Interventions sur "universitaire"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...le. Beaucoup de stagiaires auraient préféré que leurs enseignants aient encore un lien direct avec l'enseignement. C'est d'ailleurs dans cet esprit qu'a été mis en place le tutorat : dans la perspective de la masterisation, il y avait bien la volonté de renforcer le lien entre la pratique et la transmission du savoir. À l'heure actuelle, nous avons un exemple de bonne pratique dans notre système universitaire : il s'agit de l'enseignement de la médecine, où les professeurs ont une véritable pratique de la médecine. L'enseignement, la pratique de la médecine et la recherche se trouvent ainsi étroitement liés. En conséquence, mon amendement vise à compléter l'alinéa 37 par la phrase suivante : « Les enseignants qui occupent ces postes devront continuer à exercer à temps partiel une activité directe d'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Cet amendement vise à compléter l'alinéa 62. Nous avons souvent rencontré ce sujet dans le cadre universitaire, qui doit être aussi ouvert que possible sur son environnement. Aujourd'hui, la situation est sans commune mesure avec celle qui existait il y a plusieurs décennies : au cours des cinquante dernières années, de plus en plus de jeunes sont entrés à l'Université, passant de 300 000 dans les années 1960 à 2,4 millions. Par conséquent, l'un des objectifs majeurs pour ces jeunes est l'insertion profe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

S'agissant de la bivalence, je rappelle d'abord qu'il y a des professeurs qui enseignent plusieurs matières, comme l'histoire-géographie et l'éducation civique. Et puis on peut déjà enseigner une matière de plus à partir du moment où on a les diplômes universitaires adéquats : il suffit de demander une habilitation à l'inspecteur pédagogique régional. En ce qui me concerne, je suis professeur certifié d'histoire-géographie et habilité à enseigner les langues régionales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Ma chère collègue, bien évidemment, dans un contexte où l'on a supprimé la formation professionnelle, on peut entendre ce que vous dites : nous sommes devant des hommes et des femmes qui possèdent un haut niveau universitaire mais auxquels on n'a pas dispensé de formation professionnelle. On peut donc s'interroger sur leur capacité à être devant une classe. À partir du moment où l'on rétablit une formation professionnelle

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

c'est justement à elle de faire en sorte que ces hommes et ces femmes soient en capacité de faire oeuvre pédagogique et de transmettre les connaissances acquises grâce à leurs diplômes universitaires. Aller plus loin serait nier le diplôme et ouvrir la porte à toutes les dérives sur des considérations personnelles dont je ne vois pas très bien le contour. Quant au problème évoqué par M. Marc, il n'est pas secondaire. Pourquoi y a-t-il 96 % de femmes dans les concours, notamment pour exercer dans le premier degré ? Premièrement parce qu'à force de dévalorisation, le métier de professeur des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Blazy :

Nous avons parlé de formation et nous allons continuer à en parler. Les qualités personnelles d'un enseignant je l'ai été moi-même dépendent d'abord de sa formation professionnelle. J'ai été sensible à la proposition de Mme Bechtel tout à l'heure : il est très important, et M. le ministre a donné des assurances en ce sens, qu'il y ait un équilibre entre la formation universitaire et la formation professionnelle. C'est à partir de là que l'on forgera vraiment les qualités personnelles, et donc professionnelles des enseignants un bon enseignant, c'est l'ensemble des deux. En tout cas, si vous voulez vraiment avec nous refonder l'école, je pense que vous devriez arrêter ces discours de défiance à leur encontre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Cet amendement a pour objectif de modifier l'alinéa 65, selon lequel les ESPE seront dirigées par un directeur nommé conjointement par les ministres de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur. Vous voulez placer ces écoles à l'intérieur du système universitaire. Or, il est tout de même de tradition de maintenir un minimum de concertation au sein de ce système ! Qu'un président d'université ait dans son périmètre une école dont le directeur a été nommé par deux ministres sans qu'il ait eu le moins du monde à se prononcer, c'est une rupture fondamentale avec les traditions universitaires, et cela montre d'ailleurs une méconnaissance du fonctionnement univ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...e-deux. Vous les placez au sein des universités, mais en leur donnant de fait toute l'indépendance des anciennes facultés par exemple par le fait d'appartenir à plusieurs universités, ou de ne pas dépendre hiérarchiquement du président de l'université. Bref, vous ne menez pas le choix à son terme. Le débat est vraiment profond. Vous savez comme moi que l'université j'entends par là le niveau universitaire a toujours été le parent pauvre de notre enseignement supérieur. Historiquement, le pouvoir a toujours été soit ministériel, soit au niveau des facultés. Le pouvoir universitaire en tant que tel a toujours été très faible. Le principe, l'objet même de la loi LRU, relative aux libertés et responsabilités des universités, était de remonter une partie du pouvoir des facultés vers le niveau univers...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

On est effectivement là au coeur du débat. Vous dites que ces écoles seront à l'intérieur du système universitaire, mais en réalité vous les installez à côté. Cela pose un problème de principe. En effet, comme l'a indiqué fort judicieusement Benoist Apparu, la loi LRU avait la volonté de développer une politique à l'échelle des universités. Or votre texte donne, avec la nomination ministérielle, une supra-légitimité aux directeurs des écoles. Ce qui m'amène à un argument simplement pratique et l'on voit q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Ce débat montre que la question de la création des ESPE mérite une attention tout à fait particulière et doit être l'objet d'une discussion spécifique. Cher collègue Molac, vous avez insisté sur ce qui peut se passer en Bretagne. Cela dit, s'il s'agit créer des écoles autonomes à l'intérieur des universités, eh bien, dites-le, mais alors vous êtes en train de recréer les IUFM. Le système universitaire a beaucoup oeuvré, ces dernières années, pour que la question de la professionnalisation, puisque vous l'évoquez, soit davantage prise en compte. Je veux d'ailleurs rendre hommage aux universitaires, qui se sont fortement impliqués pour faire en sorte que cette professionnalisation ne se fasse pas simplement à côté du système universitaire, mais que celui-ci la prenne pleinement en compte. C'est...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...elle acuité, d'une telle sensibilité qu'elle mérite un rapport spécifique au Parlement. D'ailleurs, il eût également été intéressant que Mme la ministre de l'enseignement supérieur nous donnât son point de vue. Vous faisiez allusion, monsieur le ministre, de manière un peu malicieuse aux rapports entre l'enseignement supérieur et l'éducation nationale. Or, lorsque j'interroge un certain nombre d'universitaires, ils me disent que l'éducation nationale ne tient pas suffisamment compte de la culture universitaire. La conférence des présidents d'université ne vous en a pas fait part, disiez-vous, mais interrogez donc le terrain. Vous constaterez certaines choses. Pour ma part, j'entends dire que le Gouvernement méprise les universitaires. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)