Interventions sur "concours"

16 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

... pour ne pas mettre en avant mon grand âge et il m'est arrivé d'être professeur principal certaines années et d'autres pas. Si vous en faites un statut, vous allez figer ces fonctions : un enseignant, dès le début de sa carrière, sera susceptible d'être professeur principal ad vitam æternam. Si nous allons au bout de la logique de votre amendement, madame Pompili, qui dit statut dit carrière et concours : envisagez-vous sérieusement un concours de professeur principal ? La préoccupation pédagogique que vous exprimez est parfaitement légitime et elle doit faire partie intégrante de la réflexion sur le métier d'enseignant. Mais vous voyez bien comment le risque de figer la fonction dans un statut entre en contradiction avec l'objectif que vous poursuivez. Ce serait presque un dévoiement par rappo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Cet amendement concerne les emplois d'avenir professeurs, dont nous avons voté la création. Chacun sait que, pour être titularisé dans l'éducation nationale, il faut réussir un concours. Se pose alors le problème des reçus-collés. Je sais que cette question existe déjà, mais la situation des emplois d'avenir professeurs présente une grande différence : ils ont un coût. Or, dès lors que ces personnes sont destinées à travailler dans l'éducation nationale, comment être sûr qu'elles y entreront effectivement ? Cet amendement vise donc à prévoir qu'un décret précisera le devenir d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Cette préoccupation est tout à fait louable, mais il existe tout de même des règles pour entrer dans la fonction publique. Le principe est le concours, à égalité pour tous. Une aide particulièrement forte est apportée aux jeunes de milieu modeste qui veulent embrasser la carrière d'enseignant. On leur permet de faire des études grâce aux emplois d'avenir je me félicite d'ailleurs de vous voir vous préoccuper particulièrement de ces emplois d'avenir, que nous avons créés dès notre arrivée aux responsabilités. Mais une fois accordée cette aide...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

...us avons le souci de l'évaluation constante ; or notre rôle est aussi de contrôler le Gouvernement. Vous m'avez répondu tout à l'heure, monsieur le ministre, sur les emplois d'avenir. J'avais bien noté que leur chiffre s'élevait à 18 000 en 2013, mais votre discours d'hier m'avait laissé croire que vous en demandiez de supplémentaires. Nous voulons savoir si ces étudiants réussissent ou non aux concours, afin de voir si ces emplois d'avenir professeur auront été utiles, en permettant à ceux qui sont issus de milieux plus modestes d'accéder à la carrière professorale. Une question demeure : éprouvez-vous, comme M. Sapin pour les emplois d'avenir, des difficultés à recruter ces emplois d'avenir professeur ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

...r professeur est un dispositif indispensable, car il est important de diversifier le vivier de recrutement : si cette voie le permet, notre école y gagnera. Le comité de suivi, évoqué à plusieurs reprises par le rapporteur, permettra au Parlement de suivre l'application de cette loi, s'agissant notamment de l'articulation de cette procédure et de la part des personnes recrutées qui réussiront au concours. Nous pourrons disposer par ce biais d'informations utiles à la représentation nationale. Une modification de forme enfin : à ma connaissance, cette annexe ne renvoie à aucun moment à un acte réglementaire visant à sa mise en oeuvre. J'avais cru comprendre, même si le débat est divers à ce sujet, qu'elle visait à éclairer la loi elle-même, à en fixer les orientations et la programmation, mais sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Schneider :

J'ai cosigné cet amendement. J'entends bien le rapporteur et il a raison : la règle de la fonction publique est celle des concours. Toutefois, il existe aussi des concours adaptés. Nous avons par exemple dans la fonction publique des concours internes et des concours externes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Au-delà de la rédaction de Mme Le Callennec, la discussion sur le fond mérite d'être approfondie. Il ne s'agit évidemment pas de recréer les PEGC, mais l'on voit bien aujourd'hui l'évolution de la formation dont on a besoin au niveau des langues vivantes, c'est-à-dire des mentions complémentaires dans les concours pour être qualifiés à enseigner des langues vivantes étrangères. Le problème de fond, c'est la liaison entre le premier et le second degré. Je sais que cette question vous tient à coeur, monsieur le ministre. Si le Gouvernement et la majorité voient que, dans certains secteurs, les écoles du socle commun ont du sens, ils doivent comprendre que nous avons besoin d'une continuité et surtout d'une ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

Cet amendement a pour objet de s'assurer de l'existence d'un bon équilibre entre formations professionnelle et disciplinaire. J'ai cru comprendre que, sous la précédente majorité, des maquettes du concours de recrutement qu'est le CAPES comportaient seulement un quart d'épreuves disciplinaires. J'aimerais m'assurer que tel ne sera pas le schéma que vous retiendrez. « L'effet-maître », solécisme intéressant si ardemment défendu par certains de nos collègues, ne gagnerait pas à un mauvais équilibre entre la formation professionnelle et la formation disciplinaire. S'il est vrai que l'on ne transmet b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

C'est la raison pour laquelle cet amendement est ici présenté, peut-être plus d'ailleurs en vu d'obtenir quelques assurances sur votre conception des concours futurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

Je vous remercie de nous donner ces assurances que je prends comme un engagement à ce que la maîtrise professionnelle ne représente pas les trois quarts de l'évaluation lors des concours et la maîtrise disciplinaire un quart. Dans ces conditions, je retire mon amendement. (L'amendement n°1319 est retiré.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Marc :

Monsieur le ministre, à la faveur de cet amendement, je vais vous poser une question. Actuellement, la parité devient une nécessité pour les concours de l'enseignement du premier degré. Lorsque j'encadrais des candidats qui avaient réussi le concours, les effectifs étaient constitués à 96 % de femmes, et je pense que c'est toujours le cas. Que pensez-vous mettre en oeuvre pour arriver, non pas à la parité, mais pour que nos enfants voient aussi quelques enseignants de sexe masculin au cours de leur formation ? (Mme Catherine Vautrin remplace ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Martinel :

Je voulais intervenir sur les qualités personnelles, qu'il me semble inhabituel de pouvoir apprécier lors d'un recrutement en même temps que les qualités professionnelles correspondant à un métier. Lorsqu'on rencontre un étudiant en entretien, quelqu'un qui a réussi un concours, il est bien difficile de définir ses qualités personnelles. Une telle évaluation dépend de l'appréciation de chacun, sans compter que certaines qualités personnelles se révéleront à l'exercice du métier. S'agissant de la parité, M. Marc pose un faux problème.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Avec cet amendement, j'ai conscience d'ouvrir une brèche, de heurter profondément les habitudes pour ne pas dire le code génétique de la pensée socialiste. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Et pourtant, c'est une vraie et juste question. Évidemment, vous n'allez pas dire à un candidat qui a réussi le concours : nous ne pouvons pas vous attribuer de poste parce que vous n'avez pas les qualités personnelles requises. Mais dans l'élaboration même du concours, je pense qu'il faut laisser une part à l'appréciation de ce que peut donner, en situation d'enseignement, un candidat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Il faut se poser cette question-là. Vous savez comme moi que la profession compte des enseignants qui ont eu de brillants résultats au concours et qui se révèlent être de très piètres pédagogues.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

...mmes soient en capacité de faire oeuvre pédagogique et de transmettre les connaissances acquises grâce à leurs diplômes universitaires. Aller plus loin serait nier le diplôme et ouvrir la porte à toutes les dérives sur des considérations personnelles dont je ne vois pas très bien le contour. Quant au problème évoqué par M. Marc, il n'est pas secondaire. Pourquoi y a-t-il 96 % de femmes dans les concours, notamment pour exercer dans le premier degré ? Premièrement parce qu'à force de dévalorisation, le métier de professeur des écoles est perçu comme une profession permettant de gagner un salaire d'appoint. Deuxièmement, comme les femmes sont encore cantonnées aux tâches domestiques et qu'elles doivent s'occuper des enfants, elles sont concentrées dans les professions où il y a ouverture de certai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Ménard :

...our laquelle sont créées les écoles supérieures du professorat et de l'éducation ! Elles doivent aussi former les enseignants à leur futur métier, faire en sorte qu'ils deviennent capables de transmettre leur savoir. Finalement, je prends cet amendement d'abord comme la reconnaissance de la nécessité de rétablir cette formation professionnelle, ou pédagogique. Avec les ESPE, après l'obtention du concours, les futurs enseignants seront stagiaires pendant un an. Ils auront l'occasion d'être évalués, accompagnés et à la fin, ils seront titularisés ou non. Pendant toute cette année, on mesurera leurs capacités professionnelles. Car c'est bien cela qu'il faut mesurer : sont-ils en capacité d'exercer leur métier ? Il s'agit de capacités professionnelles. Si vous introduisez une dimension personnelle, ...