Interventions sur "ONU"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...ses au Mali. Autant le dire tout de suite, les incertitudes sont grandes. Les objectifs opérationnels sont-ils atteints ? La mission de restauration de l'intégrité du territoire s'achève-t-elle avec succès, comme on l'entend dans la bouche du Gouvernement ? Si tel est le cas, pourquoi vouloir maintenir absolument une présence française pérenne dans ce pays, indépendante de tout commandement de l'ONU ? Pourquoi l'ONU ne peut-elle prendre entièrement la conduite des opérations ? Cela n'enlève rien, bien évidemment, à l'excellent travail accompli par nos forces jusqu'à présent, et nous avons bien sûr, comme vous, monsieur le Premier ministre, une pensée pour les soldats tués ou blessés. Nous sommes conscients que nos forces ont été, en quelques heures, envoyées pour couper la route du sud aux...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

Qu'est-ce que cela signifie ? Nous craignons fort que, même avec un mandat de l'ONU, l'installation d'une force parallèle aux Casques bleus marquerait l'impuissance des Nations unies à régler de manière collective les problèmes du monde. Le Mali n'est pas l'affaire de la France, même si, en tant qu'ancienne puissance coloniale, nous avons une responsabilité. Parlant de responsabilité, il est important de dire que la déstabilisation du Mali découle en grande partie de la déstab...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

Vous l'avez compris, nous souhaitons que notre contribution soit apportée dans le seul cadre de la future force qui sera mise en place sous l'égide de l'ONU. Les événements survenus en Côte d'Ivoire et l'ingérence de l'armée française doivent servir de leçon. L'opération Serval ne doit pas devenir une opération Licorne bis !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

...lisation dans le Nord-Mali. J'insisterai davantage sur la cinquième question, qu'il est tout aussi indispensable de se poser, relative à l'internationalisation de notre intervention. Si le groupe UMP est favorable à la prolongation de cette intervention à court terme, il est pour nous hors de question de considérer que la France a vocation à rester indéfiniment au Mali. Il faut donc une présence onusienne. Or force est de constater que la préparation d'une résolution de l'ONU tarde à venir. Il est clair que le maintien à terme de forces françaises au Mali n'est pensable que dans le cadre de l'intervention de l'ONU, qui intégrerait la MISMA, tandis que la France conserverait sur place une force parallèle d'un millier d'hommes pour mener, comme on l'a dit, des missions contre-terroristes. Il s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

...raphique ; celui de voir se poursuivre l'égoïsme et l'indifférence de nos partenaires, qui se contenteront de voir la France se débrouiller seule dans cette mauvaise affaire. Les mois qui viennent seront donc déterminants pour la suite d'une opération qui recèle, chacun le voit bien, des risques d'enlisement considérables. C'est à ces seules conditions développement économique, résolution de l'ONU, internationalisation de l'opération que nous pourrons juger si l'intervention de la France aura ou non réussi. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

...lleurs, monsieur le ministre de la défense, continuer à construire des forces européennes diverses et variées que nous préparons et organisons, puis les annoncer à grand renfort de communication pour in fine ne jamais s'en servir ? J'ai eu cent fois ce regret quand j'étais en fonction. Il faudra un jour poser cette question aux Européens. L'OTAN ? Ce n'est ni son rôle ni son théâtre d'action. L'ONU ? Elle sera présente pour occuper le terrain mais pas pour faire le coup de feu. Nos forces seront donc nécessaires pour être en quelque sorte la force de réaction rapide de l'ONU, un peu à l'identique de ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire avec Licorne et l'ONUCI. À l'évidence, il n'y a personne à qui passer la main, il faut regarder la réalité en face. Le seul élan est et restera français. Nou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

...rience récente, en particulier le caractère stratégique de nos forces prépositionnées et l'importance du transport, de l'aéromobilité et aussi des forces conventionnelles capables d'assurer notre présence aux quatre coins du monde. Il y aura des arbitrages vitaux à effectuer dans les mois qui viennent si nous voulons, tout simplement, encore exister comme puissance, et éviter que notre siège à l'ONU ne soit plus que le simple témoignage d'un passé glorieux. Le groupe UDI votera le maintien des forces françaises, mais il souhaite que nous soyons largement et rapidement en situation de pouvoir passer le relais aux forces africaines. (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI et sur quelques bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...f de l'Adrar des Ifoghas et, d'autre part, de consolider nos positions dans les villes où des éléments terroristes dissimulés au sein de la population continuent à mener des actions violentes, notamment à Gao et à Tombouctou. Dans les semaines qui viennent, le dispositif français sera allégé et les principales zones d'action le nord et le centre passeront sous responsabilité africaine, puis onusienne. Aujourd'hui, l'État malien reprend peu à peu le contrôle de son territoire, de ses administrations et de ses services. De nombreuses populations déplacées commencent à envisager un retour dans leur ville ou dans leur village d'origine. Et si certaines zones restent exposées à l'insécurité, le rapport de forces n'est plus le même. Les groupes djihadistes ayant été lourdement affaiblis, le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Moignard :

... au nom des députés du groupe radical, républicain, démocrate et progressiste que j'interviens dans le contexte constitutionnel qui prévoit qu'au-delà de quatre mois d'intervention des forces françaises, le Gouvernement soumet au Parlement l'autorisation de sa prolongation. Début janvier, le Président du Mali, Dioncounda Traoré, lançait un appel au secours en alertant le Conseil de sécurité de l'ONU et en demandant l'aide militaire de la France. En effet, une offensive des groupes armés islamistes contrôlant déjà le nord du pays et venant de s'emparer de la ville de Konna, au centre du pays, menaçait de progresser vers le sud et d'atteindre la capitale, Bamako. Dès lors, la France, unanimement soutenue par le Conseil de sécurité de l'ONU, décidait d'intervenir militairement aux côtés de l'ar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Ameline :

...e Premier ministre, vous avez évoqué trois agendas, qui s'inscrivent dans un calendrier extrêmement contraint. D'abord, l'agenda militaire. Je me contenterai, dans les quelques minutes qui me sont imparties, de vous poser quelques questions à ce sujet. Le désengagement de nos forces est naturellement subordonné à la mise en place de la force internationale, par application de la résolution de l'ONU, dans le cadre du chapitre VII de la Charte, qui confère à la Minusma chose essentielle au regard de l'urgence de la stabilisation des zones libérées des facultés réelles d'intervention. Pouvez-vous nous indiquer aujourd'hui le calendrier de mise en oeuvre de cette force internationale et nous apporter des précisions sur les conditions dans lesquelles la France s'apprête à participer à ce dis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

...ens ont payé le prix du sang et méritent de ce fait notre respect. Aujourd'hui la situation militaire semble stabilisée et que les opérations ont été menées dans de bonnes conditions. Il est important maintenant de réfléchir sur la façon dont les choses vont se dérouler par la suite. La France apportera son soutien et sa contribution à la force internationale qui sera déployée dans le cadre de l'ONU, la MINUSMA. Elle maintiendra en outre sur place un certain nombre de troupes, qui stationneront le temps qu'il faudra pour mener cette opération à son terme dans de bonnes conditions. Il est vrai que certains se sont fait l'écho des interrogations qui étaient les nôtres sur le peu d'empressement que nombre de nos partenaires européens ont montré pour nous accompagner sur le terrain au-delà des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...entre nos deux pays. La France n'a pas vocation à maintenir une présence permanente au Mali. Il est par ailleurs urgent de revoir de fond en comble notre politique d'immigration. Les accords de gestion des flux migratoires doivent être dénoncés. J'en viens plus précisément à l'objet de notre débat. Nous soutenons les efforts diplomatiques de la France pour obtenir une nouvelle résolution de l'ONU. La probable création d'une opération de maintien de la Paix, la MINUSMA, va dans le bon sens. Le maintien d'une présence militaire internationale au Mali est à nos yeux indispensable. Nous n'avons pas le droit d'abandonner le peuple malien et de prendre le risque d'un retour des djihadistes. Nous y sommes favorables, par pragmatisme également : l'armée malienne n'est pas formée et les troupes ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Nauche :

...llèlement à la sécurisation de la boucle du Niger, la MISMA est montée en puissance. Depuis la mi-avril, nos troupes passent progressivement le relais aux forces africaines, poursuivant la sécurisation du Nord. La mission de formation de l'Union européenne se déploie et les forces françaises commencent leur désengagement. La deuxième raison est donc de cohérence. La France a en effet déposé à l'ONU, comme cela a été rappelé, une proposition de résolution tendant à autoriser le déploiement d'environ douze mille casques bleus sous le mandat d'une « mission intégrée des Nations Unies de stabilisation multidimensionnelle au Mali », dite MINUSMA. Celle-ci devrait débuter en juillet. Nous pouvons désormais considérer que, sur le plan stratégique, l'armée malienne commence à reprendre confiance. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Moignard :

... au Mali. Même si elle n'a pas vocation à y demeurer indéfiniment, après avoir perdu plusieurs hommes au combat et sachant que l'opération Serval représente un coût important pour le budget de l'État, la France ne pourra se détacher de ce pays tant que les forces africaines, seules, ne pourront pleinement prendre la relève pour sécuriser le territoire et que les forces de maintien de la paix de l'ONU n'y seront pas installées dans des conditions optimales. Dans cette optique, la décision du Président de la République de diminuer progressivement les effectifs de l'opération Serval de 4 000 à 3 000 hommes, avec un objectif de 2 000 hommes en juillet puis de 1 000 en fin d'année, est justifiée. Ce retrait progressif, déjà entrepris et réalisé de façon pragmatique en fonction de l'évolution de l...