Interventions sur "africaine"

4 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

.... La probable création d'une opération de maintien de la Paix, la MINUSMA, va dans le bon sens. Le maintien d'une présence militaire internationale au Mali est à nos yeux indispensable. Nous n'avons pas le droit d'abandonner le peuple malien et de prendre le risque d'un retour des djihadistes. Nous y sommes favorables, par pragmatisme également : l'armée malienne n'est pas formée et les troupes africaines demeurent mal armées et mal préparées malgré leur bravoure. Mais soyons clairs sur la question qui nous est posée aujourd'hui : il ne s'agit pas de voter oui ou non au projet de résolution onusienne porté par la France pour mettre en place une force de maintien de la paix. Si telle était la question, nous voterions oui. Il s'agit de voter sur le maintien d'une présence militaire française, afin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Nauche :

...ive des troupes terroristes a été enrayée par les frappes aériennes et le déploiement des forces terrestres. Les villes du Nord ont été reprises. De février à mi-avril, les bases arrière des troupes terroristes ont été attaquées et, parallèlement à la sécurisation de la boucle du Niger, la MISMA est montée en puissance. Depuis la mi-avril, nos troupes passent progressivement le relais aux forces africaines, poursuivant la sécurisation du Nord. La mission de formation de l'Union européenne se déploie et les forces françaises commencent leur désengagement. La deuxième raison est donc de cohérence. La France a en effet déposé à l'ONU, comme cela a été rappelé, une proposition de résolution tendant à autoriser le déploiement d'environ douze mille casques bleus sous le mandat d'une « mission intégrée ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vitel :

...u conflit dans les pays voisins et les motivations anti-occidentales de ces groupes terroristes, mais aussi une crise alimentaire, humanitaire et sociale sans précédent, rendaient nécessaire une intervention internationale. C'est dans ces conditions que nos forces armées sont intervenues le 11 janvier pour soutenir les forces maliennes et mettre en oeuvre, avec l'appui des forces multinationales africaines de la MISMA, la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations Unies. De nombreux pays alliés nous ont apporté leur soutien logistique et nous pouvons les en remercier. Un peu plus de trois mois après le début de notre engagement et grâce à la remarquable action de nos troupes, nous pouvons considérer que la plus grande partie des groupes terroristes ont été neutralisés. J'ai en ce moment ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Moignard :

Quatre mois après le début de l'intervention, l'opération Serval affiche un bilan positif. D'abord parce que la France a mené en amont un intense travail diplomatique, en faisant adopter par les Nations unies les résolutions légitimant une opération au Mali, en préparant la constitution d'une force interafricaine d'intervention et sa formation par l'Union européenne, en sensibilisant l'administration américaine au risque régional. Ainsi, dans les heures qui ont suivi le déclenchement de l'opération, la France a obtenu le soutien de l'Union africaine, l'approbation diplomatique de nos partenaires européens, l'appui logistique des États-Unis, de la Grande-Bretagne et d'autres pays, comme l'Algérie qui ouvra...