Interventions sur "afrique"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

Notre ligne de conduite doit être de permettre au peuple malien d'exercer sa pleine souveraineté. Quant au développement, nous ne sommes pas complètement dupes des motifs qui guident et continueront à guider les États. Nous connaissons l'importance des enjeux sur les ressources naturelles du Mali et aussi, plus largement, d'Afrique. Notre optique n'a jamais été d'imposer des critères commerciaux et des parts de marchés pour les firmes multinationales. Nous pensons que tout doit être remis à plat pour des coopérations mutuellement avantageuses pour les peuples. S'agissant des moyens, nous voulons avoir des précisions sur la conférence internationale des donateurs, qui se tiendra le 15 mai à Bruxelles. Quels seront ces génér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...es génératrice de moyens répondant aux besoins, afin de briser la spirale infernale de la survie, pour répondre durablement aux droits fondamentaux humains. Il est tout aussi urgent d'annuler ce qui reste de la dette malienne. Un mot, enfin, de la coopération décentralisée. La coopération franco-malienne est considérée à juste titre comme l'une des plus actives, peut-être même la plus active en Afrique de l'Ouest, avec près de 200 collectivités engagées. Nous ne pouvons que nous réjouir de ce lien d'amitié, tout en espérant que cette aide civile reprenne au plus vite. Toutefois, les vibrants appels à la coopération décentralisée, comme à la conférence de Lyon le 19 mars, entrent en contradiction avec la réduction drastique des dotations aux collectivités territoriales ! L'État doit jouer tout ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...ric Charenton, Wilfried Pingaud et Alexandre Van Dooren. C'est d'abord à eux que je veux rendre hommage. À eux et à leurs familles, dont nous partageons la douleur, et peut-être aussi la fierté. À eux et à tous leurs compagnons d'armes, français ou alliés, maliens, tchadiens, nigérians, qui se sont mobilisés au Mali, qui se sont battus pour faire face à l'agression terroriste qui menaçait toute l'Afrique de l'Ouest. À eux qui sont engagés dans cette opération pour sauvegarder l'intégrité territoriale d'un pays ami et pour lutter contre le terrorisme. Cet hommage que je rends, au nom de mon groupe, aux soldats français, marque aussi notre reconnaissance pour la mission exceptionnelle qui a été remplie par nos forces, par les forces maliennes et africaines, sur ce terrain particulièrement difficil...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

...serves essentielles à nos yeux, qu'il me soit permis de revenir brièvement sur au moins trois enseignements de l'intervention française au Mali, à ce stade. Le premier tient à la décision d'engager nos forces. Cette décision, on le sait, a été soutenue par un vaste consensus politique en France : 6 000 Français et 1 000 Européens résident au Mali, 35 000 Français au bas mot au Sahel et 80 000 en Afrique de l'Ouest. Ce sont autant de raisons qui justifiaient l'intervention française. En outre, ce qui se produisait au Nord-Mali depuis une bonne décennie et que nos forces ont découvert n'était rien d'autre que la constitution d'une base terroriste, d'un foyer terroriste puissamment armé aux portes de l'Europe, qui menaçait directement l'ensemble de la région sahélienne, mais, à terme, également le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

...a MISMA, il faut le dire, ne sont pas prêtes à prendre le relais, si tant est qu'elles le soient un jour. Il y a des problèmes de formation, de logistique, de nombre, d'équipement, mais aussi des questions politiques. L'engagement, pour quelques États faibles ou très faibles, voisins du pays, représente un danger pour eux-mêmes en cas d'investissement militaire trop marqué. Les événements de Centrafrique montrent d'ailleurs l'extrême fragilité de toute cette grande zone, où l'on additionne plutôt les maillons faibles que les noyaux durs. Je disais dans mon intervention du mois de janvier que nous devons être en soutien à une opération africaine, et non l'inverse. Ce qui s'est passé depuis quatre mois nous montre clairement, même si nous le savions, qu'à l'exception du Tchad, du Sénégal et du Nig...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Moignard :

...s à Bamako. Cette décision était également nécessaire car, à défaut, tout un pays aurait été pris en otage. En effet, laisser progresser des groupes terroristes vers le sud aurait menacé l'intégrité territoriale, et donc la souveraineté du pays. Aux mains de terroristes contrôlant tout son territoire, le Mali, entouré de sept États, serait devenu un danger pour toute la région sahélienne, pour l'Afrique occidentale, ainsi que pour l'Europe et le monde. Quatre mois après le début de l'intervention, l'opération Serval a atteint, pour l'essentiel, les objectifs fixés par le Président de la République. Premièrement, l'agression terroriste est stoppée. Dans le cadre de la mission d'information sur l'opération Serval une mission à laquelle je participe , les auditions devant la commission de la dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Ameline :

...rope un risque majeur pour sa légitimité et sa crédibilité ? Enfin, concernant la vision stratégique de l'avenir, le devoir de l'Europe et de la France ne s'arrêtera pas à la reconstruction entreprise difficile, mais, nous l'espérons tous, couronnée de succès , pas plus qu'il ne se limitait à la seule opération militaire. Le redéploiement de nos fonds d'aide au développement en direction de l'Afrique, sous la forme d'une stratégie beaucoup plus claire, d'une offre politique plus forte, s'impose : elle doit être notre priorité absolue. C'est un enjeu considérable. Ici encore, l'Europe resterait en deçà de son destin, tel un Gulliver empêtré malgré toute sa puissance, si elle ne parvenait à proposer ce dialogue constructif. Pour terminer, monsieur le président, je citerai cette très belle phra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

.... Notre soutien s'est ainsi assorti d'un certain nombre de réserves, mais incontestablement, nos troupes ont enregistré des succès importants sur le terrain. À notre avis, le plus dur reste à faire. Cette première étape passée, il est urgent d'aller au fond. Les succès militaires, par essence fragiles et provisoires, appellent un nouveau dialogue entre la France et le Mali, entre l'Europe et l'Afrique. Si nous n'ouvrons pas cette nouvelle page, les mêmes erreurs conduiront aux mêmes drames. La déliquescence de l'État malien est la conséquence directe des politiques néolibérales imposées par le FMI et la Banque mondiale, avec malheureusement le soutien des pays développés. Privatisation des services publics, réduction de la dépense, dérégulation sauvage des échanges, ces ajustements structurel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Nauche :

...éconciliation se met en place et la tenue de l'élection présidentielle est prévue pour l'été prochain. Je n'oublie pas non plus le rôle fondamental joué aux côtés de la France par l'Union africaine et son président pour mobiliser la communauté internationale en faveur du Mali. N'oublions pas non plus la place centrale du Mali sur le plan géographique et l'effet positif qu'aura sa stabilité sur l'Afrique de l'ouest et l'Afrique centrale, à l'heure où les plus vives inquiétudes se font jour concernant le Centrafrique. Pour l'ensemble de ces raisons et dans le but d'assurer une phase de transition sécurisée avant le redéploiement des troupes françaises, la prolongation des opérations françaises au Mali doit être votée aujourd'hui. C'est cela qui permettra les évolutions politiques nécessaires et a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

...nos militaires au Mali, depuis le début de l'opération Serval, n'aient pas été faits en vain, les députés du groupe UDI estiment que l'engagement de la France doit se prolonger le temps nécessaire. Nous appelons également le Gouvernement à poursuivre les efforts diplomatiques pour mobiliser politiquement l'Europe, afin de concentrer tous nos efforts sur le développement du Mali et, au-delà, de l'Afrique toute entière. Ces relations diplomatiques, dans le cas du Cameroun, ont permis, et nous le saluons, la libération des otages, M. Moulin-Fournier, son frère, son épouse et leurs quatre enfants, enlevés dans l'extrême nord de ce pays en février 2013 par des ravisseurs se réclamant de la secte islamique Boko Haram. L'Afrique est notre plus grand danger comme notre plus grande chance. Le danger e...