Interventions sur "sexe"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...édier. Or c'est faux, car le mariage est déjà ouvert à tous. Tout homme, toute femme peut se marier, quelle que soit son orientation sexuelle, et les conditions de mariage sont exactement les mêmes pour tous. Effectivement, parmi ces conditions, il y a, bien évidemment, l'altérité. Le droit ne prend pas en considération l'orientation sexuelle des personnes, donnée subjective, mais uniquement leur sexe. La société n'a pas à connaître leur désir homosexuel ou hétérosexuel. Le mariage est donc bel et bien ouvert à tous. Simplement, nul ne peut épouser n'importe qui ; c'est la règle. Vous nous objectez aussi l'amour. Mais la société n'institue pas le mariage pour reconnaître l'amour. Je l'ai dit en première lecture : les amoureux n'ont pas besoin de certificat, d'autorisation, et l'amour ne sera ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Relisez Lévi-Strauss ! Se marier, c'est épouser quelqu'un de sexe opposé, issu d'un clan distinct du sien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Laffineur :

Nous mettrons en place, bien sûr, une union civile, pour faire en sorte que la situation juridique des couples de personne du même sexe soit aussi sûre que celle des autres couples en cas de séparation ou de décès. Mais nous reviendrons sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels, dans l'intérêt des enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwann Binet, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

... et c'est heureux ! (« Bravo ! » et applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Votre amendement est évidemment totalement contradictoire avec l'article 1er que notre assemblée n'a pas eu à examiner puisqu'il a été adopté conforme par le Sénat. M. Lurton a rappelé que ces amendements étaient déposés dans la logique de votre combat contre l'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe, mais ils sont, je le rappelle, contradictoires avec l'article 1er, disposition essentielle de ce texte. La commission est donc défavorable à ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

...mportante pour entraîner un changement d'état ? On est époux après avoir été marié, on ne l'est pas avant. Dans la confusion terminologique du projet, il y a une espèce de négation du mariage, qui, d'ailleurs, signe bien votre projet. En réalité, il n'y a pas chez vous, on le sait, plus de conviction que cela quant à cette institution, et vous instrumentalisez depuis le début les couples de même sexe dans une projection de la famille totalement différente de celle que portent nos concitoyens et que nous défendons. Vous ne croyez pas en la famille, vous avez une vision individualiste du monde, et l'extension du mariage aux couples de même sexe est un prétexte pour mettre en cause le mariage et la famille. Mais votre finalité sourd dans votre texte puisque vous en êtes à décrire les personnes ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Schneider :

Je voudrais m'adresser à mon tour à nos nouveaux collègues, qui sursautaient en entendant parler de la beauté de notre langue française. La précision en fait partie. Acceptez donc que l'on parle de futurs époux, quel que soit d'ailleurs leur sexe cette fois-ci, et, s'il vous plaît, arrêtez de nous traiter de tous les noms. Nous en entendons pas mal. Cela ne vous concerne pas, madame Buffet. Nous nous connaissons depuis assez longtemps et il n'y a pas de problème. Vous défendez vos idées, nous défendons les nôtres. Il y a un mot que vous devriez répéter tous les matins comme nous faisions notre prière du matin, c'est le mot respect. (Excl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Ollier :

Cette vision égalitaire vous conduit à vouloir supprimer, au nom de l'égalité, la différence des sexes. Si nous nous battons contre cette vision des choses, ce n'est pas ce dont il s'agit dans cet article : il s'agit ici d'une aberration juridique. Le Sénat a en effet écrit : « Le mariage sera célébré, au choix des époux, dans la commune où l'un d'eux ». Mais ils ne sont pas encore mariés ! Nous proposons donc : « au choix des futurs époux ». Vous nous répondez par l'article 74, monsieur le rapp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...ûr une société ouverte, généreuse. Nous n'avons pas une vision passéiste de la famille qui renverrait au XIXe siècle et qui, du reste, était parfois largement idéalisée ; non, nous voulons une famille moderne, pleinement inscrite dans le XXIe siècle. Nous défendons l'idée que l'amour entre deux personnes peut être reconnu comme entraînant des effets juridiques, y compris lorsqu'elles sont du même sexe ; cette reconnaissance aurait pu prendre la forme d'une union civile. En revanche, nous disons non à tout ce qui concerne la filiation, l'adoption et les dévoiements liés à la PMA et aux mères porteuses. Je ne relancerai pas ce débat ici puisqu'il a déjà eu lieu, mais je voulais profiter de l'occasion pour répéter avec force et solennité qu'il n'est pas trop tard pour améliorer les choses. Il n'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

même si cela ne la résume pas et ne la dispense pas de beaucoup d'énergie et d'efforts, de beaucoup d'amour aussi. Ces propos montrent votre volonté de nier la nature, de définir l'enfant de manière purement culturelle, ce qui est évidemment cohérent avec votre idée d'une parenté exercée par des couples de même sexe, puisque vous voulez que l'enfant soit l'enfant de ceux qui ne sont pas ses parents. L'adoption plénière est une richesse de notre droit, parce qu'elle traduit, comme Napoléon l'avait bien souligné, une volonté aussi proche que possible de l'enfantement. Avec l'adoption plénière, c'est comme s'il y avait accouchement. Or ce n'est pas ainsi que vous défendez l'homoparenté, puisque vous la défende...