Interventions sur "solidarité"

30 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Girardin :

...is même avec espoir. Elle constitue un premier pas vers une intégration plus poussée. Je voterai donc en faveur de ce traité, mais en attendant la suite avec impatience. Et la suite est déjà connue, car ce traité ne vient pas seul. Le sommet européen des 28 et 29 juin dernier a ouvert la voie à une réorientation des politiques européennes, ayant comme objectifs l'intégration, la croissance et la solidarité. Le pacte de croissance est le symbole de cette nouvelle donne européenne : alors que la rigueur était encore récemment la seule solution proposée, le soutien à la croissance constitue désormais un nouvel objectif. Certes, les 120 milliards ne sont pas suffisants, et aucune des mesures annoncées n'est à même d'inverser la conjoncture économique actuelle. Mais il ne s'agit que d'une première éta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Girardin :

...ieur le ministre, les radicaux de gauche, fervents défenseurs de l'intégration, combattront à vos côtés et seront une force de proposition. Je conclurai mon propos par cette phrase célèbre de Robert Schuman, qui illustre parfaitement la situation actuelle : « l'Europe ne se fera pas d'un seul coup, ni dans une conception d'ensemble. Elle se fera par des constructions concrètes créant d'abord une solidarité de fait ». (Applaudissements sur les bancs des groupes RRDP et SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

Ce vote, qui ne serait pas conforme à la volonté gouvernementale, ne saurait être considéré comme une position de défiance, puisque le président de la République a vu mon niveau d'engagement à ses côtés lors de la campagne de mai 2012 sur le territoire de la Guyane. Ma posture actuelle doit être vue comme un cri de raison qui exprime une solidarité active à l'égard d'un homme et d'un projet qui, en Guyane notamment, ont su décliner un vrai message d'espoir face à des électeurs en quête de nouvelles perspectives. Aujourd'hui, je demande à être convaincu de la pertinence de notre choix collectif, qui doit s'appuyer sur une place plus importante faite à la relance au sein du pacte de croissance. Je souhaiterais tout simplement avoir la garan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...ulation nationale ses compétences pour les petites et moyennes banques, que s'il y a ratification. Quant à la taxe sur les transactions financières, créée par l'ancienne majorité bien avant ces débats sur la ratification, vous en avez simplement doublé le taux. Pour nous, elle est très modeste et ce n'est en rien une contrepartie. Le quatrième engagement du candidat François Hollande concerne la solidarité financière entre les peuples européens. Mais, son idée, c'était la mutualisation des dettes des États, qui a été purement et simplement écartée. On ne peut donc nullement parler de succès en la matière. En conclusion, M. le président du groupe socialiste veut justifier par ces quatre contreparties l'adoption du traité de bonne gouvernance, dont le nouveau président de la République n'a pas obten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Dufau :

...érence. Il faut les placer dans les meilleures conditions pour enclencher la relance en Europe et le redressement en France, pour permettre une politique sociale et solidaire que les peuples réclament. Voilà notre objectif, il passe par un redressement des comptes publics avec, pour fil conducteur, la justice dans les efforts demandés et la nécessité d'une politique de croissance, d'emploi et de solidarité. Ce qui nous est demandé aujourd'hui, quels que soient les bancs où nous siégeons, c'est, je le répète, un effort de cohérence qui, dès les prochains sommets européens, permettra à la France de parler avec force et donc d'être entendue. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Caullet :

N'oublions pas que la France respectait les critères de Maastricht après une législature de gauche et que ce sont les choix politiques des dix dernières années qui ont mis ce résultat bien à mal. Le redressement est donc nécessaire pour retrouver des marges de manoeuvre pour une action publique résolue en faveur du progrès et de la solidarité, ce qui implique de mettre un terme à la politique du tout-libéral si chère à Nicolas Sarkozy et aux bancs du groupe UMP, et à laquelle il a toujours fait allégeance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Caullet :

mais de retrouver la voie de la solidarité pour sortir de cette spirale les pays qui y sont déjà. Il ne s'agit pas d'abandon de souveraineté, mais d'échapper aux replis égoïstes qui conduiraient à l'abandon des peuples qui souffrent et à la destruction de l'idée européenne. Ce que François Hollande a obtenu pour l'Europe en adjonction au traité,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Caullet :

...e prospérité relative dont le caractère temporaire rappellerait plutôt la triste expérience des Curiace, les autres dans une spirale de la misère qui s'est si souvent terminée dans le déni de démocratie et la xénophobie. À ceux qui s'apprêtent à prôner cette prise de risque en rejetant le traité, je demande de voir le coup redoutable que cela représenterait pour les valeurs de la gauche, pour la solidarité, pour la prééminence de la démocratie sur les marchés et pour le dépassement des nationalismes. C'est au nom de ces valeurs qu'il faut justement saisir la chance d'une réorientation durable de l'Europe. C'est une opportunité que nous devons être fiers de saisir. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Guittet :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je veux vous dire, sans contorsions, que je suis une Européenne convaincue, et que la préservation de la construction européenne est à mon sens vitale pour la France. Nous traversons une période difficile, qui rend encore plus criant notre besoin d'Europe, celui d'une Europe tournée vers la croissance, l'emploi et la solidarité entre les États et les peuples.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Guittet :

...e traité scellé cet hiver à Bruxelles, mais celui qui est adossé au pacte européen négocié par François Hollande : il marque une forte volonté politique de réorienter la construction européenne. S'il n'est pas totalement satisfaisant, ce texte apporte néanmoins des éléments de réponse à la crise économique que traverse l'Europe et il ouvre la voie à une Europe plus intégrée et plus solidaire. La solidarité, qui était si chère à nos pères fondateurs, a été longtemps mise de côté par les politiques européennes de droite et elle nous a fait défaut. Le système intergouvernemental a montré ses limites : l'Europe ne peut pas se contenter d'être un grand marché. Nous devons bâtir une véritable gouvernance économique européenne, et ce traité nous en donne les moyens puisqu'il offre plusieurs solutions sus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeric Bréhier :

...pour ce TSCG, car il existe le pacte de croissance et de l'emploi, mais ce n'est pas pour solde de tout compte ». L'enjeu, c'est de dire au Président de la République : « Nous soutenons la réorientation de la politique européenne que vous avez engagée, car c'est la condition du redressement et la solution pour sortir de la crise. » L'enjeu, c'est bien de relancer la construction de l'Europe de la solidarité. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Bridey :

...iant devant les oukases de nos partenaires, ni de lâcheté en renonçant à exiger des contreparties sociales et démocratiques. Le Président de la République porte la conviction et la volonté des pères fondateurs de l'Europe pour reprendre la marche en avant du progrès dans un espace démocratique renforcé. C'est cette conviction dans l'action qui guide notre projet : plus d'intégration mais plus de solidarité ; plus d'Europe mais plus de croissance et de justice. Tel est le sens de la réorientation de la politique européenne qu'a obtenue François Hollande dès le sommet des 28 et 29 juin derniers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Bridey :

...nitif. Alors, mes chers collègues, je voterai oui. Trois fois oui. Je voterai oui par conviction que notre avenir est européen et que le redressement de la France impose la relance de la construction de l'Europe. Je voterai oui par confiance en notre capacité et en notre volonté commune de faire de l'Europe un espace de croissance économique, un modèle de vitalité démocratique et un exemple de solidarité citoyenne. Je voterai oui pour soutenir l'action du Président de la République et de son gouvernement. Sa détermination à réorienter la politique européenne est reconnue par tous et son action n'aura de chance de réussir que si le traité et le « paquet » européens sont validés. Je voterai oui avec vous pour ces trois raisons. C'est la seule voie possible pour transformer le rêve européen en réa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Destans :

Non, l'Union européenne n'est pas une entité hors sol, désincarnée, sur laquelle le politique et les peuples n'auraient pas de prise. L'Union européenne, c'est ce que 27 chefs d'État et de gouvernement en font. L'incapacité à faire face à la crise, à apporter des solutions pérennes, la difficulté à affirmer une solidarité : cela reste une responsabilité politique, quelles que soient la conjoncture et les circonstances. Et c'était la vôtre, mesdames et messieurs de l'opposition Les plans d'austérité, l'étranglement de la Grèce, l'explosion du chômage et de la précarité en Espagne et en Italie : c'est cette impasse-là, terrible, délétère, mortifère, qu'il faut affronter. Il n'y a pas de place ici pour la démagogie,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Destans :

et nous aurions voulu des mécanismes de solidarité plus clairs encore à l'égard des pays du Sud de l'Union européenne, aujourd'hui dans la tourmente. Nous nous interrogeons sur cette spirale de la dette et du remboursement. Mais des signes ont été donnés qui vont dans le bon sens, renforcés par la récente annonce de Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne, sur le rachat par celle-ci de dettes d'État italiennes ou espagnoles. Un c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Destans :

Ainsi, mes chers collègues, nous posons les premières pierres d'un nouveau projet européen qui ne se résume pas à une cure d'austérité. Nous avons réintroduit de la solidarité et tracé de nouvelles perspectives grâce à un pacte de croissance qui permettra de financer des projets d'avenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Caresche, rapporteur de la commission des affaires européennes :

...ons rechercher des solutions rapides, concrètes, pour répondre à cette crise qui prend les pays européens à la gorge. Nous devons lever le doute qui pèse sur l'Europe, et le lever rapidement. Nul ne peut contester sur ce plan que la donne a profondément changé depuis l'élection de François Hollande. L'Europe est en train d'élaborer une réponse globale à la crise, que ce soit sur le terrain de la solidarité avec la mise en place du MES et les modalités d'intervention de la BCE, auxquelles personne ne pouvait croire il y a quelques semaines, ou sur le terrain de la croissance avec le pacte pour la croissance et l'emploi. Certes, ce traité n'a pas été formellement renégocié, mais il s'inscrit dans un ensemble qui, lui, a profondément évolué. Sur ce point, le Président de la République, lorsqu'il étai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

, c'est un jour triste pour l'Europe, pour celles et ceux qui ont au coeur la coopération, la solidarité et la fraternité. J'en appelle à mes amis de gauche, j'en appelle à vous qui ne supportez pas que le modèle néolibéral ou ordolibéral brise des hommes et des territoires. Mes chers collègues de la majorité, les manifestants d'Athènes, ce sont nos frères et nos soeurs, et ils ne veulent pas de cette Europe-là ! Les indignés de Madrid, ce sont nos frères et nos soeurs, et ils ne veulent pas de ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

...e pas de rupture ; c'est en cela que nous sommes cohérents, monsieur le ministre. Si les salariés de Florange, si les fonctionnaires espagnols, si les retraités grecs sont mis à la diète, les marchés financiers et les établissements bancaires font ripaille. Monsieur le ministre, vous proposez aux salariés, aux retraités, aux couches moyennes et populaires de se serrer la ceinture en attendant la solidarité. Vous avez raison, ils auront moins faim ! Non, la solidarité ne saurait passer après la discipline. Je ne peux que rappeler ici les mots poignants de Mikis Theodorakis et Manolis Glezos : « Ne croyez pas vos gouvernements lorsqu'ils prétendent que votre argent sert à aider la Grèce. Leurs programmes de sauvetage aident seulement les banques étrangères. Si les États ne s'imposent pas sur les mar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

... des dépenses sociales. Par l'article 7, chaque État devra soutenir les mesures antisociales imposées par la Commission à un État voisin. Que reste-t-il des relations bilatérales entre États ? En cas de non-respect de la discipline budgétaire, les États vertueux peuvent traduire en justice les États en difficulté et leur infliger de lourdes sanctions. Ce mécanisme de délation, détestable, sape la solidarité européenne ! Le traité qualifie ce processus de partenariat budgétaire et économique, mais il s'agit purement et simplement d'une mise au pas, qui s'ajoute aux dispositions du pacte de stabilité et de croissance et du six-pack. L'élaboration du budget de la France sera constamment placée sous l'étroite surveillance de la Commission européenne. Celle-ci confortera son rôle de directoire du capita...