiment parfait de l'intérêt de ce dispositif qui permet d'orienter dès la troisième les élèves, même s'il s'agit encore d'enfants, vers un dispositif professionnalisant. Il est vrai que les Compagnons du devoir recrutent leurs élèves non pas par la voie de l'apprentissage mais par celle du contrat de professionnalisation, qui offre un socle de formation commun, soit par internet, soit par des cours du soir, soit le samedi. Cela fonctionne très bien. Avec certains de nos collègues, nous les avons encore entendus aujourd'hui, et ils nous confirment que, pour cette seule rentrée scolaire, ce sont 350 élèves qui vont rester sur le carreau à cause du texte que vous proposez. Pensez-vous à ces enfants ? Ne pensez-vous pas qu'il est temps...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Besse :

Je précise tout d'abord que l'objet de cet amendement n'est pas de remettre en cause le sens de l'article 38, qui vise à supprimer le pré-apprentissage. Il s'agit tout simplement de maintenir la possibilité, pour un jeune qui sort de troisième et qui a validé le socle commun, d'entrer en formation par apprentissage s'il a quinze ans dans l'année civile. Je rappelle en effet que si l'article 38 est adopté en l'état, des jeunes dont l'anniversaire a lieu, par exemple, au mois d'octobre ou de novembre seront contraints d'attendre et de perdre toute une année. Vous ne pouvez pas pénaliser ces jeunes sous le prétexte qu'ils n'ont pas la chance d'être nés le bon moi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

.... Ce choix, on peut le faire très tôt : certains jeunes ont déjà, dès quatorze ans, l'envie de s'engager dans une voie professionnelle. Ils y trouveront les moyens de leur épanouissement, qu'ils n'aperçoivent pas dans le système scolaire traditionnel. De la même façon, M. le rapporteur a dit qu'orienter des élèves vers l'apprentissage à quatorze ou quinze ans, c'est les empêcher de bénéficier du socle commun.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Mais c'est complètement faux ! Il est bien évidemment possible de poursuivre l'acquisition du socle commun en même temps que l'apprentissage. À l'inverse, si vous obligez un élève qui a besoin de contact avec l'entreprise à rester contre son gré dans la filière traditionnelle alors qu'il ne s'y épanouit pas, il n'acquerra pas non plus le socle commun. Il s'agit vraiment là de faux arguments : la logique de l'apprentissage et de l'alternance en général ne rentre pas dans votre conception des cho...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...de caricaturer notre position. Quand Gérard Cherpion a défendu le projet de loi auquel il a laissé son nom, il a précisément insisté sur la nécessité de développer des approches inductives : je voudrais insister sur ce fait. En l'occurrence, le DIMA est une autre manière d'acquérir un certain nombre de connaissances. Vous avez dit qu'en mettant en place ce dispositif, nous écartions les élèves du socle commun de connaissances et de compétences : non, c'est tout le contraire ! Affirmer cela, c'est commettre une véritable erreur ! Tout à l'heure, nous avons cité Mme Ségolène Royal, qui s'est affirmée favorable au dispositif du DIMA. Vous avez répondu qu'elle avait mal compris cette question. Cela me surprend un peu : voulez-vous dire par là que Mme Royal, qui est présidente du Conseil régional d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Taugourdeau :

Or, que je sache, un bon élève à la fin de la troisième peut avoir acquis le socle de connaissances entre quatorze et quinze ans et opter pour l'apprentissage. Vous le privez de cette possibilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Leboeuf :

...de formation d'apprentis n'auront pas quinze ans le 1er septembre, ont, aujourd'hui, la peur au ventre. On ne peut pas laisser ces enfants et ces familles dans le doute. Nous devons prendre nos responsabilités et ne pas nous cacher derrière une directive européenne. Vous avez précisé, tout à l'heure, que les enfants ne devaient pas s'inscrire dans un cursus d'apprentissage avant d'avoir acquis le socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Je partage cet avis. Toutefois, de bons élèves, qui ont suivi un cursus normal depuis la maternelle avec leurs copains et leurs copines, et qui, parvenus en fin de scolarité, optent pour l'apprentissage, trouvent un patron et une école, ne doivent pas être privés de cette possibilité. Revenez à la raison, je vous en supplie, monsieur le mini...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Nous avons également eu ce débat en première lecture. Entre un élève de CM2 et un élève de sixième, les problématiques de santé sont relativement proches. Il est donc normal que le comité d'éducation à la santé soit commun. Par ailleurs, parfois, vous réclamez l'école du socle, parfois vous vous y opposez. Soyez cohérents ! Je réitère donc mon avis défavorable.