Interventions sur "métier"

46 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Je l'ai déjà souligné dans la motion de procédure que j'ai défendue : la majorité parle d'une refondation, alors que nous estimons que certaines questions de fond n'ont pas été posées. Je pense notamment au statut des enseignants, au nombre d'heures de cours, au travail d'accompagnement des élèves particulièrement important, à la formation mais également à la revalorisation du métier d'enseignant. Le récent rapport de la Cour des comptes révèle l'absence de ces réflexions de fond.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

...réflexion est menée sur la manière dont on peut redéployer les moyens engagés » cela constitue pour nous une priorité « notamment en faveur de l'enseignement du premier degré, du nombre et de la rémunération des enseignants des établissements situés dans les territoires les plus en difficulté » nous souhaitons porter une attention particulière sur ce point « ainsi que la revalorisation du métier des enseignants ». Il s'agit là de poursuivre l'oeuvre engagée sous le mandat précédent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Il s'agit toujours d'améliorer les liens entre notre système éducatif et le monde économique. La création de campus des métiers est une très belle idée, mais il faut indiquer que ces campus « devront se mettre en place en étroite collaboration avec l'ensemble des organisations professionnelles du champ professionnel spécifique concerné ». Il est utile de le préciser, pour une bonne articulation entre l'école et l'entreprise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

C'est un sujet qui nous tient à coeur, celui du continuum information-orientation-insertion. Cet alinéa fait référence aux campus des métiers ; nous pensons que c'est une orientation positive, mais pour que celle-ci aille au bout de sa logique, il nous semble important que cela se fasse en étroite relation avec les organisations professionnelles. En guise de clin d'oeil, cela rejoint l'argument employé hier par M. le ministre, qui considère que la référence aux branches professionnelles, même au nombre de 750, ne pose pas de problème ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

Cet amendement prolonge la discussion que nous avons eue hier sur le métier d'enseignant. Vous avez, monsieur le ministre, confirmé que, d'ici à la fin de l'année, une réflexion serait entreprise à ce sujet. Une fois n'est pas coutume, je partage une position exprimée par mes collègues de l'opposition. (Sourires sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

C'est très rare et c'est pourquoi il faut le souligner. Pourquoi ne pas inscrire dans le rapport annexé la nécessité d'une telle réflexion sur le métier d'enseignant, et plus particulièrement sur le rôle du professeur principal, trop peu pris en considération par l'éducation nationale alors qu'il joue un rôle essentiel ? Rôle qui est appelé à se développer si nous allons jusqu'à repenser le collège. Le professeur principal doit être un animateur d'équipe pédagogique. Il doit assurer l'interface avec les familles, que nous voulons élever au rang d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...rder tous les statuts : celui du professeur principal, celui de personnes assurant d'autres fonctions pédagogiques. Pour ma part, je considère que son rôle n'a pas à être figé et inscrit dans la loi. C'est pourquoi je vous propose de retirer votre amendement. Nous aurons probablement une discussion sur le rôle des uns et des autres dans le cadre de la réflexion annoncée par M. le ministre sur le métier d'enseignant. Le métier d'enseignant, ce n'est pas uniquement le métier de professeur, c'est aussi le métier de professeur principal et tous les métiers de l'éducation. Il y a matière à une véritable réflexion mais elle n'a pas sa place dans un statut et dans la loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Cet amendement du groupe écologiste a deux mérites, à mon sens. Premièrement, il montre bien qu'il faut mener une réflexion sur le métier d'enseignant, ce que nous vous disons depuis le début, monsieur le ministre. C'est un point crucial qui fait défaut dans ce texte. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous considérons qu'il n'y a pas de refondation. Vous voyez bien que nous ne sommes pas les seuls dans l'opposition à vous le dire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

Au groupe UDI, nous estimons que cet amendement est particulièrement pertinent. Et nous aimerions le rectifier en plusieurs points. Premièrement, la rédaction implique que la réflexion sur le métier d'enseignant doit inclure une négociation, qui plus est sur un statut, ce qui ne nous semble pas particulièrement adapté. Nous proposons donc de remplacer les mots « doit inclure une négociation sur », par les mots : « doit contribuer à une nouvelle définition du » statut d'enseignant. Deuxièmement, il est question d'une « éventuelle revalorisation » du statut d'enseignant. Nous proposons de sup...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...ébut de sa carrière, sera susceptible d'être professeur principal ad vitam æternam. Si nous allons au bout de la logique de votre amendement, madame Pompili, qui dit statut dit carrière et concours : envisagez-vous sérieusement un concours de professeur principal ? La préoccupation pédagogique que vous exprimez est parfaitement légitime et elle doit faire partie intégrante de la réflexion sur le métier d'enseignant. Mais vous voyez bien comment le risque de figer la fonction dans un statut entre en contradiction avec l'objectif que vous poursuivez. Ce serait presque un dévoiement par rapport à ce que doit être le métier d'enseignant. Par ailleurs, avec les écoles supérieures du professorat et de l'éducation, nous avons voulu créer, notamment en première année, une culture commune à tous les mé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

À l'instant même, la discussion a encore montré que la question du métier d'enseignant n'était développée ni dans le projet de loi ni dans le rapport annexé. Pour toutes ces raisons, le titre proposé par l'alinéa 52, qui fait référence à la refondation, nous paraît en total décalage avec la réalité de ce qui nous est présenté. Pour une meilleure adéquation entre titre et contenu et je pense qu'un professeur de philosophie est toujours attaché à une telle adéquation ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Monsieur le ministre, je poursuis le débat sur la revalorisation de tous les métiers de l'éducation. On sait que les emplois précaires et les contrats de droit privé ne sont plus un phénomène à la marge dans l'éducation nationale, mais qu'ils concernent plusieurs milliers de personnes. Travailler sur les conditions de travail, de rémunération et de titularisation de ces personnels non titulaires des premier et second degrés est une préoccupation qui correspond aux droits mêmes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

Il s'agit d'un amendement de l'opposition archaïque face à une majorité progressiste, si j'ai bien compris, monsieur le ministre. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe SRC.) Cet amendement totalement archaïque vise à engager le débat sur le métier d'enseignant. Depuis le début de notre discussion, nous ne comprenons pas pourquoi la question centrale du statut et du métier des enseignants n'est pas partie prenante de ce projet de loi. Vous nous aviez dit que vous alliez ouvrir le chantier au second semestre. Pourtant, cette question n'y figure pas. Nous ne comprenons pas une telle contradiction. Nous savons tous que le statut des enseigna...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...tile de créer le Conseil national des programmes, qui devra engager cette réflexion. Quand le projet de loi fait évoluer la pédagogie dans les classes avec « Plus de maîtres que de classes », la liaison et les enseignements communs entre l'école élémentaire et le collège, nous enclenchons de fait cette réflexion sur les savoirs, leur périmètre, la manière de les transmettre, la pédagogie donc le métier d'enseignant. Mais si nous inscrivions cela dans la loi, comme vous le demandez, c'est-à-dire de manière figée, sans réflexion préalable sur les programmes et les savoirs, sans une grande concertation avec les enseignants eux-mêmes si on faisait cela à la hussarde, sans concertation, qu'entendrions-nous ! Nous obtiendrions le résultat inverse, c'est-à-dire que nous bloquerions probablement une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Cet amendement vise à compléter l'alinéa 57, car la question de l'entrée dans le métier est effectivement importante. Aujourd'hui, l'analyse des dispositifs permettant d'entrer dans le métier montre que l'apprentissage est susceptible de constituer l'un d'eux. Il convient ainsi de mettre l'accent sur les démarches permettant d'acquérir un certain nombre de compétences pour le métier d'enseignant. Cela ne doit pas seulement se faire de manière déductive, mais doit également reposer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

La préoccupation est juste, mais elle est parfaitement satisfaite par l'article 49 du projet de loi, dont l'alinéa 5 se termine par la phrase suivante : « La formation organisée par les écoles supérieures du professorat et de l'éducation inclut des enseignements théoriques, des enseignements liés à la pratique de ces métiers et un ou plusieurs stages ». Je pense que cela répond tout à fait à la préoccupation que vous évoquiez, et montre bien que l'enseignement qui sera prodigué dans les écoles supérieures du professorat et de l'éducation repose sur l'alternance entre la théorie et la pratique. L'avis de la commission est donc défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

Nous soutenons ces amendements pour plusieurs raisons. Première raison : la formule de l'apprentissage a largement fait ses preuves dans notre pays. Il est donc opportun que cela soit indiqué dans le rapport annexé à l'article premier de ce projet de loi. Deuxième raison : indiquer explicitement que l'entrée dans le métier peut se faire par la voie de l'apprentissage contribue à donner à l'apprentissage ses lettres de noblesse. Les enseignants aussi peuvent apprendre leur métier dans le cadre d'une formation en alternance, désignée par le beau mot qu'est l'« apprentissage ». Cela serait une bonne chose.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...urs entre une pratique professionnelle et la formation. Néanmoins, l'amendement que je propose vise à indiquer que l'une des voies possibles serait justement le recours à l'apprentissage. J'ai été très sensible hier à l'argument développé par notre collègue Marie-George Buffet : elle a notamment dit qu'il fallait éviter les orientations par l'échec, et valoriser au contraire une approche par les métiers. Dans cette optique, il me semble important de faire en sorte qu'un dispositif tel que l'apprentissage soit pleinement pris en charge aussi par l'État. Le service public se grandirait en utilisant lui aussi ce dispositif, car l'on éviterait ainsi de cloisonner et l'on se placerait dans une optique d'ouverture. Cela permettrait de montrer que l'apprentissage n'existe pas seulement dans certains ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Martinel :

Je voulais intervenir sur les qualités personnelles, qu'il me semble inhabituel de pouvoir apprécier lors d'un recrutement en même temps que les qualités professionnelles correspondant à un métier. Lorsqu'on rencontre un étudiant en entretien, quelqu'un qui a réussi un concours, il est bien difficile de définir ses qualités personnelles. Une telle évaluation dépend de l'appréciation de chacun, sans compter que certaines qualités personnelles se révéleront à l'exercice du métier. S'agissant de la parité, M. Marc pose un faux problème.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

...s diplômes universitaires. Aller plus loin serait nier le diplôme et ouvrir la porte à toutes les dérives sur des considérations personnelles dont je ne vois pas très bien le contour. Quant au problème évoqué par M. Marc, il n'est pas secondaire. Pourquoi y a-t-il 96 % de femmes dans les concours, notamment pour exercer dans le premier degré ? Premièrement parce qu'à force de dévalorisation, le métier de professeur des écoles est perçu comme une profession permettant de gagner un salaire d'appoint. Deuxièmement, comme les femmes sont encore cantonnées aux tâches domestiques et qu'elles doivent s'occuper des enfants, elles sont concentrées dans les professions où il y a ouverture de certains congés. C'est un vrai problème, mais que l'on combattra par la revalorisation de la profession et par l...