Interventions sur "producteur"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Audibert Troin :

...i les éleveurs à amener les bêtes à des abattoirs distants de plusieurs dizaines de kilomètres, voire quelquefois de plusieurs centaines de kilomètres. Ces frais de déplacement alourdissent de façon considérable les charges d'exploitation des éleveurs et diminuent les tonnages de viande traités dans les abattoirs. Cette politique de concentration des outils d'abattage prive ainsi consommateurs et producteurs d'un modèle économique de circuits courts profitable à tous. Afin de pallier le manque d'abattoirs de proximité, envisagez-vous de donner aux abattoirs permanents l'autorisation d'exercer dans des sites d'abattage temporaires ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

Monsieur le ministre, vous n'ignorez pas les difficultés persistantes que subissent les producteurs laitiers s'agissant de la fixation du prix du lait. Le constat est désormais bien connu : avec un lait sous-payé à la production, c'est toute une filière qui est fragilisée en France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

Je rappellerai ainsi que lors de cet hiver, notre pays a enregistré une baisse des volumes collectés en lait de vache, résultat d'un effet ciseau entre la baisse tendancielle de rémunération au producteur et la hausse des charges et des produits amont, comme les aliments du bétail. Durant l'année 2012, les 1 000 litres de lait ont été payés 312 euros, alors que l'équilibre ne peut être atteint en dessous des 340 euros, comme vous le savez, monsieur le ministre. C'est dire l'écart que doivent assumer les agriculteurs. Ils ne pourront pas supporter cela longtemps. D'ailleurs, le nombre d'exploitati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Nestor Azerot :

Monsieur le président, monsieur le ministre, je vais vous donner lecture de la question de M. Chassaigne. Alors que les 230 salariés de Spanghero manifestent une nouvelle fois aujourd'hui, nous mesurons l'ampleur des conséquences du laisser-faire en matière de commercialisation des denrées alimentaires. Nous le savons, les producteurs subissent toujours une concurrence déloyale des pays tiers, tandis que les consommateurs ne sont pas informés de façon obligatoire et rigoureuse de l'origine des produits qu'ils achètent, en particulier pour les produits transformés. Depuis l'affaire de la viande de cheval, beaucoup a été dit sur les dérives des marchés de la viande en Europe, mais rien ne change vraiment, et l'opacité des filiè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGwenegan Bui :

...-temps ? Monsieur le ministre, vos objectifs sont ambitieux et nous les soutenons. Mais il y a urgence à mettre en oeuvre vos propositions : urgence pour les enregistrements pour les élevages porcins, urgence pour la méthanisation, urgence contre le dumping social allemand qui saigne nos industries, urgence pour le cahier des charges « viande porcine française », urgence à redonner confiance aux producteurs, urgence pour sauver les emplois de Gad. Pouvez-vous nous préciser le calendrier retenu pour la mise en oeuvre opérationnelle de vos propositions ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...ons de production de maïs à la suite de la récente suspension par la Commission européenne de certains insecticides. Nous avons sans doute tous ici pris conscience du danger présenté par ces insecticides pour la survie des abeilles. Je ne peux pour ma part qu'approuver les mesures prises pour limiter l'exposition du cheptel apicole aux risques de poussières émises par les semences traitées. Les producteurs de maïs en sont aussi pleinement conscients. Ils se sont d'ailleurs investis dans la mise en oeuvre de mesures de gestion du risque. Ces mesures ont été saluées par votre ministère dans le cadre du plan de suivi concernant le produit Cruiser 350. Mais la suspension de certains insecticides par la Commission prive désormais les producteurs d'outils innovants et efficaces dans la lutte contre les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...des exploitations d'élevage est très préoccupante pour l'activité économique et l'aménagement de nos territoires ruraux. Aujourd'hui, une amorce de reprise semble se dessiner ; elle ne peut se concrétiser qu'à la condition que des garanties soient apportées sur le coût des aliments et sur le prix de vente des animaux. Il y a quelques semaines, vous avez nommé un médiateur aux négociations entre producteurs, transformateurs et grande distribution, afin de permettre une plus juste rémunération des producteurs. Le 15 mai, le médiateur annonçait une hausse de 25 euros du prix payé aux producteurs pour 1 000 litres de lait. Vous avez indiqué il y a quelques instants que cette obligation devait figurer en pied de facture. Pourtant, à ce jour, de nombreuses laiteries et coopératives n'ont pas répercuté ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Pire, certaines d'entre elles ont indiqué que cette revalorisation était une avance de trésorerie, transformant de fait en prêt ce qui devait être une recette Dans les fermes ornaises et normandes, l'action du médiateur est devenue illisible. Les disparités de situations perturbent et inquiètent. La rémunération pour les producteurs demeure source de grande incertitude et d'angoisse permanente. Il faut davantage de cohérence et de visibilité. Je vous remercie, monsieur le ministre, de m'indiquer, ainsi qu'aux nombreux éleveurs et producteurs de lait qui attendent des mesures rapides, comment vous envisagez d'appliquer ces revalorisations de prix indispensables et comment vous comptez les faire respecter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Dion :

...ands, avec une moindre superficie, réalisent le double de notre chiffre d'affaires et que l'activité forestière outre-Rhin génère plus du double d'emplois ? Une véritable stratégie doit être mise en place pour rendre notre économie compétitive. L'enjeu est important, en particulier pour nos territoires de montagne. La Haute-Savoie, dont 39 % du territoire est couvert par la forêt, est le premier producteur d'épicéas de France. La forêt est source de création d'activités et d'emplois : nous comptons près de 60 scieries et l'économie forestière génère plus de 5 000 emplois. Le plan pluriannuel régional de développement forestier, pris en application de la loi de 2010, a défini les actions prioritaires. L'amélioration de l'accessibilité, l'exploitation par câble dans les zones à forte pente, la recon...