Interventions sur "maternelle"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

L'article 5 concerne la scolarisation des moins de trois ans. Il ne s'agit pas du tout, avec cet amendement, de supprimer cette possibilité puisqu'il existe déjà un dispositif. Il s'agit simplement de supprimer l'évolution que vous préconisez. En effet, le texte, tel qu'il est rédigé, indique que « dans les classes enfantines ou les écoles maternelles, les enfants peuvent être accueillis dès l'âge de deux ans révolus ». Il s'agit bien d'une généralisation puisque le texte ne mentionne pas qu'il s'agit de « certains enfants » ou de « certaines classes ». Il est indiqué plus loin qu'il y aura une priorité dans les faits, mais qu'à terme on va vers cette généralisation. Or on sait que la scolarisation des moins de trois ans ne fait pas l'unanim...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

J'ai moi aussi déposé un amendement de suppression de l'article 5, parce que la loi d'orientation de 1989, puis celle de 2005, n'ont pas remis en cause les dispositions concernant la scolarisation des enfants de deux ans lorsqu'elle est possible. À ce jour, notre école maternelle accueille déjà tous les enfants de trois ans, souvent à proximité de leur domicile, et l'accueil des enfants de deux ans est étendu en priorité aux écoles situées dans un environnement social défavorisé, dans les zones urbaines, rurales ou de montagne, ou encore dans les régions d'outre-mer. Je rappelle que nous ne sommes pas dans le cadre de la scolarité obligatoire, qui ne commence qu'à l'âge d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Nous allons pouvoir vérifier, avec cet amendement, si nous nous dirigeons, ou non, vers la généralisation. Il est indiqué dans cet article que « dans les classes enfantines ou les écoles maternelles, les enfants peuvent être accueillis dès l'âge de deux ans révolus ». L'expression « les enfants peuvent être accueillis » signifie que tous les enfants peuvent être accueillis. L'amendement propose de remplacer le mot « les » par le mot « des ». Si nous sommes d'accord pour dire que cette scolarisation dès l'âge de deux ans est une chance pour certains enfants, mais pas pour tous. Si vous n'ac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Défavorable. Je reviens sur l'argumentation que j'ai développée tout à l'heure. Cette scolarisation se fait sous certaines conditions pédagogiques etc. Il ne s'agit donc pas de tous les enfants de deux ans, mais seulement de ceux qui montrent une aptitude, de par leur développement, à entrer à l'école maternelle. Les familles sont associées à cette démarche. Il ne s'agit pas d'accueillir tous les enfants, mais seulement ceux qui en sont capables. Je ne voudrais pas que la généralisation soit une obsession pour M. Breton !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Je serai brève puisque j'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer sur cette question lors de la discussion générale. Toute cette loi porte l'idée que l'école maternelle est une école à part entière. Vous l'avez dit, monsieur le ministre, à de très nombreuses reprises. On reconnaît donc l'importance de la maternelle à l'âge de trois ans dans le parcours éducatif d'un enfant. Or on ne l'inclut pas dans la scolarité obligatoire. C'est quand même contradictoire. Si l'école maternelle est vraiment une école et qu'elle est particulièrement utile au parcours éducatif, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Peut-être nous expliquera-t-on un jour qu'à trois ans, il est trop tôt pour enlever leurs enfants aux familles ! Deux arguments me sont toujours opposés. Le premier, c'est que, de toute façon, les enfants vont à l'école maternelle à trois ans et qu'il n'est donc pas nécessaire de la rendre obligatoire. C'est étonnant lorsqu'on parle d'une loi ! Le deuxième argument, c'est le coût, pour la puissance publique, du dédommagement à l'enseignement privé. Je rappelle que l'amendement ne propose pas que nous décidions aujourd'hui de l'instruction obligatoire de trois ans à dix-huit ans, mais qu'une étude nationale approfondie sur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Dans l'amendement de Mme Buffet, il est question de l'instruction obligatoire de trois ans jusqu'à dix-huit ans. Autrement dit, on prend en compte les deux bouts de la chaîne. Il ne s'agit pas uniquement de l'école maternelle. Vous demandez une étude dont j'estime qu'elle est absolument nécessaire. Mais le Conseil national de l'évaluation, qui évalue les politiques, a toute compétence pour mener cette étude. Si nous lui confions cette mission, madame Buffet, votre amendement sera satisfait. Je vous demanderai donc de bien vouloir le retirer.