Interventions sur "licence"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

À l'heure actuelle, trois étudiants sur dix quittent l'université à la fin de la première année de licence, et on peut le regretter. Par ailleurs, le pourcentage d'étudiants qui parviennent à boucler leur licence en trois ans reste insatisfaisant. C'est pourquoi nous proposons de mettre en place dans le respect du droit de chaque bachelier à poursuivre des études supérieures un dispositif d'orientation sélectif. On irait donc un petit peu plus loin que dans les textes précédents. Ce dispositif vi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...avorable, que je vais développer car nous sommes bien au coeur de la loi avec cette question : comment favoriser la réussite éducative ? Nous avons le sentiment de proposer une palette de solutions, avec le continuum entre le bac moins trois et le bac plus trois, la possibilité pour les bacheliers de l'enseignement professionnel et technologique d'accéder aux STS, la spécialisation progressive en licence, l'article 22 sur la PACES Il y a de nombreuses pistes dans ce texte ; nous émettons donc un avis défavorable, parce que nous avons confiance en l'esprit de la loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Corre :

...esures fortes que vous défendez, madame la ministre, à travers ce texte en faveur de la réussite pour tous : rendre plus lisible l'offre de formation, devenue trop complexe, travailler sur l'orientation, renforcer le lien entre bac moins trois et bac plus trois pour éviter les cassures, stimuler l'innovation pédagogique en particulier par le numérique, rendre plus progressive la spécialisation en licence Vous reconnaissez le droit à l'erreur aux étudiants, qui ne devront plus perdre une année, voire deux, au motif qu'ils ne savaient quelle filière était adaptée à leurs projets ou parce qu'ils ont changé de projet de vie, ce qui est normal quand on est jeune. Cet effort de réorganisation des parcours, de modernisation des premiers cycles, devra bien entendu être complété par des mesures fortes, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...édagogiques non seulement à la révolution numérique mais aussi aux attentes et aux besoins des étudiants d'aujourd'hui. Les Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche ont reconnu ce fait et, dans sa proposition n° 39, le rapport de Vincent Berger préconise de privilégier les enseignements en petits groupes et l'échange direct. Ce n'est qu'en rénovant nos pratiques pédagogiques que les licences universitaires pourront réellement devenir attractives pour nos jeunes, faute de quoi les meilleurs élèves continueront à fuir l'université pour aller dans les écoles innovantes. L'objectif de cet amendement est donc d'inscrire ces pédagogies innovantes comme méthodologie pour que le premier cycle universitaire puisse remplir ses finalités.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Doucet :

...e qui constitue l'une des armes contre l'échec scolaire, à savoir l'orientation. L'orientation est un ouvrage que les lycéens et tous ceux qui les accompagnent doivent remettre sans cesse sur le métier, après la seconde, après la terminale, mais aussi après le niveau bac + 2. Le BTS et l'IUT doivent certes contribuer à l'objectif des 50 % d'étudiants accédant au niveau bac + 3, avec une année de licence après le BTS ou le DUT, mais il ne faut pas oublier que des étudiants arrêtent leur scolarité avant le niveau bac + 3 et qu'ils doivent avoir toutes les chances de trouver un emploi. Accompagner les titulaires d'un bac professionnel ou d'un bac technologique dans ces filières, par des quotas qui seront définis avec les IUT, les recteurs et les classes supérieures, c'est aussi leur donner la chanc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Goldberg :

...iez tout à l'heure de filières d'excellence à l'université et c'est peut-être là que nous divergeons. Sans doute faut-il un certain nombre de filières particulières à l'université, mais notre but, en tout cas de ce côté de l'hémicycle, et rejoignez-nous si vous le partagez, c'est que l'université soit une filière d'excellence dans son ensemble, de nouveau reconnue, avec, pour les étudiants de nos licences, des moyens qui correspondent à ceux des autres filières de l'enseignement supérieur. Ce qui est proposé me semble raisonnable. L'objectif est simplement que des bacheliers techniciens fréquentent des instituts universitaires de technologie. Voyez que, même du point de vue de la sémantique, nous devrions pouvoir nous rejoindre sur ce point.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...t des diplômes d'enseignement supérieur, les DUT aussi, et ce ne sont pas systématiquement des bacs plus trois. Sur les IUT à proprement parler, j'entends dire que les bacheliers généraux veulent tous poursuivre des études longues. Non, ce n'est pas le cas. Effectivement, deux tiers des étudiants d'IUT poursuivent leurs études, mais en filière courte. La très grande majorité d'entre eux fait une licence professionnelle et va ensuite travailler. Les IUT ont mis en place progressivement le LMD, en relation d'ailleurs avec l'écosystème universitaire, mais cela ne s'est pas fait de la même manière dans les filières industrielles et les filières tertiaires. Prétendre que tous les diplômés d'IUT voudraient poursuivre leurs études et, a fortiori, aller vers des études longues, c'est une erreur. En réa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

... la logique de 1965, mais je trouvais qu'à l'époque, il y avait une intuition. Sur les chiffres, d'autre part, je ne partage pas tout à fait l'interprétation de M. Hetzel. J'ai sous les yeux les résultats d'une enquête réalisée en mai 2013 : 52 % des titulaires d'un DUT obtenu en deux ans font ensuite deux à trois années d'études, master ou école ; 32 % font une année d'études, qui peut être une licence professionnelle ; et 17 % travaillent tout de suite, parce que c'est une formation qui permet de travailler directement. Quand je disais que 50 % d'une classe d'âge devaient avoir un diplôme du supérieur, cela peut être un BTS, un DUT ou une licence, et je reconnais que j'ai été un peu approximatif en parlant de « bac + 3 ». Mais la question de fond, c'est que plus de 50 % de ces jeunes qui obti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Yvonne Le Dain :

... et scientifique », étant donné que les enseignants du secondaire ne font pas et ne feront pas de recherche exception faite des PRAG. Certains enseignants du supérieur seraient rassurés de constater qu'il n'existe pas de confusion entre les objectifs pédagogiques et de voir qu'ils ont accès à des plateaux techniques qui peuvent être utilisés en recherche, non pas au niveau master mais au niveau licence. Mon amendement serait donc ainsi rédigé : « les domaines pédagogique et scientifique ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Yvonne Le Dain :

...ticle introduit cette complexité dans le monde du lycée. Cela me perturbe quelque peu, parce qu'on n'a pas ouvert le grand métier d'enseignant-chercheur aux universitaires en tant que tels alors que cet article laisse entendre que les enseignants en STS ou en CPGE pourraient faire de la recherche. Pourtant on sait que, globalement, la sensibilisation à la recherche commence plutôt en master qu'en licence, et surtout pas en L1 ou en L2.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Mieux vaut en sourire ! Il y a tout de même une différence fondamentale entre l'article 18 et l'article 22 puisque ce dernier concerne la première année commune aux études de santé, qui s'achève par un concours. Je ne crois pas que ce soit le cas pour les premières années de licence L'article 22 traite d'un concours qui existe dans le domaine médical et paramédical, et pas ailleurs dans l'université. Et votre proposition revient à instaurer une sélection à l'université, ce vers quoi nous ne souhaitons pas aller. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

L'objectif est très simple. Nous avons aujourd'hui un système LMD qui reste aujourd'hui d'une certaine manière dans un entre-deux. Il y a un premier bloc, celui de la licence, et un deuxième, celui du master. Le passage de la licence à la première année du master est automatique. En revanche, il existe une césure entre la première et la seconde année du master. Pour être cohérent, pour créer un continuum à l'intérieur du cursus de master, il est opportun d'avancer d'un an le processus de sélection et de permettre à tous ceux qui entrent en première année de master de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Merci pour votre réponse, madame la ministre, et je veux bien admettre toute logique gagnant-gagnant. Mais expliquez-nous une chose : considérez-vous que tout étudiant titulaire d'une licence a vocation à poursuivre automatiquement ses études en première année de master ? Et si oui, comme c'est le cas aujourd'hui, doit-il poursuivre automatiquement en deuxième année de master ? Dans ce cas, vous partez du principe que tout le monde doit aller jusqu'au master 2 ! Et si, comme vous l'avez dit à l'instant, vous maintenez la séparation entre le master 1 et le master 2, quelle réponse app...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...re raisonnement, madame Attard, vous y êtes défavorable. Mais dans ce cas, comment penser que ces grandes écoles devraient développer une capacité de recherche ? Nous souhaitons que ces élèves puissent poursuivre leurs études par des thèses. Que proposez-vous concrètement pour cela, si ces diplômes nationaux encadrés ne valent pas grade de master ? Ces écoles ne peuvent pas délivrer de diplôme de licence ! Simplement des diplômes nationaux encadrés valant grade de master.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...icle additionnel est de permettre la mise en place au sein des universités de cursus visant soit à soutenir les étudiants en difficulté, soit à renforcer certaines formations. Il est donc destiné d'une part à des étudiants qui connaissent des difficultés, d'autre part à des étudiants à haut potentiel. Un certain nombre d'établissements ont d'ailleurs souhaité mettre en place des doubles cursus en licence, ou réduire la durée des parcours complémentaires de formation continue. Mon amendement permet d'aller dans ce sens et de rendre possibles des expérimentations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Défavorable. Il y a deux volets dans ces amendements. S'agissant du cursus différencié, nous considérons que la demande est déjà satisfaite par l'arrêté de 2011 sur la licence. Quant à la notion de sélection, nous nous sommes déjà exprimés sur ce point.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Défavorable, pour la même raison que pour le précédent amendement. Je pense qu'il faut élever une disposition au niveau de la loi lorsque se manifeste une certaine conflictualité c'est le cas par exemple pour les IUT. Les choses sont différentes quand le dispositif fonctionne. L'article 7 de la circulaire de 2011 relative aux licences précise que l'offre de formation est structurée en semestres et en unités d'enseignement capitalisables. Cette circulaire, nous semble-t-il, est appliquée. Je ne vois donc pas l'intérêt de la reprendre dans la loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur pour avis de la commission des affaires sociales :

... pourquoi pas, à des étudiants ayant effectué des études de kinésithérapie ou d'odontologie. Je n'y vois pas d'inconvénient de principe, mais cela doit être discuté dans le cadre d'un débat plus large. Adaptation des futurs professionnels aux besoins de la population, diversification des profils de recrutement, ouverture renforcée aux sciences humaines et sociales, possibilité d'expérimenter les licences santé généralistes à spécialisation progressive : tels sont les objectifs de ces passerelles. Actuellement, elles ne sont accessibles qu'aux étudiants titulaires d'un master, alors que les études montrent très clairement que les catégories les plus modestes ont moins de chance d'accéder au niveau master. Il y a donc également un intérêt social. L'article 22 prône donc la réussite étudiante dans...