Interventions sur "ONU"

3 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...entre nos deux pays. La France n'a pas vocation à maintenir une présence permanente au Mali. Il est par ailleurs urgent de revoir de fond en comble notre politique d'immigration. Les accords de gestion des flux migratoires doivent être dénoncés. J'en viens plus précisément à l'objet de notre débat. Nous soutenons les efforts diplomatiques de la France pour obtenir une nouvelle résolution de l'ONU. La probable création d'une opération de maintien de la Paix, la MINUSMA, va dans le bon sens. Le maintien d'une présence militaire internationale au Mali est à nos yeux indispensable. Nous n'avons pas le droit d'abandonner le peuple malien et de prendre le risque d'un retour des djihadistes. Nous y sommes favorables, par pragmatisme également : l'armée malienne n'est pas formée et les troupes ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Nauche :

...llèlement à la sécurisation de la boucle du Niger, la MISMA est montée en puissance. Depuis la mi-avril, nos troupes passent progressivement le relais aux forces africaines, poursuivant la sécurisation du Nord. La mission de formation de l'Union européenne se déploie et les forces françaises commencent leur désengagement. La deuxième raison est donc de cohérence. La France a en effet déposé à l'ONU, comme cela a été rappelé, une proposition de résolution tendant à autoriser le déploiement d'environ douze mille casques bleus sous le mandat d'une « mission intégrée des Nations Unies de stabilisation multidimensionnelle au Mali », dite MINUSMA. Celle-ci devrait débuter en juillet. Nous pouvons désormais considérer que, sur le plan stratégique, l'armée malienne commence à reprendre confiance. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Moignard :

... au Mali. Même si elle n'a pas vocation à y demeurer indéfiniment, après avoir perdu plusieurs hommes au combat et sachant que l'opération Serval représente un coût important pour le budget de l'État, la France ne pourra se détacher de ce pays tant que les forces africaines, seules, ne pourront pleinement prendre la relève pour sécuriser le territoire et que les forces de maintien de la paix de l'ONU n'y seront pas installées dans des conditions optimales. Dans cette optique, la décision du Président de la République de diminuer progressivement les effectifs de l'opération Serval de 4 000 à 3 000 hommes, avec un objectif de 2 000 hommes en juillet puis de 1 000 en fin d'année, est justifiée. Ce retrait progressif, déjà entrepris et réalisé de façon pragmatique en fonction de l'évolution de l...