Interventions sur "armée"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...je pense notamment aux drones américains , nous avons été en mesure d'intervenir, preuve que nous disposons encore d'un outil de défense relativement performant. Il est urgent, néanmoins, de mettre fin à notre isolement sur ce théâtre. Nous ne pouvons supporter seuls la charge des opérations, les dépenses de notre propre contingent mais aussi, en partie, celles des 2 000 soldats tchadiens. Les armées africaines ne sont toujours pas en mesure d'apporter un soutien militaire décisif, et encore moins prêtes à prendre le relais de l'armée française. Je ne porterai pas de jugement ici sur la MISMA mais, on l'aura compris, il devient urgent que le relais soit organisé sous l'égide des Nations unies, tant pour des raisons financières qu'opérationnelles. Ce relais conditionne notre départ du théâtr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...enir en juillet, alors que le pays n'est pas sécurisé et que les conditions ne sont pas réunies pour le bon déroulement des opérations électorales ? Il existe un gouffre entre élection et démocratie. La future mission devrait, en outre, superviser les efforts pour restructurer les forces de sécurité maliennes, en étroite coordination avec la mission de l'Union européenne de restructuration de l'armée malienne. C'est, encore une fois, un objectif louable, car nous ne pensons pas que la reconstitution de la seule armée malienne suffise pour assurer la sécurité d'un pays. Il faut à tout prix éviter la militarisation des relations intérieures, alors que de nombreux observateurs estiment que tous les ingrédients sont réunis pour une guerre durable. Nous nous interrogeons donc fortement sur l'op...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

Nous l'avons dit : le terrorisme, l'islamisme, le fanatisme prospèrent largement sur la misère humaine. Par conséquent, la réponse militaire ne suffit pas et ne peut-être que passagère. Le recours à la force armée signe toujours l'échec du politique. Pour le Mali, c'est l'échec de certaines pratiques néocoloniales, qui s'accommodent de l'abandon de larges parties du monde tant que certains intérêts économiques sont satisfaits. Les politiques folles d'ajustement structurel du FMI sont en cause : elles ont encouragé la privatisation des services publics et participé au délitement de l'État malien. Il faut c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

Vous l'avez compris, nous souhaitons que notre contribution soit apportée dans le seul cadre de la future force qui sera mise en place sous l'égide de l'ONU. Les événements survenus en Côte d'Ivoire et l'ingérence de l'armée française doivent servir de leçon. L'opération Serval ne doit pas devenir une opération Licorne bis !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...ux qui sont engagés dans cette opération pour sauvegarder l'intégrité territoriale d'un pays ami et pour lutter contre le terrorisme. Cet hommage que je rends, au nom de mon groupe, aux soldats français, marque aussi notre reconnaissance pour la mission exceptionnelle qui a été remplie par nos forces, par les forces maliennes et africaines, sur ce terrain particulièrement difficile. Le chef des armées l'a dit lui-même, les opérations ont été conduites avec une technicité et une prouesse admirables. L'accueil qui a été réservé au Président de la République par le peuple malien, à Gao, à Tombouctou, à Bamako, avec ces cris de joies, ces larmes de bonheur d'une population enfin libérée, c'est à toute la France qu'il était adressé. C'est à nos soldats, d'abord, qu'il était destiné. Aujourd'hui,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

...UMP, je veux dire d'emblée que nous soutiendrons la prolongation de l'intervention française. Cette décision s'assortit cependant d'un grand nombre de questions graves, que ce débat nous donne l'opportunité de poser au Gouvernement, en toute transparence et en toute responsabilité devant les Français. Il est en effet toujours plus facile de décider d'une intervention militaire, d'engager la force armée, que de terminer un conflit et de se retirer dans des conditions honorables, une fois les objectifs accomplis, dans des théâtres d'opérations qui, dans la géopolitique de ce début de XXIe siècle, se révèlent immanquablement d'une extrême complexité. Mais avant d'en venir à ces interrogations, qui sont autant de réserves essentielles à nos yeux, qu'il me soit permis de revenir brièvement sur au m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

... le continent africain. Nous avons approuvé sa décision ici même le 16 janvier 2013 et n'avons pas changé d'avis. Voilà pourquoi l'UDI approuvera le maintien du déploiement français. Partir maintenant serait irresponsable et ruinerait les efforts que nous avons entrepris depuis quatre mois. Comme disent les Américains, « the job has been done ». Oui, le travail a été fait et même bien fait par l'armée française. Elle a une fois de plus démontré l'étendue de son savoir-faire. Et je ne parle pas seulement du militaire stricto sensu, mais aussi de sa capacité à fédérer respectueusement les troupes africaines alliées, à gérer les populations civiles et à éviter les dommages collatéraux, et en définitive, en réussissant à ne pas apparaître en quelques semaines comme une armée d'occupation au servic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Morin :

...ôt les maillons faibles que les noyaux durs. Je disais dans mon intervention du mois de janvier que nous devons être en soutien à une opération africaine, et non l'inverse. Ce qui s'est passé depuis quatre mois nous montre clairement, même si nous le savions, qu'à l'exception du Tchad, du Sénégal et du Nigeria, il n'existe pas de pays capable de mener une opération militaire structurée, car leur armée n'existe tout simplement pas ou à peine. Qui d'autre pourrait donc prendre le relais de l'armée française ? Les Américains ? Ils ont fait ce qu'il fallait pour nous aider, mais d'une part ils n'ont pas envie de porter sans arrêt l'uniforme de gendarme du monde, conformément à la nouvelle politique de Barack Obama, d'autre part leurs priorités sont ailleurs, et notamment dans la zone Pacifique. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...conquête territoriale des groupes terroristes ; restaurer l'intégrité et la souveraineté du Mali sur l'ensemble de son territoire ; protéger les ressortissants français et ceux de nos partenaires européens. À chaque temps de l'intervention, ces objectifs ont été rappelés, et nous n'avons jamais dévié de la trajectoire qui avait été fixée. Dans le langage militaire, pour évoquer la capacité d'une armée à atteindre ses objectifs, on parle souvent de « contrat opérationnel ». Je crois que nous pouvons dire aujourd'hui que ce contrat est en passe d'être rempli. Malheureusement, cela s'est fait au prix de victimes, car la guerre « zéro mort », comme on dit parfois, n'existe évidemment pas. Nos pensées vont à toutes les familles des victimes au Mali, ainsi qu'aux familles des soldats français qui o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Moignard :

...NU et en demandant l'aide militaire de la France. En effet, une offensive des groupes armés islamistes contrôlant déjà le nord du pays et venant de s'emparer de la ville de Konna, au centre du pays, menaçait de progresser vers le sud et d'atteindre la capitale, Bamako. Dès lors, la France, unanimement soutenue par le Conseil de sécurité de l'ONU, décidait d'intervenir militairement aux côtés de l'armée malienne et de la Mission internationale de soutien au Mali. Cette décision était légitime et nécessaire. Légitime, car le Mali est un pays ami de la France. Jusqu'au coup d'État militaire du 22 mars 2012, nos deux pays ont entretenu des relations étroites. Rappelons que 6 000 de nos ressortissants résident au Mali, que nous avons une langue en commun, des systèmes publics proches, et des relat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

...ls ont, par leur engagement et à l'instar de ceux qui sont tombés en Afghanistan, fait honneur aux armes de la France. Il me semble important de souligner la nature de cet engagement et les conditions extrêmement difficiles dans lesquelles nos hommes ont combattu du fait de la chaleur, de l'isolement et de la nature de l'adversaire, qui n'a rien lâché. Nous pouvons affirmer qu'aucune autre force armée, ni en Europe ni même dans le monde, n'aurait été capable de faire ce qu'ils ont fait. Ils méritent à ce titre le respect de toute la représentation nationale. L'opération engagée sur l'initiative du Président de la République a été dès le départ soutenue par l'UDI. En effet, lorsque nous sommes confrontés à des enjeux qui sont de nature à transcender les clivages et les divisions, il faut faire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...e pour obtenir une nouvelle résolution de l'ONU. La probable création d'une opération de maintien de la Paix, la MINUSMA, va dans le bon sens. Le maintien d'une présence militaire internationale au Mali est à nos yeux indispensable. Nous n'avons pas le droit d'abandonner le peuple malien et de prendre le risque d'un retour des djihadistes. Nous y sommes favorables, par pragmatisme également : l'armée malienne n'est pas formée et les troupes africaines demeurent mal armées et mal préparées malgré leur bravoure. Mais soyons clairs sur la question qui nous est posée aujourd'hui : il ne s'agit pas de voter oui ou non au projet de résolution onusienne porté par la France pour mettre en place une force de maintien de la paix. Si telle était la question, nous voterions oui. Il s'agit de voter sur l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Nauche :

... cohérence. La France a en effet déposé à l'ONU, comme cela a été rappelé, une proposition de résolution tendant à autoriser le déploiement d'environ douze mille casques bleus sous le mandat d'une « mission intégrée des Nations Unies de stabilisation multidimensionnelle au Mali », dite MINUSMA. Celle-ci devrait débuter en juillet. Nous pouvons désormais considérer que, sur le plan stratégique, l'armée malienne commence à reprendre confiance. La quasi-totalité du territoire est libérée, le pays a recouvré sa souveraineté et son existence n'est plus menacée : il doit à présent s'organiser politiquement. Sur le plan opérationnel, le Président de la République a arrêté un scénario de retrait progressif de nos forces, à mesure que montera en puissance la mission internationale de soutien au Mali, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vitel :

...nstitutionnelle et politique, craignant chaque jour que lui soit réservé le même sort. La prise du Nord-Mali, le risque d'extension du conflit dans les pays voisins et les motivations anti-occidentales de ces groupes terroristes, mais aussi une crise alimentaire, humanitaire et sociale sans précédent, rendaient nécessaire une intervention internationale. C'est dans ces conditions que nos forces armées sont intervenues le 11 janvier pour soutenir les forces maliennes et mettre en oeuvre, avec l'appui des forces multinationales africaines de la MISMA, la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations Unies. De nombreux pays alliés nous ont apporté leur soutien logistique et nous pouvons les en remercier. Un peu plus de trois mois après le début de notre engagement et grâce à la remarquabl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

...n niveau suffisant pour les années 2014 et suivantes. Ce budget, qui contribue déjà de manière très significative au nécessaire effort de redressement de notre pays, ne peut pas devenir la variable d'ajustement d'une politique budgétaire. Alors que la France est fière de défendre les valeurs universelles de liberté, de démocratie, des droits de l'Homme, réduire de manière drastique le budget des armées, comme cela a pu être évoqué, emporterait des conséquences dramatiques. Il en va de la sécurité de notre pays et de tous les Français, mais aussi de la grandeur, du rayonnement et de l'honneur de la France. Afin que le travail et les sacrifices de nos militaires au Mali, depuis le début de l'opération Serval, n'aient pas été faits en vain, les députés du groupe UDI estiment que l'engagement de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...mmes en juillet, puis à mille hommes pour la fin de l'année. Cette force pourrait ensuite être mise à disposition des Nations unies. La gestion de la crise devrait être internationalisée dans les mois qui viennent, rejoignant ainsi une vision conforme à la doctrine que nous, écologistes, défendons en matière d'intervention militaire extérieure. Exiger aujourd'hui un retrait total et immédiat des armées françaises du Mali reviendrait à renouer avec la tradition d'une politique du coup par coup que nous souhaitons révolue. Le travail qui a été réalisé depuis quatre mois ne doit pas être sacrifié. Il faut au contraire le faire fructifier. Les objectifs fixés par le Président de la République au lancement de l'intervention au Mali sont en passe d'être atteints : cela n'était évidemment pas garant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Moignard :

...es qui ont suivi le déclenchement de l'opération, la France a obtenu le soutien de l'Union africaine, l'approbation diplomatique de nos partenaires européens, l'appui logistique des États-Unis, de la Grande-Bretagne et d'autres pays, comme l'Algérie qui ouvrait son espace aérien aux avions français. Le bilan de l'opération est positif grâce à l'exceptionnelle qualité opérationnelle de nos forces armées qui, sachant réagir dans l'urgence, ont su, par une guerre de mouvement habile, sur un terrain hostile, frapper rapidement et avec précision. Par conséquent, les objectifs du Président de la République sont pour l'essentiel atteints. En effet, l'agression terroriste a été stoppée, la sécurisation du pays mise en place et l'intégrité territoriale retrouvée. Cependant, un retrait immédiat de la ...